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CMIS : Le ministre siffle la fin des bavures et appelle les agents au professionnalisme dans leurs missions

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Dans le cadre de la fluidité de la circulation et le maintien d’ordre, le ministre de la sécurité et de la protection civile Bachir Diallo et le Directeur Général de la Police Nationale, étaient en conclave ce mardi 16 novembre 2021, avec les responsables et agents des Compagnies Mobiles d’intervention et de Sécurité (CMIS) de la capitale.

Les objectifs étaient d’émettre la volonté de la concentration des efforts de ces différents services qui constituent la Police Nationale, pour l’atteinte de la mission assignée au département par les autorités.

À l’entame, le ministre a d’abord tenu à rappeler les agents au respect des valeurs prescrites dans la charte de la transition, tout en indiquant que la justice, la loyauté, l’équité, doivent être leurs guides dans l’exercice de leur mission.

« Vous ne devez plus faire le maintien d’ordre tel que vous l’avez fait jusque-là. Nous devons faire le maintien d’ordre tel qu’il doit être fait. C’est ce que j’ai dit au Directeur Général de la police nationale et aux autres directeurs. Ne commandez pas la Police tel que vous l’avez vue commandée, mais commandez la police tel qu’elle doit être commandée conformément à la vision du chef de l’État, le Colonel Mamadi Doumbouya et de sa volonté ferme de la refondation de l’État. Il ne faut jamais perdre de vue cela », a-t-il déclaré.

À cette même occasion, il a été indiqué aux CMIS de venir en renfort à la police routière dans le cadre de la réglementation de circulation.

« Vous avez vu des citoyens volontairement semer le désordre dans la circulation, donc je compte  entièrement sur le professionnalisme des CMIS pour régler cette question cruciale et si chère au chef de l’Etat. Une fois cela réglé, les CMIS parallèlement à cela continueront à exercer leur mission essentielle du maintien d’ordre. C’est ce que nous  appelons dans l’armée la concentration des efforts, quand ça ne va pas dans une zone particulière du champ de bataille. Donc je compte entièrement sur vous, dans ce redressement tout en protégeant les citoyens et leurs biens et la libre circulation ».

Ensuite, le ministre a émis la ferme volonté de la refondation des missions la police sur de nouvelles bases.

« Dans l’exécution de vos missions, j’attends que vous le fassiez avec professionnalisme et moralité. Cela veut dire quoi ? Qu’en tant que force publique on n’est pas tout permis. Et c’est extrêmement important. Nous sommes contrôlés par la loi. Il pourrait y arriver que par excès ou débordements certains parmi nous commettent des abus. Faites des efforts pour éviter de vous retrouver dans ce genre de comportement. Les abus sont multiples, ce n’est pas le moment de les énumérer mais, vous en savez tous ces abus ou du moins quelques-uns. Mais vous savez la sécurité dépend de ce que vous voulez sécuriser. Si vous voulez sécuriser les institutions et la République, vous aurez une police qui va ressembler à cela », a martelé le  Bachir Diallo ministre de la sécurité.

Maké Fofana

Des représentants de la presse au CNT : «ceux qui pensent que c’est fini se trompent… », Pendessa du SPPG

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Le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée dit n’être pas concerné par la désignation de Asmaou  Barry et Yamoussa Sidibé par les associations de presse, pour le Conseil national de la transition.

Dans un entretien accordé à notre rédaction, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général dudit syndicat indique que l’élection qui a prévalu le choix de ces deux personnes ressemble à une provocation des patrons de presse vis-à-vis du syndicat de la presse.

« Notre position est claire et l’avons dite. Le syndicat n’est pas concerné par cette élection, qui ressemble à une provocation des patrons. Et nous n’allons pas faire immixtion dans leur mode de désignation car ils sont libres de passer par un consensus ou par une élection entre eux. Ce qui reste clair, le syndicat va préserver jalousement cette place qui lui revient de plein droit. Nous avons déjà désigné notre représentant, c’est pourquoi leur élection ne nous concerne pas du tout ».

Poursuivant, le secrétaire du SPPG indique qu’une coalition nationale de la presse pour le soutien du candidat désigné du syndicat pour le CNT sera lancée officiellement ce mardi.  

« Nous allons procéder à la présentation d’une forte coalition de la presse qui verra le jour aujourd’hui pour soutenir la désignation du candidat du SPPG. Il s’agit du collectif tous derrière le SPPG pour le CNT qui s’étend de Conakry à l’intérieur. Tous ceux qui pensent que c’est fini se trompent et ils seront surpris car nous allons remporter la plus belle victoire de l’année en termes de lutte syndicale dans notre pays. On n’acceptera jamais qu’on nous vole notre place ».

S’exprimant sur ces représentants désignés des associations de presse dont Asmaou Barry et Yamoussa Sidibé, Sékou Jamal Pendessa précise : « Asmaou par exemple est de l’APAC, cette structure n’est pas une organisation syndicale. C’est une association qui ne peut pas prétendre représenter toute la presse pour la simple raison qu’elle ne défend que des femmes journalistes. Mieux, l’APAC est composée à la fois de patrons et d’employés. En ce qui concerne Yamoussa Sidibé, est ce que vous savez qu’il est directeur de la radio Mercure et membre de l’URTELGUI. Le président de l’URTELGUI a confirmé cette information devant tout le monde. D’ailleurs il n’est plus en exercice depuis combien de temps. Il y a des détails que je ne voudrais pas donner ici mais ce qui reste clair, le meilleur choix de la presse reste celui du SPPG, dans la mesure où c’est nous qui défendons les travailleurs. Et nos associations n’ont même pas la même vocation », martèle-t-il.

Mohamed Barry

N’zérékoré/hydrocarbures :Yakouba Traoré passe la main à son successeur

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Après deux années à la tête des hydrocarbures dans la région forestière, désormais ex inspecteur régional de N’zérékoré est appelé à d’autres fonctions dans la capitale Conakry. C’est lundi, s’est déroulée  la passation de service entre Yacouba Traoré et son successeur.

 A l’occasion de la passation de service, le nouveau promu s’est montré fier de sa nouvelle fonction et prêt à relever le nouveau défi qui l’attend.

« Je suis vraiment satisfait de cette confiance de plus que mon hiérarchie m’a accordée. Je vais pour gérer au moins quatre dépôts c’est à dire tous les dépôts de la Guinée, gérer aussi plus de 400 camions citernes. Ce qui n’est pas chose facile. Du point de vue promotion j’en suis reconnaissant envers mes chefs hiérarchiques. A mon jeune âge c’est une grande responsabilité, si tu regardes l’ampleur de la tâche. Mais avec le courage, le dévouement et l’aide de mes collaborateurs, on pourra relever le défi », a-t-il exprimé.

Yacouba Traoré est aussi revenu sur sa gestion à la tête des hydrocarbures dans la région forestière.

« Lorsque je suis venu ici à N’zérékoré, il y avait beaucoup de défis à relever, parce qu’en terme de statistiques, personne ne pourra dire avec exactitude le nombre de station que la Guinée forestière disposait. Aujourd’hui avec le travail et la collaboration des directeurs préfectoraux, on a eu une statistique fiable aujourd’hui qui détermine le nombre exact  des stations opérationnelles et en construction en Guinée forestière. Cela fut le premier défi dont j’étais confronté. Donc aujourd’hui je peux dire haut la main que ce défi est relevé. D’autres défis qui m’attendait c’était l’approvisionnement, tout le monde connaît que la région forestière est située à 1000 kilomètres de la capitale. Donc il faut être quelqu’un de très préventif pour éviter des ruptures. On a connu la consommation journalière, mensuelle et annuelle de la région. Ça aussi c’est un grand défi qu’on a relevé. Dans ça, nous avons marqué des différentes périodes. Il y’a eu des périodes de grande consommation, de faible consommation et moyenne consommation c’est un grand défi aussi », rappelle-t-il.

Dans la dynamique de la promotion des jeunes lancée par le président colonel Mamady Doumbouya, Yacouba Traoré appelle les jeunes au sérieux.

« En tant que jeunes, nous avons accueilli cette sortie du président de la République avec beaucoup de ferveur, d’encouragement et de joie. Comme il a bien mentionné il n’y a pas une école d’expérience, c’est en pratiquant, en apprenant qu’on gagne des expériences au fur à mesure. Par le passé, si vous terminez seulement des études, vous partez dans une entreprise on vous impose des expériences et pourtant tu ne peux avoir l’expérience sans la pratique. Il faudrait que les jeunes saisissent cette opportunité, qu’ils mesurent l’ampleur de la tâche. Pour ne pas qu’on mette un jeune de là, il faudrait derrière qu’il y ait des résultats », approuve-t-il.

«  J’interpelle des jeunes qui ont bénéficié des promotions comme mon cas d’ailleurs, de travailler dans l’intérêt supérieur de la nation. On a plus d’avenir devant nous que de souvenirs. Pour tout acte qu’on sera jugé demain, je crois qu’il faut s’en méfier et continuer à travailler dur »,  conseille Yacouba Traoré.

De N’zérékoré Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional kalenews.org

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Col.Mamdy Doumbouya : « ça ne se sera plus une Constitution copiée-collée… »

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Dans l’entretien qu’il a accordé à RFI, le président de la transition a affirmé que le CNT écrira un texte nouveau, qui ne sera pas du copier-coller.

«Le Conseil national de la transition. Il y aura toutes les composantes de la nation qui seront représentées au CNT. Le CNT pour nous est l’organe législatif qui pourra décider du chronogramme, c’est-à-dire faire le point, le diagnostic, à savoir les problèmes qu’on a, et comment trouver des remèdes à ces problèmes-là… parce que les problèmes sont connus, c’est la personnalisation de la chose publique. Nous êtres humains nous allons tous disparaître, mais c’est le système qui restera, c’est le pays qui va rester. D’où le CNT a pour mission de réécrire le texte, c’est-à-dire la Constitution. Une nouvelle Constitution, ça ne se sera plus une Constitution copiée-collée du pays. Nous allons mettre à plat tous nos problèmes et réécrire une Constitution adaptée aux problèmes de la Guinée pour trouver toutes les solutions nécessaires pour l’émergence de notre pays», a-t-il martelé.

Alhassane Camara

Football : le Milo Fc de KanKan enfonce l’AS Kaloum

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Face à un club kaloumiste à la recherche de ses premiers points en championnat, le Milo Fc de KanKan n’a fait qu’une bouchée ce lundi au stade du 28 septembre de Conakry au compte de la 3ème journée du championnat de ligue 1 en l’emportant sur le score de 3 buts à 0 grâce aux attaquants Kaba Sangaré le bak à la 41e mn de la première mi‐ temps ; Ensuite à la 69e mn par Mamoudou Saraya Camara et Mohamed Sylla à la 89e mn du match.

Une victoire qui réjouit l’entraîneur Mamadouba Sylla Gaucher.

« c’est vrai que je suis très satisfait du résultat de mon équipe.  Mais j’avoue que c’est une rencontre qui n’était pas gagnée d’avance.  Il a fallu cravacher dur pour y parvenir à la fin. Mais sincèrement nous gardons la tête sur les épaules.  Ce n’est que le début ; le championnat est une course de fond et non une course de  vitesse. Donc pour nous tous les matchs se valent. Le principal objectif est de se maintenir et cela passe par un effort de tout le groupe », a t‐ il indique                                             

A Rappeler que le club Kankanais a enregistré ce 15 novembre sa troisième victoire depuis le début du championnat et reste classé dans le haut du tableau en attendant son match de la quatrième journée contre FC séquence ici même dans la capitale, avant de reprendre le chemin de son Nabaya natal .

Mathé Bah

Le général Fabou Camara arrêté

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L’ancien directeur central de la police judiciaire  interpellé ce lundi 15 novembre se trouverait dans les locaux de l’inspection générale de la police où il serait en train d’être entendu.

Pour l’heure, on ignore les raisons et les circonstances de son interpellation.

Kalenews.org

Col.Mamady Doumbouya détermine l’ordre des élections :  les communales, les législatives, la présidentielle

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Lors de l’entretien qu’il a accordé à RFI, Colonel Mamady Doumbouya a répondu aux questions pourtant sur l’organigramme des élections, la durée de la transition et sa candidature à l’élection présidentielle.


Sur la dernière question, il a réitéré : « Je pense que j’ai été clair, et je vais l’être aujourd’hui encore avec vous : ni moi ni aucun membre de cette transition ne sera candidat à quoi que ce soit.»

Quant à l’organigramme des élections, Mamady Doumbouya affirme :

« Nous allons mener la transition à bon port avec tous les Guinéens. Nous allons partir de la base au sommet par les communales, après les législatives, la présidentielle pour permettre au président qui viendra après ne soit pas là à vouloir s’éterniser, car le peuple n’acceptera plus jamais qu’on personnalise la chose publique. Donc, pour moi, la durée de la transition doit être définie», répond-il avant de poursuivre :

« Le chronogramme de la transition doit l’être aussi par l’organe législatif… », a martelé le président de la transition.

Mali: les Européens font front commun avec la Cédéao

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L’Union européenne veut se montrer déterminée face à la junte issue du coup d’État au Mali. Elle s’apprête à émettre des sanctions à la suite de celles émises par la Cédéao le 7 novembre. La diplomatie de l’UE a mis une proposition de la France à l’ordre du jour des 27. Les sanctions sont prêtes, ne reste plus qu’à les finaliser.

Il n’y a plus à attendre maintenant que la publication des sanctions dans quelques jours au Journal officiel de l’Union européenne pour savoir précisément qui au Mali sera visé. Comme pour la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’idée est de sanctionner l’ensemble des responsables du retard dans l’organisation des élections.

Interdiction de voyage dans l’espace Schengen et gel des avoirs

L’UE refuse de dire officiellement qui figure sur la liste des sanctions, mais le but des Européens est d’apporter tout leur soutien à la région. Ils devraient donc emboîter le pas à la Cédéao et pourraient viser l’ensemble des autorités de la transition au Mali.

En théorie, il s’agirait des sanctions classiques de l’Union européenne, à savoir l’interdiction de visa pour la zone Schengen et le gel des avoirs financiers détenus en Europe.

La raison pour laquelle les Européens ne donnent pas encore officiellement les noms des Maliens qui seront sanctionnés est qu’il leur a fallu ajouter un nouveau critère à leur arsenal. C’est ce que les 27 ministres des Affaires étrangères ont fait ce lundi : selon un diplomate européen, ils ont adopté un critère juridique pour « cibler ceux qui font obstruction à la transition, n’en respectent pas les engagements, et menacent donc la paix, la sécurité et la stabilité ».

Avec RFI

Colonel Mamady Doumbouya : « Je n’étais pas venu pour servir un homme, mais la République »

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Colonel Mamady Doumbouya a accordé son premier entretien à un média international depuis le coup d’État du 5 septembre dernier. Face à la question du journaliste de RFI, ce n’est pas Alpha Condé qui vous a fait revenir au pays ? Le président de la transition laisse entendre que sa mission était de servir la république de Guinée et non un homme.

« Non. J’ai décidé tout seul de venir en Guinée. Et pour être clair avec vous, le professeur Alpha Condé qui a été président de la République de Guinée, on s’est vus deux fois. La première fois qu’on s’est vus, c’était le 2 octobre 2018 pendant les fêtes d’indépendance de la République de Guinée. Et après cela, on s’était vus dans une cérémonie lors d’un décès. Je pense que la loyauté était entre le pays et un homme… le choix est vite fait. Je pense que je n’étais pas venu pour servir un homme, mais j’étais venu pour servir la République de Guinée, et en tant que soldat, ma mission était de servir la République », a-t-il répond-il au journaliste.

Pour vous, la coupe était pleine. Vous en aviez assez ?

« Oui. Quand on voyait la situation socio-politique de notre pays, il y avait tellement de violences politiques, que ça soit aussi la gabegie dans notre pays… Cela nous a poussés devant l’histoire et devant le peuple de Guinée à prendre nos responsabilités de soldats, celles de défendre l’intérêt de notre pays ».

Kalenews et RFI

« Je ne ferai pas le travail de la justice », dixit Mamady Doumbouya sur le cas Alpha Condé

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Dans une interview accordée à nos confrères de RFI, le président de la République, Président de la Transition, Colonel Mamady Doumbouya s’est largement exprimé sur des sujets brûlants de la transition du pays.

Parmi ces sujets, il a donné sa position sur le cas Alpha Condé, ancien président de la République de Guinée.

À la question de savoir s’il va gracier ou laisser partir l’ancien chef de l’Etat, il répondra en ces termes :

« C’est tout ce qui nous a amené dans toutes ces déstabilisations, dans tous ces problèmes qu’on a, c’est la personnalisation de la chose publique. Je ne ferai pas le travail de la justice. Je suis président de la transition et non ministre de la Justice. Donc, la justice guinéenne aura toute son indépendance. Elle aura aussi tout mon accompagnement pour que ce peuple assoiffé de justice puisse vraiment se retrouver. »

Alpha Mamadou Bobo Baldé et RFI