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Manifs du RPG : « Il y a eu un malentendu, nous prenons acte de la réaction du FNDC …»

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Le porte-parole du Gouvernement s’est exprimé ce lundi sur l’interdiction des manifestants du RPG arc-en-ciel exigeant la libération de l’ancien président Alpha et  la réaction du FNDC à cette interdiction.

Parlant du premier, Ousmane Gaoual Diallo dit qu’il y a eu un malentendu.

« C’est vrai qu’il y’a eu malentendu entre ceux qui voulaient faire la manifestation et ce qui s’est passé. C’est toujours malheureux lorsque la violence même légitime s’invite dans le débat des Guinéens parce que ça rappelle des mauvais souvenirs. Mais est-ce que dans le contexte actuel des gens peuvent se lever comme ça pour dire que je fais ça demain ? Tout n’est pas à terre, les institutions sont là, les autorités aussi. Je pense qu’il y’a des démarches qui n’ont pas été faites. Est-ce que vous savez si cette intervention n’est pas une demande interne du parti? », a-t-il laissé entendre tout en saluant l’intervention pacifique, selon lui, des forces de l’ordre.

« Deuxièmement il faut se féliciter que cette intervention ait été faite dans les normes et qu’on n’ait pas déploré de blessés ou de morts », dit-il dans Mirador.

Quant à la réaction du FNDC, le porte-parole du gouvernement dit ce qui suit :

« Le FNDC est dans son rôle, c’est un régulateur de conscience et c’est important de les entendre s’exprimer là-dessus. C’est une organisation qui est là qui agit et que les Guinéens connaissent et qui agit selon ses textes. Nous, nous prenons acte et nous essaierons dans la mesure du possible d’agir toujours dans le respect de la dignité humaine ».

Par la même occasion, Ousmane Gaoual Diallo s’est prononcé sur l’état de santé de l’ancien chef de l’Etat.

« Je ne rencontre pas l’ancien président quotidiennement mais le temps que j’ai pu le voir il était en forme. J’ai connu le président Alpha Condé dans les années 80. Il n’est pas en prison c’est lui qui décide aujourd’hui qui est ce qu’il veut rencontrer. C’est pourquoi nous l’avons mis dans une résidence », conclut-il.

Mansaré Naby Moussa

Mali: la Cédéao exige le maintien des élections en février et menace de nouvelles sanctions

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Réunis ce dimanche 12 décembre en sommet ordinaire à Abuja, au Nigeria, les chefs d’États de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont, sur la situation du Mali, exigé à l’unanimité le maintien des élections pour le 27 février prochain. L’organisation sous-régionale menace de se prononcer sur de nouvelles sanctions en janvier 2022 si la situation n’évolue pas. Ces conclusions étaient très attendues à Bamako et font réagir les partis politiques.

Dimanche 12 décembre, la Cédéao, qui a suspendu le Mali de ses instances, continue de maintenir la pression sur le pays, sans toutefois prononcer un nouveau régime de sanction. Les neufs chefs d’États présents ont affiché leur unité et leur fermeté, rapporte Serge Daniel, envoyé spécial à Abuja. « Ils ont souhaité qu’au plus tard fin décembre 2021, on puisse avoir des actions encore plus précises et concrètes qui soient réalisées et qui montrent que nous sommes dans une dynamique d’avoir des élections en février 2022 », a déclaré Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Cédéao.

Déjà sous sanction individuelles mais aussi institutionnelles – le siège du M ali à la réunion est resté par exemple vide –, Bamako s’expose à des sanctions additionnelles « début janvier 2022 » si les lignes ne bougent pas, ajoute par ailleurs le président de la Commission. Un avertissement mais pas de sanction ; une décision qui relève du pragmatisme pour Jeanmille Bittar, porte-parole du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) et proche des autorités actuelles.

« Les autorités et la Cédéao savent qu’à partir de janvier, elles auront un chronogramme, explique-t-il à Kaourou Magassa, notre correspondant à Bamako. Et si elles décident de durcir le ton en janvier, ça risque d’aller à la casse. C’est comme en Guinée, nous sommes dans une logique de reconstruction. Si cette Cédéao veut aider le Mali, on doit multiplier les efforts pour rétablir la sécurité. »

« Amorcer le retour vers un ordre constitutionnel »

Le M5-RPF prône un prolongement de la transition. À l’inverse, Amadou Koïta, président du Parti socialiste et membre du regroupement des partis politiques pour une transition réussie, réclame le respect des engagements du pays et des élections en février. Il « demande au président de la transition de tout mettre en œuvre pour ne pas aggraver la situation actuelle et amorcer le retour vers un ordre constitutionnel ».

Pour Amadou Koïta, le pays est déjà sanctionné par la gravité de la crise sécuritaire et le nombre de victimes qui en découle : « Si d’autres sanctions s’ajoutent, le pays sera dans une situation apocalyptique. »

Une délégation de la Cédéao se rendra en principe bientôt à Bamako pour faire officiellement passer les messages annoncés dimanche.

Avec RFI

Ousmane Gaoual : « L’essentiel pour nous c’est de donner un calendrier qu’on peut respecter…»

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La CEDEAO a tenu son 60ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernements ce week-end. Au centre des débats, les questions liées à la transition en Guinée et au Mali.

L’institution sous-régionale exige des Etats de la transition d’organiser des élections pour rétablir l’ordre constitutionnel.   Si les autorités maliennes se sont engagées à donner un calendrier électoral d’ici fin janvier 2022, les autorités guinéennes restent encore muettes sur ce sujet.

Interrogé à cet effet, Ousmane Gaoul Diallo, porte-parole du gouvernement, estime que la CEDEAO comprend ce qui explique la situation guinéenne après le non respect du premier délai imposé au Mali.

« Il faut se féliciter de l’activisme des responsables des négociations à commencer par le président le colonel Mamadi Doumbouya, le premier ministre et le ministre des affaires étrangères qui n’ont ménagé aucun effort pour arriver à dissiper un certain nombre de malentendus qui persistaient avec la CEDEAO. Déjà de ne pas avoir à des sanctions renouvelées c’est une très bonne chose qu’il faut saluer. Deuxièmement le fait qu’il n’y ait pas encore de calendrier, nous comprenons que cela suscite une inquiétude au sein de la CEDEAO mais en même temps je crois qu’eux aussi comprennent la nécessité d’aller par la pédagogie en incluant tous les acteurs pour éviter d’avoir des calendriers prises sous le feu de la pression interne ou externe et qui ne tiennent pas la route », dit le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire dans Mirador.  

« L’essentiel pour nous c’est de donner un calendrier qu’on peut respecter et non donner une date seulement pour satisfaire les besoins immédiats et dans la durée et ne pas arriver à  respecter le contenu de cela. Nous voulons que les Guinéens s’accordent sur le contenu de la transition. Et comment arriver à cela lorsqu’un organe comme le CNT n’est pas encore mis en place ? Il est donc de notre devoir d’emmener nos partenaires de la CEDEAO à comprendre le processus poursuivi en Guinée et qui tient compte de la réalité des 10 ans qu’on a vécu en Guinée », laisse entendre le porte-parole du gouvernement de la Transition en Guinée.

Les autorités guinéens annoncent tout de même la mis en place du Conseil National de la Transition d’ici fin décembre.

Hady MINTHE

Conakry : La cour d’appel se prononce sur la mise en liberté de Ousmane Gnelloy ce lundi

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La cour d’appel de Conakry se prononcera ce lundi 13 décembre sur la requête de mise en liberté de Ousmane Gnelloy. L’audience avait été envoyée à huitaine la semaine dernière, pour raison de santé du premier président de la Cour.

Pour rappel, Ousmane Gnelloy Diallo a été condamné à deux ans d’emprisonnement par cette cour pour « menaces de mort » et « injures publiques » à l’encontre de Kadiatou Biro Diallo, fille de l’ancien président de l’Assemblée Nationale El Hadj Boubacar Biro Diallo. Il a engagé un pourvoi en cassation contre cette décision. En attendant la décision de la cour suprême, la défense a adressé une demande de mise en liberté à la cour d’appel.

A suivre…

Mali: Assimi Goïta s’engage à présenter un calendrier électoral d’ici fin janvier 2022

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Dans une correspondance adressée au Président de l’institution par le chef de la transition malienne, le Président Assimi Goïta, s’engage à présenter un calendrier électoral d’ici fin janvier 2022. Il justifie ce retard par la nécessité de se retrouver pour « crever l’abcès de certaines plaies ».

« La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme détaillé », affirme-t-il dans ce courrier de deux pages obtenu par l’AFP.

Syli National : Kaba Diawara confirmé sélectionneur

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C’est désormais officiel, Kaba Diawara est le nouveau sélectionneur du Syli National. Jusque-là interimaire, l’ancien attaquant du PSG a été confirmé ce samedi par le ministère de la jeunesse et des sports et le comité de normalisation.

Selon nos confrères de Foot224, Kaba Diawara a paraphé un bail de trois mois et bénéficiera des mêmes conditions salariales que Didier Six soit un montant de 30.000 euros le mois. Il va ainsi conduire le Syli à la CAN et une évaluation de son travail sera faite après la compétition avant de déterminer la suite à donner à la collaboration entre le technicien et la sélection guinéenne.

À rappeler que le Syli est logé dans le groupe B en compagnie du Sénégal, Malawi et Zimbabwe.

Yagouba Diallo

Le FNDC condamne l’interdiction des manifestations pour la libération d’Alpha Condé

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Ce samedi 11 décembre 2021, une manifestation organisée par des militants du RPG arc-en-ciel au siège du parti pour réclamer la libération de l’ancien Président Alpha Condé a été dispersée à coup de gaz lacrymogènes par des services de sécurité.

La Coordination Nationale du FNDC désapprouve cet acte répressif qui viole la charte de la Transition et invite le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) à garantir l’exercice des libertés publiques en toute circonstance.

Le FNDC demande la libération sans conditions de toutes les personnes interpellées en lien avec cette manifestation.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !

Conakry, le 11 décembre 2021

Banakoro : Elèves et enseignants mobilisés pour remercier le proviseur mis à la retraite

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Après 40 ans de service, Ansoumane Kourouma, jusque-là proviseur du Lycée Général Sékouba Konaté de la sous-préfecture de Banakoro,  est appelé à la retraite. Pour le remercier et le féliciter pour son travail, élèves et enseignants ont organisé un carnaval géant ce samedi 11 décembre.

Massivement mobilisés avec le slogan « merci proviseur du service loyal rendu à la nation », élèves et enseignants ont témoigné du bon travail de l’homme.

Karamo Traoré, depuis Banakoro

La maison ‘’Tabaro Production’’ de Fodé Baro présente une adolescente artiste avec son single

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 L’artiste Fodé Baro s’engage à accompagner les jeunes artistes afin de promouvoir la culture guinéenne. A travers sa maison, Tabaro Production, l’agitateur décide de produire les jeunes qui ont pour rêve la musique. Ce samedi 11 décembre, le concepteur de la chanson  Donsoké a présenté une adolescente artiste avec son sigle et son clip intitulé « Ainsi Va  la Vie ».

 La sortie de cette musique qui a inauguré la Maison ‘’Tabaro Production’’ est prévue dans l’après-midi de ce samedi. Dans sa musique, l’artiste  Binta Yaye Sylla rend hommage à son frère défunt.

« Je suis triplée.  Depuis que mon frère est décédé, je me suis dit que tout ce que Dieu fait est bon. On n’y peut rien. C’est là est venu le titre ‘’Ainsi va la Vie’’. Depuis l’enfance j’aimais chanter, j’aimais écouter les musiques… », a fait savoir l’artiste.

L’agitateur Fodé Baro  croit au talent de  Binta Yaye Sylla. C’est pourquoi il a décidé de l’accompagner.

« Cette fille, sa maman est venue me voir que sa fille a un rêve. Elle veut faire  de la musique. J’ai demandé si elle a déjà chanté, elle m’a dit non. Parce que quelqu’un qui n’a pas chanté, le faire chanter c’est des problèmes. Mais quand je l’ai mise au test, j’ai vu que la voix est là, elle a quelque chose. Il faut mettre ça en valeur. C’est comme ça je l’ai produite et j’ai fait le clip et tout », indique Fode Baro.

 « L’art ce n’est pas l’âge et j’ai vu qu’elle a du talent et est très jeune mais quand vous écoutez sa voix, vous ne pouvez pas croire que c’est elle parce qu’elle a été travaillée par des professionnels qui ont cherchés les vraies gammes », a-t-il rajouté.

L’adolescente artiste a pour ambition d’imposer sa marque. « J’aimerais bien faire ma propre marque », a-t-elle annoncé.  

Pour avoir la qualité musicale, Fodé Baro demande aux artistes guinéens de se rendre à la Maison ‘’Tabaro Production’’. L’artiste producteur envisage d’organiser également un « Salon de Musique »   en 2022.

Alhassane Camara   

N’zérékoré: Les forces de l’ordre  ont fait irruption au siège du RPG Arc-en-ciel

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Les militants et sympathisants du RPG arc-en-ciel ont été sommés de quitter leur siège situé au quartier KPama 2. Ils étaient venus très tôt ce samedi matin dans l’intention de tenir une assemblée générale qui devrait être suivie d’une déclaration pour exiger des nouvelles autorités du pays de libérer leur leader Alpha Conde. C’est aux environs de 11h que les forces de l’ordre ont fait irruption dans la salle de réunion leur demandant de quitter les lieux.


Finalement, c’est en pleine rue non loin de leur siège que Mory Moko Kaba, le porte a livré le contenu de ladite déclaration.

« Le RPG Arc-en-ciel et ses partis alliés soucieux de la paix dans notre pays, a observé cette réalité sans aucune protestation dans les rues, dans la capitale et dans tout le pays. Mais fort malheureusement, malgré cet esprit qui a toujours caractérisé le RPG ARC en Ciel et ses alliés, nous constatons que notre champion le professeur Alpha Condé est toujours détenu et privés de ses droits. C’est pour cette raison qie nous demandons au Président de la transition, la libération sans condition et sans délai du Pr Alpha Condé. Le Front National pour la Libération du professeur Alpha Condé remercie tous les membres, les militants et sympathisants du RPG AEC et ses alliés qu’il exhorte à resserrer les rangs jusqu’à la libération du président Alpha Condé », a t-il déclaré.

Il faut noter qu’aucune violence et arrestation n’a été signalée.


De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional kalenews.org