C’est ce lundi 27 février 2023 que le collectif des enseignants de Guinée ont lancé leur mot d’ordre de grève. Ces enseignants réclament le payement de leurs arriérés de salaires de 5 mois. À N’Zérékoré ces contractuels ont boudé les salles de classe à en croire Moriba Doualamou coordinateur du collectif des enseignants contractuels de la région forestière.
« C’est un mouvement à caractère général. À chaque fois les promesses, donc nous sommes trop fatigués de ces promesses. La rentrée scolaire on nous a appelés pour servir l’école guinéenne. Depuis la rentrée il y’a 5 mois nous sommes là sans salaire. Même un franc l’Etat n’a pas été mis à notre disposition. Et pourtant ça été un engagement de la part de l’Etat», cet enseignant.
Au-delà des arriérés de salaires, ces engagements contractuels exigent leur intégration à la fonction publique.
« Nous demandons au gouvernement de nous engager à la fonction publique sans texte. Nous n’allons pas passer tout notre temps dans la grève. On demande une fois de plus à l’Etat de payer nos salaires de 5 mois. La grève signifie la manifestation d’un mécontentement, donc nous sommes mécontents vis-à-vis des autorités pour des fausses promesses qu’elles ont tenues», fustige Moriba Doualamou.
Pour cette première journée de grève, le coordinateur régional se montre satisfait car, selon, ces collègues ont répondu à l’appel.
« Je suis très satisfait car les collègues ont répondu à l’appel. Aujourd’hui les écoles sont vident. Les enseignants contractuels ont boudé les salles de classe. Dès ce matin j’avais regroupé tous les enseignants pour lancer le mot d’ordre de grève. Pas d’action concrète pas de cours. Nous sommes vraiment fatigués de promesses», a-t-il martelé.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.
