En conférence de presse ce vendredi 03 mai, journée internationale de la presse, le Syndicat des Professionnels de la presse de Guinée a, dans un rapport, dénoncé la violation grave des droits des journalistes depuis la prise du pouvoir par les militaires. Parmi ces violations graves, le brouillage des médias et le retrait des télés du bouquet canal entraînant ainsi des conséquences graves.
Pour une sortie de crise, le syndicat dirigé par Sekou Jamal Pendessa a fait des recommandations suivantes:
« À l’occasion de la commémoration de ce 3 mai, journée internationale de la liberté de la presse, le SPPG recommande aux autorités de libérer les médias sans conditions; -Le SPPG recommande aux autorités le payement des dommages et intérêts que ces restrictions illégales ont causés aux journalistes et médias victimes; -Le SPPG recommande à la haute autorité de la communication de rapporter toutes les décisions de suspension qu’elle a illégalement prises contre des journalistes dont les noms sont mentionnés ci-haut; -Le SPPG appelle les professionnels de l’information à rester collés à l’éthique et à la déontologie de notre noble métier;
-Le SPPG demande la réhabilitation de son Secrétaire Général arbitrairement arrêté et condamné pour avoir demandé légitimement la libération des médias et de l’internet», peut-on lire dans le rapport rendu à l’occasion de la journée internationale de la presse.