Il y a de cela 64 ans, l’ancien président français, effectuait une visite en Guinée. Général de Gaulle, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était venu promouvoir le projet de la Communauté française d’Afrique. Pour célébrer la date du 25 août 1958, qui a été déterminante pour l’indépendance guinéenne, la Fédération internationale Ahmed Sékou Touré (FIAST), a organisé une conférence de presse ce jeudi à Conakry.
Devant un parterre de journalistes, la FIAST a indiqué que cette date exceptionnelle a une double signification à savoir : les huit (8) ans de la création de la fondation, mais aussi les prémices de l’indépendance guinéenne. Ce, à travers le discours historique de feu Ahmed Sékou Touré, lors du passage du général De Gaulle en Guinée.
Ibrahima Sory Camara, administrateur général de la Fondation Ahmed Sékou Touré est revenu sur le bilan de la fondation durant les huit (8) années de son existence : « Nous avons développé nos stratégies de partenariat sur le terrain en menant des actions concrètes afin d’atteindre nos objectifs. Au jour d’aujourd’hui, grâce aux combats inlassables de la fondation sur le plan national, nous avons installé les antennes qui représentent la FIAST à travers les régions administratives. Cette structure nous a permis de bien orienter et de piloter nos projets mais aussi de renforcer le partenariat avec les associations et les ONG qui suivent les mêmes objectifs que nous », a-t-il déclaré.
El hadji Sanoussy Keita, président d’honneur du PDG-RDA et Ismaël Condé, président du parti PRPAG tous invités à cette conférence, ont chacun donné des témoignages par rapport au processus d’accession de la Guinée à sa souveraineté nationale.
Par ailleurs, la FIAST a salué de nombreux actes posés par la junte en la mémoire du père de l’indépendance guinéenne.
A rappeler que c’est à cette date du 25 août 1958, que feu Ahmed Sékou Touré, secrétaire général d’alors du PDG-RDA, a prononcé une phrase qui reste gravée dans l’histoire politique africaine : « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclave ».
Ibrahima Diané
