Au-delà des fautes d’orthographe et de syntaxe, l’ancien ministre de l’information et de la communication reproche  autre chose plus grave au ministre de la culture, du Tourisme et de l’artisanat. Alhoussein Makanera Kaké déplore le fait que le ministre Bill De Sam ne connaisse pas qu’un communiqué ne peut pas faire une interdiction.

« Les gens s’attaquent beaucoup au communiqué. Ce qui est plus grave, ce n’est pas les fautes d’orthographe et les fautes de  syntaxe. Un ministre doit comprendre le minimum pourquoi il est ministre. Quelle est l’organisation de son département ? Quel est le fonctionnement de son département ? Et quel est le rapport de son département  par rapport aux autres départements et à la société ? », recadre-t-il.

Selon lui, « Le ministre doit pouvoir prendre 3 actes : la décision et la circulaire. Quand c’est interne il prend la décision. La circulaire pour motiver les décisions à l’intérieur de son département. Mais quand ça va au-delà de son département il prend un arrêté. Un communiqué n’a aucune valeur juridique. Donc quand le ministre ne sait pas que le communiqué ne peut pas interdire,  ça c’est plus grave que les fautes d’orthographe », a dénoncé Makanera dans Mirador.  

Alhassane Camara

Face à la question sur la désignation 15 représentants des partis politiques, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation  se montre optimiste. Maury Condé rejette toutes les questions sur une  éventuelle mésentente entre les partis politiques.

A savoir quelle décision il prendrait, s’il recevait plusieurs listes des partis politiques, le ministre répond :

 « A date c’est prématuré de dire que nos politiques n’ont pas l’air de s’entendre. Je crois que d’ici le jeudi, nos politiques se comprendront et ils vont sortir les noms des 15 représentants devant porter leurs voix au CNT », répond-il aux Grandes Gueules.

Est-ce que si ça tarde vous aller devoir mettre en place l’institution en attendant que les politiques se rejoignent ?

« Jusqu’à preuve de contraire moi j’ai la ferme conviction que le jeudi avant 18 heures, je vais recevoir la liste des 15 représentants des partis politiques. J’ai rencontré les leaders politiques les voix étaient les mêmes : mettre la Guinée au-dessus… Je ne sais pas pourquoi ils ne vont pas s’attendre », a laissé entendre le ministre.

  Il faut rappeler que lors d’une rencontre lundi sur la répartition  des 15  sièges, certaines coalitions politiques se sont entendues sur une clé de répartition, alors que d’autres par contre, se sont opposés.

Alhassane Camara

Le Bloc Liberal de Dr Faya Millimono trouve inadmissible que l’UFDG et RPG se partagent 8 places sur les 15 des partis politiques au futur Conseil National de Transition.

Selon le porte-parole du président du BL, ce partage est une insulte à l’intelligence de beaucoup de partis politiques. Aboubacar Sidiki Wattara ajoute que tous les partis membres de la CPR déposeront leurs listes dans la  matinée de ce  mardi 23 novembre  au département de l’administration du territoire qui devrait prendre ses responsabilités.

Kalenews.org

Après des tractations,  les acteurs politiques semblent trouver un terrain d’entente sur la répartition des 15 sièges au CNT. Dans une liste publiée dans les médias, nous pouvons lire comment ces 15 sièges ont été attribués.

4 sièges pour l’ANAD, 4 sièges pour le RPG Arc-En-Ciel, 2 pour le FNDC/Politique,  3 pour la COPED, 1 pour CPR, 1 pour la CORED et 1 pour cette autres.

Lire la liste…

Entamée ce vendredi 20 novembre 2021, la retraite du gouvernement sous l’ère CNRD fait couler d’encre et de salive à Conakry.  Pour Dr Dansa Kourouma, cette immersion de l’équipe gouvernementale au camp de Kaléya, symbolise l’honnêteté et l’engagement militaire qui doivent caractériser l’action gouvernementale.

Sur la nécessité de cet exercice pour l’équipe gouvernementale, le président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne indique que cette retraite du gouvernement était opportune pour la bonne conduite de la transition.

En ce sens, explique-t-il, « il y a beaucoup parmi les ministres qui n’ont jamais occupé des fonctions au sein de l’administration publique. En termes d’expérience, il est fondamental de les mettre ensemble pour construire l’agenda du gouvernement à travers la lettre de la transition. Ensuite, cette retraite devrait permettre de bâtir le chronogramme de l’action gouvernementale. La retraite est nécessaire pour permettre aux membres du gouvernement de se connaître afin de renforcer l’esprit de cohésion gouvernementale autrement dit l’unité d’action et solidarité gouvernementale. Mais cette retraite est une occasion de définir la lettre de mission de chaque ministre »          

Pour cette retraite au camp de Kaléya, les membres du gouvernement étaient tous vêtus de tenue militaire. Selon Dr Dansa Kourouma, cette initiative du président de la transition symbolise l’honnêteté et l’engagement qui doivent caractériser l’action gouvernementale à l’image de l’armée guinéenne.

 « Je n’appelle pas ça une mise en scène comme le diront certains mais je pense que c’est une expression symbolique car c’est un militaire qui a pris le pouvoir. A partir du moment où nous n’avons aucun militaire au sein du gouvernement de la transition, il était fondamental d’expliquer aux membres du gouvernement qu’ils doivent avoir le mental, l’honnêteté et l’engagement d’un militaire pour servir la République. Ce message il est important et le faire dans un camp militaire est un autre symbole. Il s’agit de faire comprendre aux ministres que ce qui a poussé les militaires à agir pour mettre fin à une situation quasiment avec l’ancien régime était uniquement pour le peuple. De ce fait, ils doivent savoir qu’ils ne seront pas des membres du gouvernement qui seront dans les conforts de Conakry car ils doivent toucher les réalités du pays ».   

Mais toutefois, précise le président du CNOSCG, « ce n’est point ce symbole qui va nous hanter mais plutôt c’est contenu de ce qui sortira de cette retraite gouvernementale ».

Mohamed Barry

Ce lundi 22 novembre 2021, s’est tenue la passation de service entre Général Mohamed Lamine Keita, commandant sortant et colonel Damawoulén Niouméssy, commandant entrant du camp Béhanzin. C’était en présence de l’inspecteur général des forces armées colonel Abdoulaye Keïta.

Dans son discours l’inspecteur a invité des hommes de rang à l’unité et au respect de la hiérarchie.

« Je voudrais remercier le commandant de la 4^ème  région sortant Général Mohamed Lamine Keita pour sa qualité d’homme car il a posé beaucoup de jalons. Donc ça restera gravé dans les mémoires. Et il a été un grand chef militaire. Je demande le commandant entrant colonel Damawoulén Niouméssy de faire comme son prédécesseur pour le bien être de la troupe ». a laissé entendre Colonel Abdoulaye Keïta.

Le nouveau commandant de la 4^ème  région militaire, colonel Damawoulén Niouméssy a  invités ses hommes de resserrer des rangs et de redoubler la vigilance.

« Cher compagnons d’armes je vous invite à resserrer davantage  les rangs, à redoubler la vigilance, à combattre l’indiscipline, surtout à cultiver l’esprit de paternité, de cohésion sociale, de pardon et de tolérance. Je tends la main franche à tous les services de défense et de sécurité. Je les invite à une sincère collaboration. Je suis à l’entière disposition de la brave population de N’zérékoré. Donc je compte sur l’engagement de chacun et de tous pour honorer cette confiance placée à nous tous », lance-t-il.

Après les discours, les nouvelles autorités du Camp Béhanzin ont été installées dans leurs bureaux respectifs. La délégation a poursuivi les installations d’autres officiers dans les unités de la gendarmerie et la base aérienne de l’aviation militaire.

De N’zérékoré Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional kalenews.org 

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Interrogé sur la problématique liée à la constitution d’un groupe de représentant des partis politiques au sein du CNT, le président du parti GDE et ex député à l’assemblée nationale, Aboubacar Soumah a évoqué la mauvaise volonté des acteurs politiques à la construction de la Guinée.

Il estime que, de 1958 à nos jours, tous les problèmes liés à la Guinée viennent des hommes politiques.

« Tous les problèmes de la Guinée, de l’indépendance à maintenant c’est les acteurs politiques. Qu’on ne respecte pas la loi, qu’on ne fasse pas en sorte que le peuple de Guinée jouit réellement des revenus issus de nos ressources minières tout est le fait unique des hommes politiques» a-t-il fait savoir avant de parler de la dissolution des partis politiques:

«Ça été une erreur voir même une faute grave du CNRD de dissoudre toutes les institutions en oubliant les partis politiques. Parce que c’est une loi qui crée les partis politiques, cette loi est issue de la constitution. La loi là elle est une loi organique, on aurait dissout les partis politiques pour reprendre si nous voulons une véritable refondation de l’État guinéen», a martelé Aboubacar Soumah.

«Si Cellou veut diriger ce Pays, si Cellou veut qu’il soit le président de la république ou pas, il doit commencer à rassembler les Guinéens. Moi à sa place, si j’étais à la tête de L’UFDG je n’ai même pas besoin de demander aux gens de venir chez moi. Je vais chez tous les leaders moi-même et puis si je vais je ne préside pas, je me multiplie par zéro», a-t-il dit.

Mansaré Naby Moussa 628-030-370