« Les faits sont sacrés et les commentaires sont libres », disait Tibou Kamara. Le Libéria, ce pays anglophone de l’Afrique de l’Ouest vient d’inculquer de façon élégante une leçon de démocratie dans une sorte de tradition démocratique aussi rarissime qu’elle soit. S’il y’a bien un continent dans le monde où ce principe sacré de la démocratie qu’est l’alternance au sommet de l’État est piétiné et bafoué c’est bien le continent Africain qui jusque là comptait aux bouts des doigts ces alternances démocratiques. Suite à l’élection présidentielle à laquelle le président sortant Goerges Weah a été battu par son challenger Joseph Nouama Bouaké (vainqueur de l’élection), le Libéria s’est affranchi de cette réalité de fraude électorale où le président sortant triche pour se maintenir au pouvoir. Cette leçon de grandeur démocratique et d’humilité politique doit non seulement servir au reste de l’Afrique mais aussi à toutes les nations qui veulent atteindre la beauté la plus étincelante de la démocratie.
Dans une mondialisation en trompe-l’œil, il y a incontestablement quelque chose qui inquiétait tant dans le système de médiation internationale dans les processus électoraux alors que dans la plupart des pays d’Afrique où se tiennent des élections les observateurs internationaux prennent activement part mais malgré cela les pouvoirs en place arrivent à tricher aux forceps pour se maintenir au pouvoir. C’est comme de la magie. Mais par le Libéria on vient encore de comprendre une fois de plus que la démocratie est bien l’avenir des peuples d’Afrique tant qu’on apprendra à respecter ces règles et ses principes.
Bon vent au peuple libérien et à son tout nouveau président fraîchement élu.
Aboubakr (homme politique).
