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Interview avec la presse locale : Là où col.Doumbouya a été hors sujet

Lors de son interview qu’il a accordée à la presse locale, le colonel Mamady Doumbouya est parti hors sujet face à une question qui lui a été posée par le journaliste Aboubacar Diallo. Visiblement, Colonel Mamady Doumbouya est hostile aux acteurs politiques. Une question qui portait sur la mésentente de toutes les structures de la Transition dans la répartition des quotas qui leur sont attribués, le président du CNRD s’est plutôt défoulé contre les partis politiques.

Journaliste : Cette charte justement M. le président prévoit les organes de la transition, parmi lesquels il y’a le CNT, on tend vers sa mise en place. Le processus de désignation des représentants des différentes structures devant aller au sein du Conseil National de la Transition, ce processus est enclenché avec le ministre de l’administration du territoire, mais le quota attribué à certaines structures semble faire débat. C’est le cas des partis politiques. Quel commentaire vous avez à ce sujet M.le président ?

Colonel Mamady Doumbouya: La république de Guinée n’est pas juste liée aux politiques. Je pense que vous avez les composantes de la société civile, bien attendu. Nous avons les religieux. Si vous regardez bien la charte de la transition, vous allez retrouver toutes les filles et fils dedans, mais je pense qu’on ne doit plus se focaliser uniquement que sur la composante politique. La Guinée n’a pas de problème sociologique. Vous savez que notre problème est uniquement politique. Et le CNRD, entend bien par ma voix, dit à tous les Guinéens que nous sommes tous ensemble. Il y a pas que les politiques en Guinée. Il y a d’autres Guinéens aussi qui ont leurs mots à dire.

En fait, la question du journaliste concerne le processus de désignation des représentants des différentes structures et les quotas qui leur sont attribués. Ce processus suscite des controverses entre les membres des différentes structures et les quotas sont jugés petits. Ce n’est pas que les politiques. Le cas des politiques a été pris pour exemple. Le constat est le même chez les religieux qui demandent deux places supplémentaires, au niveau de la presse où le syndicat et les patrons de la presse peinent à s’attendre; chez les hommes de culture, les acteurs de la société civile etc…

Kalil Camara, journaliste chroniqueur à la radio Nostalgie Guinée

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