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Transition en Guinée : le CNT, le maitre d’ouvrage de la transition !

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Depuis le 5 septembre, notre pays, la Guinée, a entamé une nouvelle transition militaire dans son histoire. Une transition menée par le CNRD, le comité national du rassemblement pour le développement.
Quelques jours après le coup d’état, une charte de la transition fut promulguée en date du 27 septembre 2021 par le Président de la transition, SEM colonel Mamadi DOUMBOUYA, qui fera office la constitution de la transition.

Dans cette charte, il est prévu quatre (4) organes transitoires : le CNRD, le Président de la Transition, le gouvernement et le CNT.
Pour mener à bien cette transition, c’est-à-dire pour la réussite, il faut de la solidité et de l’efficacité de ses différents organes cités ci-hauts avec des missions qui sont essentiellement politiques. Au-delà des missions politiques, le CNT, qui est l’organe législatif de facto, a des rôles déterminants pour la réussite de la transition.

En effet, le CNT, comme c’est de cet organe qu’il s’agit, sera chargé d’élaborer une nouvelle constitution qui ouvrira l’ère de la 5ème République. Car, la 4ème République étant remise en cause suite au changement du système, donne lieu à la naissance d’un nouveau régime. Donc, le CNT sera l’organe chargé de concevoir le cadre juridique de la nouvelle République et tous les textes connexes.

De ce fait, les membres du CNT doivent être des cadres scientifiquement reconnus et culturellement calés sur le contexte actuel du pays, car les textes à produire doivent être adaptés aux nouveaux paradigmes d’une nouvelle Guinée. En quelque sorte le CNT, c’est la clé de voûte de la transition; ce qui signifie que les membres du CNT doivent être des cadres de diverses spécialités sous la direction d’un leadership confirmé.

Habituellement quand il y’a de transition dans les pays, le conseil national de la transition est composé des membres des forces vives de la nation, ce qui est d’ailleurs le cas prévu dans la charte de la transition avec toutes les sensibilités de la vie publique.

En ce qui concerne sa présidence, comme ça toujours été le cas, elle est assurée par un cadre reconnu pour sa maturité, ses connaissances et ses compétences parmi les membres de la société civile. Et, aujourd’hui en Guinée, parmi tous les membres de la société civile, Dr Dansa Kourouma est le mieux indiqué du fait de son background, de son parcours professionnel qui ne souffre de rien, de sa connaissance multidimensionnelle de la vie publique en Guinée. Bref, il est le résumé de la légitimité au sein des forces vives de la nation.

Devant cette occasion ultime pour la Guinée face son histoire, Dr Dansa Kourouma sera, sans doute et sans démagogie, l’homme idéal pour mieux conduire le CNT pour une transition réussie au regard des réalités du moment.



Ibrahima KALLO, juriste

Que dit la science sur les relations sexuelles d’une nourrice? La réponse d’un sexologue

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En république de Guinée, plusieurs nourrices préfèrent s’abstenir de tout rapport sexuel avec leur mari afin de protéger la santé de leur bébé. Elles peuvent attendre une à deux années pour recommencer toute intimité avec leur conjoint. Face à cette croyance qui est encrée depuis des lustres, notre rédaction est allée à la rencontre d’un sexologue pour connaitre ce que la science révèle sur cette idéologie.

Selon Docteur Diallo Mamadou Lamarana médecin formé à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et titulaire d’un certificat de conseiller en sexologie à l’école de psycho-sexologie de Paris, ce sont des croyances qui sont véhiculées de bouche à oreille.

« Dire que la femme est en train d’allaiter qu’elle ne peut pas se voir avec son mari. Les gens disent que l’enfant tombe malade parce qu’ils ont eu des relations sexuelles donc des croyances comme ça font qu’un couple peut rester un à deux ans alors qu’ils ont des désirs sexuels mais sont bloqués » indique-t-il.

Selon le spécialiste, cette idéologie n’est scientifiquement pas prouvée « aujourd’hui il n’y a pas de doute du fait d’avoir des relations sexuelles avec son mari alors qu’on est nourrice ne peut pas impacter sur la santé de l’enfant. L’enfant qui est allaité par le lait maternel c’est un lait qui est fabriqué par des glandes qu’on appelle des glandes mammaires qui se trouvent au niveau du sein et quand il y a des relations sexuelles, le sperme que l’homme libère au niveau des organes génitaux reste dans les organes génitaux dans l’utérus à la rigueur dans les trompes ça ne peut pas dépasser là-bas. Le fait d’avoir des relations sexuelles avec sa femme qui allaite ne peut pas impacter la santé de l’enfant c’est clair et net il n’y a pas de doute» précise-t-il.

Toutefois, certaines qui veulent espacer les naissances et qui ne croient pas aux contraceptifs préfèrent l’abstinence « Maintenant le problème c’est la peur d’une nouvelle grossesse, je vois beaucoup de femmes nourrices qui doutent des méthodes de contraception et c’est pourquoi elles s’abstiennent mais cela aussi est une croyance, une méconnaissance » indique Dr Diallo.

Il invite à cet effet, les conjoints à mieux communiquer et aller au près des spécialistes quand ils souhaitent entamer à nouveau des rapports sexuels.

Hassatou Lamarana Bah

Banque Centrale de la République de Guinée : Les 3 gouverneurs remplacés

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Dans un décret publié dans la nuit de ce mardi 07 décembre, le Président de la République, Colonel Mamady Doumbouya a remplacé le gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), Lounceny Nabé et ses deux vice- gouverneurs.

Ainsi, Karamo Kaba est le nouveau gouverneur de la BCRG et Mohamed Lamine Conté 1er vice gouverneur et Souadou Baldé

Nous y reviendrons

Le CNRD met en place une commission de récupération des biens de l’État

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Dans un série de décrets publiées dans le JO, le président du CNRD, Président de la République, Colonel Mamady Doumbouya a mis en place une commission interministérielle de récupération des biens de l’État.

Ladite commission est composée comme suit :

Président : Général à la retraite Bachir Diallo, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile ;

Vice-président : M. Ousmane Gaoual Diallo, Ministre de l’urbanisme de l’habitat et de l’aménagement du territoire

Membres :

1- Colonel Amara Camara, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République ;
2- Mory Condé, Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ;
3- Yaya Sow, Ministre des infrastructures et des transports ;
4- Mamadou Nagnelen Barry, Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage ;
5- Moussa Cissé, Ministre du Budget.
6- Rapporteur : M. Mohamed Sampil agent judiciaire de l’État.

Nous y reviendrons

Conakry : Un militaire tire sur la femme de son frère après une discussion autour du riz

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C’est arrivé au quartier Concanceur, dans la commune de Ratoma. Une dame du nom de Yarie, mère d’un enfant de 5 mois est décédée dans la nuit du lundi à l’hôpital Ignace Deen. Elle a reçu une balle de l’arme à feu de son beau-frère qui est militaire, pendant qu’elle se trouvait dans la même chambre que ce dernier.

Alors que le présumé auteur se défend d’une faute involontaire, la soeur de la victime parle d’une intention criminelle.

« Vers 12 heures il (militaire) a dit à ma soeur (victime)de lui mettre le riz. Quand elle lui a servi, il a mangé un peu et il a laissé le reste. Il a dit à ma sœur de garder le reste du riz pour lui. Vers 15 heures il est revenu et il a demandé à ma soeur de lui donner le reste du riz. Elle lui a dit que le riz est fini ça ne reste que pour son frère. Il a dit de le lui passer qu’il va manger ça. Il est rentré dans la chambre. Pendant ce temps Yarie avait fini de tresser les cheveux de son amie, elle est rentrée dans la maison derrière son beau-frère. Quand elle a vu l’arme, elle lui a dit qu’elle a peur de l’arme. Elle lui a dit : je t’ai dit de faire sortir l’arme dans ma chambre je n’ose pas. Lui il a dit de ne pas avoir peur. Yarie est passé à autre chose. Et quelques secondes après, elle a dit: tu as tiré sur moi. C’est ainsi on l’a envoyée à la clinique », c’est la version donnée par la soeur de Yarie, en contradiction avec celle avancée par le militaire mis en cause.

Selon cette dame, avant le décès de sa soeur, elle lui avait laissé entendre des choses obscures sur les circonstances dans lesquelles elle reçu la balle.

Après avoir été touchée par balle, la victime a été transportée dans une clinique d’à côté avant d’être transportée à l’hôpital Ignace Deen où les médecins lui ont exigé 5 500 000 GNF. C’est lors des discussions autour de ce montant, elle a finalement rendu l’âme.

Quant au mis en cause, il a été mis aux arrêts.

Alhassane Camara

Kindia : Les citoyens se plaignent de l’augmentation du prix du pain

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Une baguette de pain initialement vendue à 3000 GNF s’obtient désormais à 4 000 GNF. Une situation qui ne reste pas sans conséquence chez les boulangers et consommateurs du pain à Kindia.

Hawa Diallo mère de famille rencontrée au grand marché de Kindia se plaint « Cette augmentation va beaucoup jouer sur nous, surtout moi dans ma famille je paie 4 baguettes de pain chaque matin. Donc si tu calcules les 4000 GNF multipliés par les 4 pains dans le mois ça donne combien? Sans compter les autres dépenses de la famille. Nous demandons aux  autorités de nous aider à diminuer le prix du pain car c’est très difficile pour nous de rester sans manger du pain », plaide-t-elle.

Face à cette augmentation, les vendeuses de pains sont aussi affectées, comme le témoigne Néné Mariame Diallo vendeuse du pain au carrefour SOGETRAG « cette hausse du prix du pain nous fatigue aussi parce que nos clients qui ont l’habitude de payer 3 ou 4 pains actuellement paient seulement 1 ou 2 et si ça ne marche pas tu ne peux retourner le pain au four. Tout ce qui ne marche pas ça devient des pertes » explique-t-elle.

Le président de la coopérative des boulangers et pâtissiers de Guinée antenne Kindia justifie la cause et demande aux citoyens de patienter « les citoyens doivent savoir cette augmentation c’est au niveau mondial ce n’est pas seulement la Guinée. Donc c’est le prix du blé qui a augmenté et quand le prix du blé augmente forcement le prix de la farine va augmenter et le prix du pain aussi. Hier j’ai payé un sac de farine à 360 000 GNF alors que d’habitude on payait un sac à 305.000 ou 310.000 GNF. Je dirai à la population de patienter peut-être bientôt le prix du blé va diminuer au niveau mondial comme ça le prix du pain va aussi diminuer » précise Oumar Tely Diallo.

Hassatou Lamarana Bah

Transferts des compétences de la HCJ à la CRIEF : L’avis du juriste Karamo Mady Camara

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Par une ordonnance publiée au JO du 6 décembre 2021, le président de la transition a attribué les compétences de la Haute Cour de Justice à Cour de Répressions des Infractions Economique et Financières.  Interrogé sur cet acte, Karamo Mady Camara a apporté des précisions.

« L’ordonnance qui a été prise hier, est une ordonnance additionnelle à celle qui avait été prise la semaine d’avant et qui m’était en place la cour de répression des infractions économiques et financières. L’ordonnance d’hier est venue adjoindre au champ d’application de l’ordonnance précédente, de nouvelles infractions et de nouvelles matières qui pourraient désormais être connues de cette juridiction. On se souvient que la constitution de 2010 avait intégré le principe de la mise en place de la Haute Cour de Justice. La question effectivement que l’on peut se poser c’est de se demander est-ce qu’il n’y a pas un mélange de genre? Alors je dis non, parce que véritablement la Haute cour de justice est une juridiction qui a pour rôle de juger des hautes personnalités dans l’exercice de leur fonction pour des infractions qu’elles pourraient commettre. La CRIEF est une juridiction qui vient réprimer des infractions économiques et financières et la disposition d’hier vient adjoindre à cette définition stricto sensu, le fait désormais que les compétences qui étaient dévolues à la Haute Cour de Justice qui n’a en réalité jamais été mise en place dans notre, lui soit transférées. C’est donc tout naturellement que l’on comprendra  la nécessité de pouvoir moraliser la gestion de la vie publique et créer un cadre pour cela », a-t-il expliqué dans l’émission MIRADOR.

« Moi je suis tout à fait d’accord avec cet agencement parce que cela nous évitera une inflation institutionnelle durant cette période transitionnelle. Est-ce qu’il fallait créer une Haute Cour de Justice pour juger les hautes personnalités qui avaient l’immunité de juridiction et qui ne pouvaient pas être jugées devant une autre juridiction que la Haute Cour de Justice. Maintenant que ces compétences sont dévolues à la CRIEF, il va falloir faire avec», a précisé Karamo Mady Camara.

  Mansaré Naby Moussa

Les membres de Synem Guinée à l’école sur des voies de recours administratifs et juridiques

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C’est un atelier de formation qui regroupe les membres du Syndicat national des employés de maisons afin de les outiller des moyens administratifs et juridiques en cas de besoin. Pour la secrétaire générale dudit syndicat Asmaou Bah Doukouré, cette formation est d’amener ces travailleurs de maisons à connaître les marches à suivre si jamais ils sont confrontés à des difficultés à leur lieu de travail.

«  Nous en tant que syndicalistes, on forme ces travailleurs sur leurs devoirs appliqués et les conscientiser sur leurs droits.  Et s’ils ont des problèmes au service, on les forme pour savoir les voies de recours administratifs et juridiques à suivre pour régler leur situation. Depuis longtemps nous travaillons avec la sécurité à travers l’OPROGEM et la gendarmerie par le biais de la protection des personnes vulnérables. Vous savez les travailleurs de maisons, travaillent derrière leurs portes. Donc il est difficile de détecter leurs problèmes s’ils ne s’expriment pas. C’est pourquoi nous leur disons qu’ils ont des droits que les employeurs doivent respecter en leur donnant un salaire digne et décent », a martelé la secrétaire générale du Synem Guinée. 

Sous-lieutenant Sekou 2 Camara commandant de la  protection des personnes vulnérables à la gendarmerie nationale rassure. «  Le droit est fait pour tout le monde. La brigade spéciale, la police, l’OPROGEM nous sommes la porte d’entrée pour toutes ces victimes qui n’ont pas la possibilité de se défendre.  Elles peuvent nous saisir en dénonçant ce qui leur cause du tort.  En rappelant qu’ils mettront des numéros à la disposition des participants pour mieux les aider dans les démarches à mener »

 A souligné que cet atelier de formation se tiendra sur 3 jours au siège du Synem Guinée. 

Mathé Bah

Guinée/Education : Droit de réponse des diplômés du Maroc à Mohamed Djoubaté, Directeur de l’ONABE

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C’est avec une attention particulière que nous, étant parmi les anciens étudiants issus de l’enseignement franco-arabe et diplômés du Maroc, avons suivi votre intervention dans une émission sur… Nous avons été très choquées par vos propos absolument blessants et infondés, pour ne pas dire mensongères.

Dans cette émission, vous affirmez, avec mépris, que les étudiants issus de l’enseignement franco-arabe n’ont aucun niveau pour mériter une bourse d’études à l’étranger, vous affirmez que pour cette raison que les Marocains ne veulent plus d’étudiant franco-arabe. Pour illustrer vos propos vous prenez un exemple pratique concernant ces étudiants en Égypte. Dans cette même logique de justification, vous sortez des argumentations qui ne concerne plus la question de niveau d’étude, mais qui révèle que c’est tout simplement du mépris, vous dites que vous êtes là pour former des cadres et non des imams, en réduisant l’enseignement franco-arabe en une simple formation d’imam, c’est à la fois méprisant pour un parti de vos compatriotes, mais aussi ignorant du contenu de cette branche d’enseignement. 

C’est pourquoi nous avons décidé de répondre à ces allégations, séquence par séquence, afin d’informer nos compatriotes et nos partenaires étrangers et de rétablir l’honneur de ces Guinéens qui se battent de toutes leurs forces pour contribuer dans le développement national et lutter contre l’illettrisme dans notre pays.

La séquence 1 « …. Il faut qu’on prenne conscience de nos faiblesses et de nos lacunes, les 90% des professeurs d’Arabes aucun d’eux n’a son enfant dans les écoles franco arabe, ils sont tous dans le système français ».

 
Ici, vous insinuez que ces professeurs n’ont pas foi en l’école franco-arabe et que cela justifierait peut-être la mort de cet enseignement. C’est quoi le lien ? Dans ce cas, qu’en est-il des ministres et des hauts cadres qui ont tous leurs enfants inscrits dans les lycées et universités occidentales ? Et qui n’ont aucun enfant inscrit dans les lycées et universités guinéennes ? Cela, faut-il la fermeture des universités guinéennes pour cela ? C’est absurde de dire oui. L’intelligence commanderait à ce qu’on continue à améliorer l’école guinéenne, toute l’école guinéenne (franco-arabe comprise…) afin que celle-ci répondre au mieux à nos besoins.


Séquence 2 « 2010-2011. Je vous assure, il n’y avait que des déperditions jusqu’en 2011 et en 2012 quand nous sommes partis, les Marocains disent : ça vous fait perdre des places ; le franco-arabe ne peut suivre des cours ni en français ni en arabe, ils n’ont aucun niveau, nous ne pouvons pas les prendre en charge…. Il n’y a trop de déperditions aucun d’eux n’arrive à finir l’université, ils n’ont aucun niveau, il faut qu’on se remettre en cause »,

Permettez-nous de vous rappeler que votre mission au sein de ce département est axée sur la formation des fils et filles de ce pays sans aucune distinction de sexe ni de religion ni d’ethnie, chose d’ailleurs que vous avez foulé au sol. Car la position adoptée était d’écarter certains Guinéens pas simplement les arabophones.

En plus avant vous, de 2000-2012…. Les arabophones au Maroc étaient dans plusieurs universités marocaines, certains étaient au niveau de la licence, master ou Doctorat, vous êtes venu, en remplaçant Mme Gueye, avec une politique à clairement discriminatoire vis-à-vis des lauréats des écoles franco-arabes. Vous ignorez une seule chose, la période dont vous faites allusion a connu plusieurs détenteurs de doctorats au sein des arabophones au Maroc. En plus d’autres, sont venus des écoles franco-arabes pour continuer en Droit ou économie en français, ils sont tous sortis majeurs de leurs promotions. Nous détenons également cette statistique, pour prouver le contraire de vos propos mensongers.
Votre décision nous a galvanisé à plus d’un titre, nous avons compris qu’un ennemi est venu pour nous anéantir. Vous pouvez constater de vous-même de 97 à 2014 en suite jusqu’à nos jours, beaucoup des arabophones, sont sortis avec des diplômes de doctorat au Maroc. Nous pouvons vous donner une liste exhaustive par rapport à ces lauréats, aujourd’hui ces docteurs sont tous au service de l’Etat dans les universités guinéennes ou ailleurs. Nous vous laissons constater vous-même afin de vous rendre compte de cette grotesque mensongère.
La déperdition dont vous faites allusion ne ressemble pas à tous à les étudiants arabophones au Maroc, la preuve vivante est sur le terrain, nous relevons ces défis grandioses, nous sommes les seuls qui pouvaient rester pendant 5 ans ou plus sans bourse et sans pour autant abandonner les cours dans les universités ; nous avions eu cette conviction que les hommes comme vous ne souhaitent pas voir ce pays avancé avec la diversité linguistique, et surtout avec des dignes fils qui font honore à notre nation ailleurs.

À chaque fois que vous parlez de ce sujet, ceux qui connaissent bien la réalité se rendront compte du degré de l’ignorance que vous avez Monsieur le Directeur censé connaître tout, mais ne savent rien sur les étudiants à l’extérieur. À chaque fois que vous parlez de ce sujet, ceux qui connaissent bien la réalité se rendront compte du degré de l’ignorance que vous avez Monsieur le Directeur censé connaître tout, mais ne savent rien sur les étudiants à l’extérieur. 

Dans vos propos, vous avez mis un accent sur le faible niveau des élèves arabophones. À ce point, nous croyons bien qu’il faille regarder dans votre jardin, si vous n’avez pas le même souci de niveau que ces arabophones. Le problème de niveau en Guinée est commun, mais vu que les arabophones sont les orphelins pauvres de la nation, personne ne les défend, vous focalisez vos énergies sur eux, pour attiser votre haine en vue de compromettre leur cursus scolaire et universitaire. Dites-nous qu’avez-vous fait étant un responsable éducatif ? Avez-vous remonté un rapport pour faire une proposition de solution par rapport à ce fait ? Nous croyons bel et bien que cela ne vous ressemble pas, vu l’incapacité et la cécité administrative dont vous avez fait preuve dans ce département.

Séquance3 : « ce n’est pas le Maroc seulement pour les franco-arabes, je vous assure… Même en Egypte, ils ne peuvent pas étudier dans les universités… »


Alors là soit vous ignorez complètement le système éducatif égyptien, soit vous êtes dans votre logique de diffamation ou les deux à la fois. La quasi-totalité des étudiants étrangers en Égypte sont confrontés à ce problème, cela indépendamment de leurs domaines d’étude religieuse ou scientifique ou encore moins de leur niveau. Lorsque vous n’avez pas effectué vos études pré universitaire dans le système vous serez quasi-automatiquement rétrogradé, c’est un choix souverain et compatible avec leur politique éducative. Il faut donc comprendre que si l’Egypte était une destination pour les lauréats guinéens issus de l’enseignement classique (français) ils seraient frappés de la même manière, voir plus, et là votre discours n’aurait pas été le même.

Sequence4 , « je suis venu pour former des cadres et non les imams… C’est la ligue qui forme les imams. »

M. Dioubaté, nous avons honte à votre place. Ces propos sont indignés de votre fonction et d’une gravité particulière. Vous vous êtes enfermé dans cette bulle de haine, dans votre monde, c’est étude arabe, c’est imam, franco-arabe, c’est imam et rien de plus. Cette phrase rime avec l’arrogance, l’incompétence et le mépris vis-à-vis de ce métier noble pour tout bon croyant. Être imam est une fierté pour tous les Hommes de croyance. Peut-être sauf ceux qui rejettent comme vous Dr Dioubaté.

D’abord, vous êtes incapable de faire la différence entre la langue arabe et l’imamat, qui vous a dit quand dans les universités marocaines qu’on forme simplement des imams ? L’université a un programme spécifique pour former les cadres. Pour vous, tous ceux qui parlent l’arabe sont imams ? Une autre ignorance pour un administrateur à votre calibre !!!


Comprenez-vous que l’arabe est une voie de transmission de savoir ? Au même titre que le français, l’anglais, l’espagnol, le chinois, le russe et autre… Comprenez-vous que toutes ces langues sont capables de transmettre des connaissances, à la fois scientifiques et religieuses ? Il faut juste savoir que la particularité de la langue arabe réside seulement dans le fait que la prière islamique n’est dirigée qu’en langue arabe (sauf pour Nanfo bien sûr) c’est pourquoi dans la conscience collective toute écriture arabe est assimilé généralement au cornant ou autres livre islamique, mais cette ignorance devrait être celle de nos parents et grand parent qui n’ont pas eu la chance d’étudier, mais pas un haut cadre de l’enseignement supérieur.
Dites-nous est-ce que l’Etat a mis en place des disciplines scientifiques au lycée pour permettre aux étudiants arabophones, d’apprendre les sciences et les technologies dans ses domaines ? Votre méconnaissance du secteur a causé des dommages aux Guinéens, à cause de vous, la guinée a perdu et continue de perdre des formations de ses cadres, un changement est mieux à ce niveau.

M Doubaté, vous devriez reconsidérer votre position vis-à-vis de cette partie de l’école guinéenne, car il y a de vos compatriotes issues de cette partie qui font la fierté de notre pays a l’étranger, au-delà de la fonction que vous leur attribuerez uniquement. Il y a de vos compatriotes guinéens issues de cet enseignement qui sont aujourd’hui des banquier, senior-manager dans des banques d’investissement au Qatar (fofana oumar ) , d’autres sont experts internationaux en matière de maintien de paix et consultant des nations unies et qui ont redise des ouvrages de qualité et appréciés des spécialiste et qui donne enseigne la science politique dans des université guinéenne (Dr issiaka souaré), d’autres ont atteint on réussit avec brio à obtenir des haut diplôme dans les plus grande universités occidentales, en France , université Lyon (Mohamed Ramadan Dillo , docteur en science politique), Université Paris Assas (Therno Madiou Diallo, Master en relation internationale et Doctorant), Université Paris Descartes (sidiki camara, master droit public des affaire , master en politique publique et développement et doctorant ) dans les université marocaines (oumar sano, docteur en littérature arabe, Dr Mohamd lamine keita à l’université strasbourg,  Hassan Kanne, docteur en lettre moderne, étude menée sur les langues africaines précisément sur le N’KO ) en Angleterre et aux USA, Mansare Ibrahim titulaire de deux Master en économie et linguistique doctorant à l’Université Mohamed V Rabat cadre à la banque islamique  de Guinée Sans parler ces dizaines des docteures à travers  les universités Guinéennes dans tout le domaine …. Peu importe notre volonté, nous ne pouvons tout citer, mais nous croyons que nos compatriotes savent bien que vos propos ne sont pas fondés, ils savent que vous n’appréciez pas ce domaine d’enseignement, pourtant les principes de services publics vous commande à mettre de côté vos sentiments personnels et ne voir que l’intérêt général.

L’intérêt général voudrait que la bourse soit attribuée aux plus méritants des Guinéens sans aucune autre considération. Autrement dit, la bourse ne devrait pas être considérée comme une marchandise, or, nous savons bien que vous avez contribué à monétiser la bourse extérieure et donc détruire les enfants des citoyens pauvres. Si nous parlons de dysfonctionnements dans l’administration guinéenne, vous en êtes donc le prototype.
En tant que citoyen et intéressé, nous demandons aux autorités de transition de s’intéresser à cette question de bourse, il faut que ce service de bourse extérieur soit audité, sur le cas d’exclusion des lauréats issues de l’enseignement franco-arabe et sur la gestion générale de ce service, car l’enseignement franco-arabe n’est pas la seule victime de cette monétisation de la bourse extérieure.

Votre plan a échoué, car la vérité triomphera toujours, Dieu même est la vérité. Tenir des propos pour salir toutes ces personnes relève d’une bassesse impardonnable, d’une haine profonde. La Guinée a besoin de ceux qui peuvent unir les Guinéens pas ceux qui les divisent. C’est avec une très grande fierté que nous avons accepté cette formation en langue arabe dans ses différentes disciplines, pour participer pleinement au rayonnement de ce pays et nous l’assumons bien. Car les résultats prouvent à suffisance qu’aucun pays ne peut se développer économiquement et socialement sans cette diversité. 

Nous croyons en notre chance dans notre pays que nu aimons de nos cœurs, malgré votre haine et mépris, nous apporterons notre pierre à l’édifice.

Dr FADIGA Abdourahamane 

M. MANSARE Ibrahim

Conakry : La promotion « Guinée 50 » se forme sur les lois de l’administration publique(L025;L027)

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Les membres de la promotion « Guinée 50 » ont entamé une formation ce mardi 07 décembre. Cette formation est axée sur les lois 025 portant l’organisation générale de l’administration publique et 027 portant statut général des agents de l’Etat. Elle permettra aux participants de mieux connaitre leurs droits et devoirs dans leurs différents services.   

C’est une initiative qui s’inscrit en droite ligne avec la refondation de l’Etat prônée par Colonel Mamady Doumbouya, président de la Transition. Selon Alseny Conté, Trésorier de ladite promotion, des membres formés sur ces deux lois au cours de cette formation restitueront à leur tour à d’autres fonctionnaires.

« La promotion Guinée 50 veut aller loin. Et pour aller loin il faut maitriser les règles qui régissent l’administration publique guinéenne. C’est pourquoi nous avons pris l’initiative au cours d’une assemblée de financer notre propre formation  pour connaître les différentes lois qui régissent l’administration publique guinéenne. Et cette formation n’est qu’un début. Nous voulons former un pool de formateurs qui seront déployés dans tous les départements ministériels », a indiqué Alseny Conté .

« Vous savez nous avons de beaux textes mais qui ne sont pas divulgués. Donc nous nous faisons le devoir de pouvoir rependre ces lois au niveau des fonctionnaires. Qu’ils sachent de quoi il s’agit leurs droits et leurs devoirs. Donc si vous avez des lois qui régissent le fonctionnement et le statut du fonctionnaire ou des agents de l’Etat, il faut que le contenu de ce document soit connu des usagers. A certains endroits, nous constatons des dysfonctionnements dans l’administration parce que nous ne maitrisons pas tous les textes qui régissent le fonctionnement de l’administration publique guinéenne », a rajouté Mohamed Fatoumata Keita, président de la promotion Guinée 50.

L’atelier de cette formation a été ouvert par le Directeur Général de la Marine Marchande, Elhadj Cellou Garaya Diallo qui a félicité les organisateurs : « Je suis réconforté parce que c’est vous qui prenez cette formation en charge. C’est beaucoup réconfortant. Nous avons toujours opté à la marine marchande pour la formation des jeunes parce que le personnel guinéen est vieillissant. Et pour la relève, c’est vous qui devez développer le pays à la place de ceux qui vont à la retraite », a apprécié Elhadj Cellou Garaya.

Par la même occasion,  la promotion « Guinée 50 » lance un appel aux nouveaux fonctionnaires.

« Nous lançon un appel précieux surtout à nos amis fonctionnaires qui sont au compte des cabinets, qui ne sont pas encore affectés dans les directions techniques, d’approcher la coordination de la promotion Guinée 50 pour qu’on puisse lancer une formation adapté  à leur niveau, pour qu’ils comprennent avant d’être affectés ce qu’ils doivent faire dans ces directions », a appelé Koita.

Cette formation est prévue pour deux jours. Elle sera clôturée demain mercredi 08 décembre.

La Promotion « Guinée 50 » est composée de 11885 fonctionnaires intégrés à la fonction publique le 25 Août 2007 sur la base d’un concours national. Depuis la prise du pouvoir par l’armée, son objectif principal vise à assainir l’administration publique guinéenne et la promotion des cadres compétents.

Alhassane Camara