Dans la région administrative de Labé, les questions liées au viol, au mariage précoce et à la mutilation génitale féminine restent d’actualité. En dépit de la lutte menée par les autorités chargées de l’action sociale et de la promotion féminine et des personnes vulnérables, ces phénomènes persistent.
Selon L’inspectrice régionale de l’action sociale, de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables de Labé, plus de 45 cas de viol sur mineurs et 27 mariages précoces annulés ont été enregistrés par son service.
« Au cours de cette année 2021, nous avons enregistré 45 cas de viols sur mineures, 27 cas de mariages précoces avortés et 18 cas de mutilation génitale féminine aussi avortés et 22 cas de maltraitance d’enfants. La majeure partie des cas de viols ont été transférés au niveau de la justice. Les accusés dont on a pu mettre mains, ceux -ci sont au niveau de la maison centrale », précise Mme Barry Fatoumata Diakité.
L’inspectrice régionale de l’action sociale, de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de Labé, soutien que son service ne se limite pas seulement à la dénonciation ou à la répression contre les présumés auteurs de ces actes punis par la loi.
« les filles victimes, on leur a apporté un appui psycho- social et médical au niveau de l’hôpital régional de Labé. Quant aux petites filles qui ont été protégées contre les mariages précoces, celles qui sont à l’école, on leur a apporté un appui en matériel scolaire et nous allons suivre ces filles jusqu’à ce qu’elles aient les 18 ans et si elles souhaitent poursuivirent et terminer les études, qu’elles puissent terminer les études. Celles qui sont dans les ateliers de couture, on a apporté un appui en matériels de couture à certaines et des Matériels de coiffure à d’autres pour qu’elles puissent rester au moins au niveau de leurs ateliers, apprendre leur métier jusqu’à l’âge de 18 ans. Les 22 cas de maltraitance, on a pu faire le retracement familial de ces enfants et ces derniers ont été réinsérés dans leurs propres familles», explique Mme Barry Fatoumata Diakité.
De Labé, Boubacar Garki Diallo pour Kalenews.org
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