Aicha Barry, coordinatrice du parti PADES est l’une des femmes politiques qui ont pris part au symposium sur le constitutionnalisme guinéen tenu le 21 au 22 février à Conakry. Interrogée sur le déroulement des deux (2) jours de ce symposium, elle a indiqué que cette assise a permis de passer en revue les thématiques qui permettent de faciliter la rédaction d’une constitution.
Avant de faire l’analyse sur les deux jours de ce symposium, la femme politique a rappelé pourquoi la tenue de ce symposium « le souvenir indélébile des crises et turpitudes politiques des trois dernières décennies d’exercice autoritaire du pouvoir d’Etat a conduit, d’une part et dans un élan patriotique, les forces armées à s’en emparer et, d’autre part, a invité, les forces vives de la nation, à prêter une attention plus soutenue à l’élaboration de nouvelles règles constitutionnelles, faisant prévaloir la primauté du droit, la prééminence des libertés et droits fondamentaux, l’instauration de l’alternance démocratique, du pluralisme politique et de la séparation des pouvoirs, sur les fondations de la transparence et de la redevabilité », a-t-elle fait comprendre.
Poursuivant, elle donne l’importance de cette rencontre « l’analyse essentielle c’est le fait que le Symposium était l’espace le mieux approprié pour réunir les experts du monde universitaire et donner un niveau académique en prélude au débat d’orientation constitutionnelle. Ce symposium a permis de passer en revue des thématiques pertinentes primordiale à l’élaboration d’un projet de texte. Conformément aux missions dévolues au CNT, les conseillers nationaux ont cherché à évaluer la nature des questions liées aux constitutionnalismes et à l’état de droit en République de Guinée » a dit la chargée de communication du cadre de concertation des filles et femmes des partis politiques en Guinée.
Selon Dame Aïcha, ce Symposium est une étape clé à l’élaboration d’un projet de constitution.
Hassatou Lamarana Bah
