Contrairement à la démagogie ambiante qui a toujours été la force de frappe des régimes successifs en Guinée, le droit humain, lui au fil des pouvoirs s’est à chaque fois vu violé dans une extrémité totale. Le regime Sekou Touré et son fameux Camp Boiro, son éternel complot aussi. Des faits qui ont poussé de nombreux Guinéens à prendre les sentiers de l’extérieur pour échapper au manque du respect des droits de l’homme. Avec Lansana Conté , la prison sur l’île de Kassa était-ce nécessite pour garantir la dignité humaine ? Tout simplement non ! Les événements du 22 janvier 2007 restent une pilule difficile à avaler dans les 24 ans de règne du président Conté.
En 2009, avec le procès des massacres du 28 septembre déjà en cours est une preuve que les droits humains en République de Guinée ont toujours été le côté sombre des dirigeants, pourtant beaucoup se disent défenseurs de la Démocratie. Attention, plutôt des défenseurs de la Dictature et de la Démagogie tout court. 11 ans de gouvernance de koro Alpha, le respect des droits de l’homme a connu une autre chute vertigineuse, dont certains membres de la transition actuelle avaient payé les frais de la tragédie du droit de l’homme sous le régime défunt. Qui peut dire le contraire avec autant de morts, de blessés et détenus ?
Du 05 septembre 2021 à nos jours, comment se portent les droits humains en Guinée ? Est-ce cela éviter les erreurs du passé ? Est-ce faire l’amour à la Guinée ? Est-ce cela une transition inclusive ?
En attendant des réponses fiables à toutes ces interrogations, les droits de l’homme constituent à être la principale victime des régimes qui se succèdent depuis 65 ans maintenant. Pour me résumer, je dirais sans risque de me tromper que le droit humain reste le cauchemar de chaque équipe dirigeante qui arrive aux affaires dans le pays aux quatre régions naturelles.
Mathé Bah
