Cet accident s’est produit dans l’après-midi de du mardi 16 Novembre 2021 au quartier Tata, commune urbaine de Labé. Abdourahim Barry apprenti mécanicien a perdu la vie après avoir été coincé sous un camion suite au glissement d’un cric.
Mamadou Alpha Diallo, le maitre mécanicien de la victime revient sur les faits.
« Je me suis déplacé pour aller vers la police centrale pour un besoin, directement mon téléphone a sonné et c’était mon ami. Dès que j’ai décroché, le second apprenti en larme m’a dit que le camion a coincé l’autre apprenti.
J’avais laissé le camion sur cale avant d’aller. Je leur ai laissé la consigne d’augmenter le système de freinage derrière et remonté les pneus. Ils ont monté les pneus de devant, c’est en arrière que le cric a glissé. Le jeune était sous le camion pour remonter le cric et le second était à côté pour engager le pneu. C’est là que le cric a glissé et le camion a coincé le jeune. C’est sur la tête qu’il s’est cogné », a expliqué Mamadou Alpha Diallo le maître mécanicien de la victime.
De Labé, Boubacar Garki Diallo pour Kalenews
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Labé : Un apprenti mécanicien périt sous un camion stationnée dans un garage à Tata
Boké: les femmes de Kolaboui manifestent aussi contre le délestage en courant électrique
Le syndrome des femmes de Kamsar se transporte dans la sous-préfecture de Kolaboui ce mercredi matin. Ces femmes de cette ville carrefour située à 22 kilomètres de la commune urbaine de Boké ont enclenché cette manifestation contre le délestage du courant électrique la nuit dernière.
Tôt dans matinée de ce mercredi, elles ont repris leurs mouvements en scandant ‘‘nous voulons le courant 24h/24 ”
L’autre information principale, ces femmes ont laissé entendre qu’elles prendront de force, le groupe électrogène de la sous-préfecture de Kamsar qui serait déjà en route en provenance de Conakry, car disent-elles, elles vivent les mêmes réalités.
Pour l’heure, la route nationale N3 reste bloquée au niveau de la barrière. Elles comptent rester jusqu’à leur satisfaction.
Rencontré à la commune, le maire Ansoumane Zito Coumbassa se dit surpris de cette grève alors que la jeunesse et lui-même ont pris l’engagement de surseoir pour le moment à tout mouvement de grève depuis la dernière qui avait coûté la vie à un jeune d’une vingtaine d’années.

Cependant, il souhaite rencontrer les femmes grévistes pour tenter de les calmer, avant d’informer qu’en début du mois de janvier kolaboui aura l’électricité du barrage Souapiti.
Hassatou Lamarana Bah
N’zérékoré :Une maison et son contenu partis en fumée
Cet incendie s’est déclaré dans l’après-midi de ce mercredi 17 novembre 2021, dans le quartier Kpangana au domicile l de Jacob Lélano, plombier de son état. résident au quartier Kpangana. Sur place, des témoins évoquent un court de circuit.
Larmes aux yeux, Louise Lélano la fille du propriétaire des lieux, revient sur les circonstances dans lesquelles le feu a pris leur domicile.
« J’étais à la recherche de l’eau à la pompe lorsque le courant s’est déclaré derrière. Il n’y avait personne à la maison. C’est le courant du quartier qui a causé l’incendie. Il y’avait beaucoup d’objets importants à la maison. Tout est parti en fumée, sauf les habits de mon père seulement qu’on pu récupérés », a-t-elle laissé entendre.
Un voisin déplore l’indifférence de certains jeunes du quartier.
« A mon arrivé, j’ai trouvé déjà la maison dans les flammes. Ce qui m’a fait mal j’ai trouvé les jeunes entrain de filmer. Je leur ai dit au lieu de filmer essayons d’envoyer de l’eau, on va chercher à éteindre le feu avant l’arrivée des sapeurs pompiers. Ce qui fut fait. Quelque temps après les sapeurs pompiers sont venus. C’est vraiment pitoyable », témoigne Fodé Traoré.
Ces dernier temps, le courant électrique cause d’énormes dégâts dans la ville de N’zérékoré. Le dernier cas à date, c’est le 26 septembre dernier où une partie du grand marché avait été ravagé.
De N’zérékoré, Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional Kalenews.org
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Niger: une vingtaine de civils tués lors d’une attaque dans l’ouest du pays
Au Niger, les terroristes ont frappé Bakorat, à l’ouest de la préfecture de Tillia, dans le nord de la région de Tahoua. Des jihadistes à moto ont fait irruption, mardi 16 novembre en début d’après-midi, dans un campement nomade gardé par des jeunes du comité de vigilance. Une vingtaine de civils ont été tués. Les forces de défense sont à leur recherche.
C’est autour du puits nomade de la vallée de Bakorat, au nord-ouest du Niger, que des jihadistes du groupe État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) à moto ont surpris des jeunes du comité de vigilance. Les combats entre les terroristes et les jeunes qui gardaient leurs troupeaux ont été violents.
Un détachement de la Garde nationale parti en renfort n’a pu que constater les dégâts. En attendant un bilan provisoire officiel, des sources locales parlent d’une vingtaine de civils tués dans cette vallée qui regorge d’eau et de pâturages. En mars dernier, près de 130 personnes avaient été massacrées par des jihadistes à moto dans cette région.
Selon des experts en sécurité, la vallée de Bakorat est un couloir de passage par excellence de tous les trafics en provenance du Mali et en partance pour l’Europe via la Libye, ou en partance aussi pour le Proche-Orient via l’Égypte et le Soudan. Les terroristes et les narcotrafiquants ne veulent donc aucun témoin gênant.
C’est la raison pour laquelle le Niger et ses partenaires ont massé des milliers de soldats dans cette zone. Des bataillons de l’armée sont présents à Tillia, Tassara et Tahoua, sans compter les forces spéciales du centre d’entraînement construit récemment par la coopération avec l’Allemagne. Ce centre, en plein cœur de l’Azawak nigérien, est également doté d’une piste d’atterrissage.
Avec RFI
Damaro et Albert Damantang s’engagent à présenter des excuses publiques au journaliste MC
Finalement Amadou Damaro Camara et Albert Damantang Camara, ne comparaîtront pas ce mercredi 17 novembre devant la justice guinéenne. Le journaliste Mohamed Camara qui porté plainte pour agression s’est désisté, suite à une médiation de Dr Sékou Koureissy Condé.
Toutefois, précise le principal concerné, les deux cadres du RPG s’engagent à lui présenter des excuses publiques par écrit.
« Bien avant cette décision Dr Koureissy Condé avait pris son bâton de pèlerin pour réconcilier les deux parties à travers une médiation auprès de mon avocat, dans laquelle il s’est engagé lui-même. Finalement il est parvenu à trouver un consensus entre les deux parties. En répondant à un principe du syndicat de la presse qui dit que quand un journaliste porte contre quelqu’un pour violence dans l’exercice de son métier, en cas de désistement suite à un arrangement que les prévenus présentent aux journalistes des excuses publiques. Demande à laquelle le médiateur a accédé en nous informant hier qu’ils vont accéder à ce principe ce mercredi 17 novembre 2021. D’ailleurs une rencontre est prévue au siège du parti aujourd’hui même afin que le bureau politique du RPG AEC puisse statuer dessus », explique Mohamed Camara.
Face aux rumeurs qui laissent croire que le journaliste a abandonné sa plainte contre Amadou Damaro Camara et Albert Damantang Camara, en échange de quelque chose, Mohamed Camara, répond :
« Ceux qui le disent peuvent contacter Dr Koureissy Condé pour en savoir plus sur le retrait de ma plainte. Je n’ai absolument rien caché car il n’y a jamais eu d’arrangement sur la base de quoi que ce soit. Mieux, toute la négociation a été menée avec le secrétaire général Sékou Jamal Pendessa, lui aussi peut être une source de clarification à l’intention de tous ceux qui pensent à cette hypothèse. Il sait tout ce qui s’est passé pendant tous ces jours de négociation. Jamais il n’a été question d’argent dans cette affaire car ce n’était pas la démarche visée par ma plainte. Et ma plainte n’était dans l’intention d’avoir de l’argent ».
Pour conclure Mohamed Camara dit plutôt « à travers cette plainte j’ai voulu envoyer un message aux bourreaux de la presse afin que d’autres journalistes soient de la même chose. J’ai déjà été victime mais il fallait montrer à ces acteurs politiques qu’ils doivent traiter les journalistes avec respect et considération ».
Mohamed Barry
Conakry : Alahoudine Barry, un membre de 518, arrêté après son passage à la RFI
Alahoudine Barry, douanier et membre de 518, un groupe de jeunes recrutés par Alpha Condé, a été arrêté mardi par le haut Commandement de la gendarmerie nationale. Cette arrestation intervient après sa sortie dans une émission de RFI où il a révélé « ce n’est pas à cause du troisième mandat qu’il y’a eu coup d’Etat en Guinée ».
Dans son intervention, le chef de la cellule de ciblage des douanes de l’aéroport de Conakry, a accusé le Colonel Doumbouya d’être « un acteur majeur de ceux qui ont sécurisé le processus de la révision constitutionnelle ».
Cette sortie de cet officier paramilitaire, ne serait pas appréciée par les nouvelles autorités.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
Répartition des 15 sièges des partis politiques au CNT : Ibrahima Telico Barry fait des propositions
Dans une interview accordée à notre rédaction, le président du Collectif Agissons Autrement s’est exprimé sur des questions d’actualité. Ibrahima Telico Barry porte un regard sur la transition en cours. Sur la question épineuse relative à la répartition des quotas entre les partis politiques, cet activiste a fait des propositions.
Kalenews : Quel est votre constat actuel sur la transition en cours ?
Ibrahima Telico : Depuis la matinée du Dimanche 05 Septembre 2021, avec la prise du pouvoir par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) dont à sa tête le Colonel Mamady Doumbouya, la République de Guinée traverse une transition sans précédent de son histoire sociopolitique et institutionnelle. Pour le moment, je constate comme tous les guinéens une certaine harmonie apparente entre les nouvelles autorités et la population mais une discorde totale entre les acteurs des différentes composantes de la nation pour la désignation des membres du futur CNT.
Chaque pouvoir fait ses hommes et chaque pouvoir fait à la fois des heureux et des malheureux. On ne peut diriger innocemment. Faire un choix c’est déjà discriminatoire et définir des critères c’est aussi éliminer des individus. Aujourd’hui, en suivant les différents débats contradictoires, relatifs au CNT, j’ai des inquiétudes : la représentativité de certaines composantes, le choix de certains individus qui doivent siéger et les missions qui devraient être les leurs, le nombre de places accordées à certaines entités, l’idée que les gens ont du CNT… et j’ai peur que cet organe ne soit une épine pour la transition.
Le Président du CNRD a procédé à une vaste mise à la retraite des Officiers de la police. Quel est votre avis sur le limogeage du Général Ansoumane Camara Baffoe, ancien Directeur National de la Police et Fabou Camara, ancien Commissaire Central de la Police Judiciaire ?
Amener certains officiers de la police à faire valoir leur droit à la retraite est une chose et vouloir ramener le débat sur la personne de M Fabou Camara ou du Général Ansoumane Camara en est autre. C’est seulement dans notre pays, avec toutes les potentialités dont nous disposons, que la retraite est perçue comme un deuil ou une sanction, dans certains pays, elle est célébrée car c’est un droit. D’ailleurs j’exhorte les nouvelles autorités à revaloriser le traitement accordé aux retraités car dans notre pays, faire valoir son droit à la retraite c’est aussi plonger dans la misère, la mendicité, le déshonneur, l’humiliation, l’isolement…
Quant à Fabou et Ansoumane, c’était des exécutants. Etant foncièrement attaché aux valeurs républicaines, je m’abstiens à tout commentaire dans l’exercice de leur fonction et laissons la justice faire son travail surtout que les victimes des dernières manifestations sociopolitiques réclament justice.
Une question me taraude l’esprit et j’espère que les Sylla sauront me satisfaire. Pourquoi à chaque avènement sociopolitique, les Camara sont-ils indexés? Mdr
Qu’est-ce que vous avez retenu de la dernière rencontre du ministre de l’administration du Territoire et les leaders politiques ?
Le département de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation est l’interlocuteur direct des partis politiques et des organisations de la société Civile et vu la transition et le contexte sociopolitique, cela est tout à fait normal et il y en aura beaucoup de rencontres.
Quant à la question relative aux 15 places accordées aux différents partis politiques, j’exhorte le Ministre Mory Condé à bien vouloir se référer à la situation des partis politiques à la veille de l’avènement de 05 Septembre 2021 et à repartir comme suit :
– Mouvance Présidentielle : 5 Places;
– L’Opposition : 5 Places;
– Les Parties qui se réclament du Centre : 3 Places;
– Le Cadre de Concertation des Filles et Femmes des Partis Politiques : 1 Place; et
– Le Forum National des Jeunes des Partis Politiques : 1 Place
Comment avez-vous aperçu l’expulsion de Damaro au domicile qu’il occupait depuis près de 41 ans et votre avis sur la récupération des domaines de l’Etat envisagée par le CNRD ?
Un autre Camara mdr! Par contre, c’est un papa. La récupération des domaines de l’Etat est une bonne chose en soi mais il faudrait que cela y va avec la forme.
Aujourd’hui, C’est l’Honorable Damaro, Président de l’Assemblée Nationale, qui se retrouve dans cette situation humiliante au vu de la fonction qui était la sienne et demain un autre dignitaire pourrait se retrouver dans la même situation et d’ailleurs je profite de l’occasion pour exhorter les nouvelles autorités à prévoir des textes pouvant garantir un traitement de faveur à certains cadres ayant occupés certaines fonctions honorifiques et cela pourrait s’inscrire dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Que pensez-vous de la nomination d’un envoyé spécial, Ibn Chambas, par la CEDEAO pour faciliter la transition en Guinée. Et la réaction du CNRD à cette nomination ?
La CEDEAO, en sa qualité d’organisation sous régionale, est dans son droit de désigner des personnes pour accompagner la transition et je pense que le problème réside sur le choix de la personne désignée. Avec l’interview du Président de République, les nouvelles autorités sont réceptives à tout appui pouvant conduire à des élections transparentes dans notre pays.
Alhassane Camara
Un cyclone qui engloutit les oubliés de la lutte et les victimes d’une fausse alternance miroitée (Mohamed 2 Kallo)
Le temps passe, les évènements se succèdent, aucun peuple n’est à la marge de cette théorie, ils suivent tous ce rythme qui les permettent d’écrire leur propre histoire. La nôtre se justifie par les profondes mutations et bouleversements souci-politique que notre pays a enregistré au cours de ces dernières années dont les plus marquants sont composés par le double scrutin (législatives et référendaires) qui ont doté notre pays d’une Assemblée nationale légale, une nouvelle constitution qui a donné naissance à la 4ème République. Et l’élection présidentielle qui a promu le prof ALPHA CONDE pour un nouveau mandat dans la 4ème République d’une part, d’autre part le coup d’état du 5 septembre 2021 conduit par le groupement des forces spéciales GFS regroupées au sein d’un comité dénommé CNRD.
En effet, la pluralité de ces événements ont considérablement enrichi l’histoire socio-politique de notre pays, c’est pourquoi je me donne le donne le devoir d’en faire une tribune.
Je fais pas cette tribune pour faire le bilan du régime Condé qui est toujours source de polémique ou apporté un jugement sur le début du CNRD, je le fais pour parler de ces moments au cours desquels toutes les classes et les couches se sont mobilisées dans une lutte accentuée sur la constitution entre deux groupes de citoyen, l’un pour l’alternance et l’autre pour la modification de la constitution, ce qui était une preuve de la liberté d’expression et l’avancée de la démocratie dans notre pays.
À cet effet, Les hommes de métiers, les intellectuels, la classe politique, les jeunes voir même des journalistes ont tous participer à ce débat en tenant compte de leur intérêt. après ces processus électifs. Le 5 septembre les guinéennes et guinéens fusent partagés entre la joie et chagrin suite au renversement du régime Condé, pour certains l’obstacle est parti, pour d’autres le MESSI est parti ces cries et joies étaient l’œuvre des oubliés et les victimes de l’alternance miroitée
Parlant des oubliés et des victimes de l’alternance miroitée, Je pense à ces jeunes et femmes , qui ont osé défier mordicus, une machine de dupe, qui a su à un moment donné se saisir de l’émotion populaire. Une saisine qui a fait reculer beaucoup de cadres qui ont préféré faire le double jeux auprès du président que de le soutenir ouvertement et ceux qui ont bravé toute interdit pour exprimer leur désaccord face à ces situations.
Le 5 septembre, le CNRD mît fin à tous évènement,en ouvrant une nouvelle page de notre histoire plein d’espoir mais aussi d’incertitudes, entre ces deux sentiments, qui par intelligence pourra prédire l’avenir de notre pays dans les mains d’un comité dont les membres ne sont pas connu ? Wait and see.
Mohamed 2 Kallo
« Syli national, une fierté à l’agonie » (Mathé Bah)
Les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 ont prouvé à suffisance que le mal qui sommeille en cette équipe nationale est profond. Le bilan est à la fois honteux et inquiétant. Malheureusement cette gêne ne frappe que les férus du ballon rond. Comment une équipe sans âme, cancérisée, coronavirussée et ebolatisée peut-elle continuer à garder certains joueurs en son sein et un staff technique aux déboires interminables ? Ce syli est une catastrophe bercée par ses décideurs incapables de mettre fin à l’hémorragie.
Le temps n’est-il pas venu de dire que trop c’est trop ? Imaginez, la Guinée troisième de sa poule derrière la Guinée ‐Bissau avec 4 petits points. Dites-moi où est passé l’orgueil du Syli qui faisait vibrer le peuple de Guinée ? Pourquoi ce malaise si profond dans ce onze national, alors que l’Etat se saigne à chaque sortie de cette équipe ? Pourtant, le pays manque de tout et que ces dépenses faites pour ces guerriers en carton auraient servi à bien de choses pour les citoyens Guinéens.
Je rappelle qu’on ne s’improvise pas entraîneur, revivez les matchs de Conakry face aux Bissau ‐ Guinéens et aux Marocains pour tirer des enseignements. Force est de reconnaître qu’après le fiasco d’Égypte en 2019, le Tsunami risque d’avaler cette équipe et sa délégation en 2022 au Cameroun lors de la CAN. D’ici là on peut bien tenter un coup de balai, afin de pouvoir faire une coupe d’Afrique des nations de football très honorable avec un entraîneur qui vit et respire le football. D’autres pays l’ont réussi et le nôtre pourrait bien le réussir à condition qu’une décision soit en urgence prise pour le bonheur de ceux qui ne jurent que par ce sport roi.
Mathé Bah
L’Afrique et la situation libyenne : Le bilan du panafricanisme contesté ? ( Par Ali Camara)
Le panafricanisme devrait être un comportement, au-delà un état d’esprit, parce qu’à la vérité l’Afrique est un grand continent, mais nos États – pris singulièrement – sont insignifiants sur la scène internationale. L’unité des pays africains ne se présenterait-elle pas dans ces conditions comme l’alternative la plus crédible? Au moment où la majorité de ces pays sont en réalité des micros-Etats dont le budget annuel a du mal à dépasser les 5 milliards de dollars américains, il est tout de même clair que les pays africains peineront dans ce statu quo à faire ne serait-ce qu’un semblant de décollage économique réel, quand on sait la convoitise des grandes puissances. Mais malheureusement le Panafricanisme est galvaudé par nos politiques. Il est devenu un effet de mode, et surtout une superbe arme électorale, en réduisant dans un populisme honteux les aspirations de nos populations pour des marchandises.
Aujourd’hui par exemple, les médias occidentaux font de la candidature de Saïf al-Islam Kadhafi, le fils du guide « africain » Mouammar Kadhafi un grand événement. Peut-être qu’ils n’ont pas tort pour ce qui est de la vision du monde occidental de la situation. Pour nous jeunes africains, cela est un non-événement, même à supposer qu’il remporte ces élections. Non pas parce que cette candidature serait mauvaise en soi, mais par ce que jusque-là encore les pays africains n’ont pas encore compris la nécessité du combat de l’unité africaine. Et si ces africains ont été incapables de protéger Kadhafi qui leur a tout donné ou presque, seront-ils là quand il faudra protéger son fils ? Chez nous en Guinée, les Kpèlè racontent que si la femme fertile a été renvoyée, ce n’est pas la femme stérile qui sera chouchoutée. La Libye est devenue ce pays aux destinées plus incertaines, avec un État qui doit faire preuve de son existence.
Quand on pense aux différents fronts de Mouammar-Kadhafi et sa résilience pendant autant d’années, en faisant la comparaison avec l’immobilisme des dirigeants africains, surtout subsahariens, trop souverainistes et immobiles au même moment, on s’imagine que nous les Panafricains ont encore du chemin à faire. Pour ce que cela peut induire pour nous autres de la nouvelle génération, on se rappellera que même le père du Panafricanisme « moderne » , Nkrumah a été renversé du pouvoir, et que seule la Guinée lui a ouvert le bras et le cœur avec le respect qu’il méritait jusqu’à sa mort en Roumanie. C’est cela les réalités de l’Afrique : Nos dirigeants sont pour la majorité loin de nos préoccupations et ceux qui le sont doivent faire face à l’adversité des intérêts antagonistes et la traîtrise des ennemis intérieurs.
La solution immédiate, c’est d’arrêter de voter pour l’ethnie ou la religion, opter pour les programmes politiques, et se battre pour imposer les résultats des urnes où que nous soyons en Afrique et quelques soient nos désaccords avec ces élus. Un Président réellement élu sait qu’il a des électeurs, des populations à comprendre et des engagements à respecter. Mais un Président imposé n’obéit qu’aux personnes et lobby qui l’ont porté au pouvoir.
Ali Camara





