La blennorragie autrement appelée la gonococcie est une infection sexuellement transmissible qui est causée par un germe appelé le gonocoque. Cette infection qui se transmet lors d’un rapport sexuel non protégé avec un partenaire infecté après une période d’incubation de quatre jours à une semaine, se manifeste par une douleur en urinant et un écoulement purulent. Elle est aujourd’hui une maladie qui crée des ennuis chez la jeune génération.
Interrogé sur les causes, conséquences et les modes de traitement, Dr Daouda Kanté, médecin chirurgien dit tout sur cette infection.
Selon lui, la gonococcie se manifeste par des douleurs excessives « ca fait tellement mal que les auteurs vont imaginer qu’au moment de pisser, c’est une lame à rasoir qui est en train de couper la partie intime. Ce sont des signes annonciateurs. Et dans quelques heures ou jours après ces brûlures, il arrive un écoulement qui traduit l’infection par le gonocoque», a-t-il fait savoir.
Chez la couche féminine c’est une infection qui fait moins de bruit d’après le spécialiste «elle évolue à bas bruit. Souvent révélé par des complications, C’est en ce moment qu’on se rend compte que la femme avait une infection sinon la gonococcie évolue chez la femme à bas bruit», a-t-il indiqué.
Comme d’autres maladies sexuellement transmissibles, la gonococcie peut-être évitée. Mais pour y arriver il faut « soigner la sexualité en ayant des rapports sexuels encadrés, seulement avec son partenaire habituel. Si ce n’est pas le cas, avec des partenaires occasionnels il faut se protéger. Parce que la blennorragie s’il faut classer ça sous un arbre généalogique, on dirait qu’elle est la jeune sœur du VIH SIDA. La façon dont on attrape la blennorragie c’est de la même façon qu’on attrape le VIH Sida. Alors faut-il y aller sans préservatif ? Non ! Si on y va sans préservatif la même façon on peut attraper la blennorragie on peut aussi avoir à faire au VIH», a Conseillé ce médecin chirurgien.
Abordant les modes de traitement il rassure en ces termes « il existe néanmoins des modes traitements. Le processus curatif reste très efficace et très rapide on parle même de traitement minute. C’est-à-dire le patient prend un comprimé, il est guéri tout de suite. Un seul comprimé suffit de guérir la blennorragie à la phase aiguë. Lorsqu’on arrive à la chronicité, il faut prendre le traitement plusieurs jours. Mais la guérison elle, est totale et définitive si on ne se réinfecte pas», a indiqué Dr Kanté.
Selon ce médecin, cette maladie est une pathologie de la jeune génération entre 35 à 55 ans parce que c’est la période où l’activité sexuelle est plus intense.
Hassatou Lamararana Bah
