Dans la ferveur de la célébration des fêtes de fin d’année, les salons de coiffure et les boutiques de vente de vêtements sont pris d’assaut dans la commune urbaine de Boké. chacun veut se paraitre bien, alors que les clients se plaignent de la cherté des prix.
Cette année, la conjoncture actuelle marquée par le COVID-19 rend les célébrations des fêtes de fin d’année un peu compliquées pour de nombreux citoyens. Mariam Maïdé gérante d’un salon de beauté à Khougnewadé, se plaint de la rareté de la clientèle « cette année est très différente de l’année dernière, il n’y a pas de clientèle, nous recevons peu de personnes vu la situation économique des gens. Même le 24 est passé comme ça on a rien compris » expose-t-elle.
La situation économique actuelle dans le pays ne favorise pas du tout ces moments de réjouissance. Mais il arrive que certains parviennent à se tirer d’affaires. C’est le cas de Fatoumata Camara qui est venue se faire coiffer au salon « je suis venue me rendre belle parce que bientôt la fête, je trouve que le prix est abordable et on m’a bien accueilli » a-t-elle dit.
Rencontrée dans une boutique, Adama Diallo une jeune fille de la place est elle aussi venue acheter une paire de chaussures et des habits qu’elle doit porter le jour de la fête. Malheureusement elle trouve que le prix est trop élevé « on avait l’habitude de payer la chaussure à 150 mille mais aujourd’hui je l’ai acheté à 230 mille, le pantalon Jean c’était à 80 mille que j’ai acheté aujourd’hui à 120 mille » a-t-elle déploré.
Dans la journée du 31 décembre, beaucoup de jeunes de la région veulent se rendre à la plage de Bel-Air dans la préfecture de Boffa ou au bord du fleuve Batafong pour passer une bonne partie de loisirs en compagnie de leurs amis.
Hassatou Lamarana Bah
