L’ANAD répond à la lettre du MATD demandant la proposition d’un délai pour le retour à l’ordre constitutionnel. Dans une déclaration rendue publique dans ce sens, l’ANAD déplore tout d’abord le fait que son mémorandum déposé depuis le 24 septembre n’ait pas été pris en compte. Elle rappelle avoir indiqué dans ce mémorandum que 15 mois étaient largement suffisants pour sortir de la période d’exception si une volonté politique existait.
L’ANAD note que le CNRD veut plutôt, à travers son cadre « cadre de concertation », imposer un organe assujetti dont il définit la composition, nomme les membres, fixe l’ordre du jour et la période de ses réunions, décide des orientations des délibérations et des conclusions qui doivent en résulter.
Dans la même déclaration, l’ANAD exige un « cadre de dialogue autonome et décisionnel », réunissant avec équité, le CNRD, les partis politiques et la société civile et autour d’un ordre de jour précis, défini sur une base consensuelle et portant exclusivement sur les conditions nécessaires au retour à l’ordre constitutionnel.
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Kalenews