S’est tenu ce mercredi 29 décembre 2021 à
Conakry, le lancement des travaux de l’atelier d’elaboration et de validation du plan d’action 2022 du Ministère de sécurité et de la protection civile. En compagnie des partenaires techniques et financières et des cadres du département, le ministre de tutel a officiellement ouvert ces travaux qui vont s’étendre sur deux jours.
Cet atelier est la suite logique des réformes structurelles et structurantes initiées depuis 2010. Durant ces deux jours, le processus de planification et de la gestion axé sur le résultat , la feuille du gouvernement, la vision du ministre de la sécurité et de la protection civile, des conclusions des rapports des audits organisationnels et fonctionnels des services du département, de la présentation du plan d’action seront tous examinés pour relever la qualité du plan d’action 2022.
« Il se veut inclusive et participative, cette démarche a été voulue pour permettre au ministère de la sécurité et de la protection civile d’aboutir à une vision partagée pour une meilleure appropriation des actions planifiées, en vue d’obtenir une police et une protection civile au service et au bénéfice de l’ensemble de la population[…]
Il est évident que les défis sont nombreux, mais avec l’engagement de chacun et l’accompagnement de nos partenaires, nous pensons que le département pourrait faire mieux, pour garantir la sécurité des personnes et leurs biens, assurer une meilleure qualité des services de police et de protection civile en vue de la restauration du maintien d’un climat de confiance entre la police et la population »,a indiqué le ministre Bachir Diallo.
En appui aux fonds bâtissons de la refondation de l’État engagés par les nouvelles autorités, le PNUD par la voix de dame N’Daw a réitéré son engagement continue à intensifier les efforts qui ont été faits autour de la réforme du secteur de la sécurité.
« Le système des Nations Unies se fait fort d’accompagner tout ce qui a trait aux mandats et à la mission du ministère de la sécurité et de la protection civile. Parce que la protection de tous, est l’un des droits fondamentaux de la charte des Nations Unies, mais également et surtout parce que sans sécurité il est illusoire de penser qu’on pourra aboutir à une transition apaisée. Je voudrais vous rassurer quant à l’engagement continue du système des Nations unies, et également vous dire que nous avons bon espoir et fondons beaucoup d’attentes sur le résultats de cet atelier qui nous permettra d’avoir une boussole autour de la quelle, pourront s’articuler des réponses programmatiques qui seront, nous espérons un point de départ pour renforcer», a martelé Corinne Delphine N’Daw représente résident des Nations Unies en Guinée.
Ce partage d’expérience et d’amélioration de connaissances sur le processus de planification arrimée à la gestion axée sur le résultat, intervient selon nos interlocuteurs pour garantir l’idéal de planifier et sortir de la routine et de l’improvisation pour garantir une sécurité pour tous.
Maken Fofana
