Un acte d’une cruauté inouïe a bouleversé les habitants du quartier Behanzin dans la commune de Gbèssia. Un homme, identifié sous le nom de Mory Sidibé, aurait tué son propre fils, âgé de seulement deux ans. Le présumé meurtrier a été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
Selon la mère de l’enfant, Mory Sidibé serait rentré à la maison aux environs de 22 heures le jeudi soir avec un comportement inhabituel.
« C’était avant-hier, après la prière de 19 heures. J’ai fait rentrer mes enfants dans la maison. Ils m’ont demandé de leur préparer du riz, ce que j’ai fait. Celui qui a été tué m’a réclamé de l’eau à boire, je lui en ai donné, puis ils se sont couchés », a expliqué d’une voix tremblante la maman de l’enfant et de poursuivre « Il a frappé à la porte, je lui ai ouvert. Il s’est déshabillé et a commencé à se comporter étrangement. J’ai alors prétexté vouloir aller à la douche, mais c’était pour chercher de l’aide. Les voisins ont tenté de le raisonner, mais il refusait d’ouvrir. On entendait les cris de l’enfant… C’est seulement après qu’il a ouvert la porte, une fois le drame commis ».
Les autorités locales et les services de sécurité se sont rendus sur les lieux pour constater les faits. Mory Sidibé a été immédiatement arrêté. Le corps du petit garçon a été transporté à l’hôpital Donka pour autopsie.
C’est devant de nombreux militants et militantes engagés que la convention nationale du parti Front pour l’Alliance Nationale (FAN) s’est tenue jeudi 30 octobre 2025, en banlieue de Conakry. L’événement s’est déroulé au siège national dudit parti, en présence de plusieurs responsables et de nombreux journalistes. Un événement au cours duquel, l’expérimentée Hadja Makalé Camara a été investie candidate du parti FAN, à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 en Guinée. A tour de rôle, des militants dont certains en langues nationales, ont salué la bravoure et la détermination de leur candidate pour le développement socio-économique de la Guinée.
Ibrahima Soumah et Fatoumata Serna, militants convaincus du parti FAN ont réitéré leur ferme engagement aux côtés de Hadja Makalé Camara. Le premier a fait savoir que c’était la première fois pour lui de rencontrer la présidente du FAN, indiquant que depuis belle lurette, il milite au sein de ce parti politique. Quant à la seconde, elle a invité les braves femmes du parti FAN à se lever pour promouvoir le projet de société du parti tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. « Quand elle a été ministre de l’Agriculture, elle a fait ses preuves en aidant notamment les paysans, levons nous pour qu’elle devienne Présidente de la République de Guinée », a-t-elle déclaré.
Côté responsables du parti FAN, c’est la vice-présidente qui a donné le coup d’envoi. Hadja Saran Condé a prononcé un discours tout au moins fort : « Madame la Présidente, merci pour tout ce que vous avez fait pour la Guinée, les femmes de Guinée en particulier (…) Si aujourd’hui, elles s’affichent sans peur pour rivaliser à tous les niveaux, c’est parce que vous avez sans doute participé à leur éveil de conscience (…) Voilà pourquoi, Madame la Présidente, vous faites digne d’être suivie. J’ai l’honneur de vous avoir à mes côtés et j’ai accepté avec fierté d’être votre vice-présidente. Je ne regrette pas l’effort pour vous. Merci à tout le monde, et je vous remercie pour tout votre patience« , a-t-elle déclaré.
Prenant la parole, le Secrétaire Général du parti FAN a déclaré que l’investiture de Dame Makalé Camara en tant que candidate est l’aboutissement d’une consultation au sein de cette formation politique. A en croire M. DIENG, « ces assises locales ont permis de dégager un large consensus autour d’une figure d’expérience, d’engagement et de loyauté, c’est Hadja Makalé Camara. Notre candidate n’est pas une improvisée de notre nation guinéenne. Elle est une femme d’État, une diplomate chevronnée, une juriste respectée et surtout une patriote sincère qui a consacré sa vie au service de la Guinée. Son parcours du barreau à la magistrature, des institutions internationales aux hautes fonctions gouvernementales est un modèle de compétence et d’intégrité« , a-t-il martelé devant l’assistance.
Plus loin, le Secrétaire Général du parti FAN a laissé entendre que leur formation politique sort « grandi » de ce processus. Selon lui, « un vote majoritaire clair s’est imposé. Celui de la compétence, de l’expérience et de la sagesse féminine », dit-il, invitant les militants et sympathisants du parti à se « lever pour porter haut la voix des femmes et accompagner Hadja Makalé Camara dans cette noble bataille pour la renaissance nationale« , a-t-il conclu.
Visiblement satisfaite de ce choix porté sur sa modeste personne, Hadja Makalé Camara a, dans un langage clair et emprunt de sagesse, étalé sa vision pour le pays. D’entrée, elle a dit accepter son investiture avec humilité, résilience, fierté et patriotisme. Femme visionnaire dans l’âme, elle se dit fière de défendre la cause non seulement des militants de ce parti, mais aussi des citoyens de la Guinée, la voix des femmes, les femmes aux douze bras, les leve-tôt, les couche-tard, la voix des jeunes, ceux qui cherchent de l’espoir, ceux qui espèrent en ce pays. Ceux qui croient que la Guinée est un paradis et qu’elle l’est effectivement, indique la présidente du FAN.
Par ailleurs, l’ancienne patronne de la diplomatie guinéenne a salué la bravoure de l’ensemble des femmes guinéennes qui représentent 52% de la population. Pour l’ancienne ministre de l’Agriculture, sans elles, l’on ne pourra parler de vie, d’économie, de sociabilité, de paix, de santé, encore moins d’éducation. Plus loin, elle a adressé un message plein de sens à l’endroit de la jeunesse guinéenne qu’elle qualifie de désemparée : « cette jeunesse sans emploi, qui se cherche et qui traverse la Méditerranée, qui traverse les dunes du Sahel pour trouver le bonheur, alors que le bonheur réside chez nous. Il faut donner de l’espoir à la jeunesse, il faut dire à la jeunesse qu’il n’y a pas un meilleur pays au monde que la Guinée, notre paradis. Les jeunes doivent rester chez eux, entreprendre, concevoir, développer, bâtir, pour que notre Guinée soit faite par les Guinéens et pour les Guinéens« , a-t-elle indiqué.
L’autre sujet abordé par la présidente du FAN est celui relatif au programme Simandou 2040 qu’elle qualifie de grand. Pour permettre à notre pays de bénéficier des retombées économiques de ce méga programme, elle a invité l’ensemble des Guinéens à s’armer de connaissances, de capacités, de technicité. Pour elle, ce programme qui fait la convoitise de beaucoup de pays occidentaux, est d’abord guinéen avant qu’il ne soit international. De l’inspection générale du travail au ministère des Affaires Etrangères en passant par celui de l’Agriculture notamment, elle dit être en mesure de répondre aux attentes réelles du peuple de Guinée. « Je connais ce pays de N’Zérékoré à mon Dubréka natal. J’ai traversé tout ce pays, j’ai parlé à toutes les femmes, à tous les travailleurs, à tous les cultivateurs. Je connais le paysan qui a besoin d’être aidé, de tracteurs, de la maîtrise d’eau, de la bonne semence pour développer l’agriculture parce que tous les pays du monde ont commencé par l’agriculture, la transformation de l’agriculture, la maîtrise de l’eau, l’industrialisation, pour aborder les autres questions(…) », a-t-elle souligné, sollicitant le suffrage des Guinéens pour un changement heureux.
Avec Hadja Makalé Camara, Présidente de la République de Guinée à l’issue du scrutin présidentiel du 28 décembre 2025, espèrent les militants et sympathisants du parti FAN, le développement socio-économique du pays est déjà assuré.
Dans le cadre du programme «les Rues du Sud», une quinzaine de jeunes tous venus du milieu culturel ont été formés en musique assistée par ordinateur (MAO), Mixage et Mastering. Initiée par la cité des Arts, cette formation s’est tenue du 25 au 31 octobre 2025 à la Cité des sciences (ancien celescor) sise dans la commune de Ratoma.
Selon Moussa Baye, fondateur de la cité des Arts, l’initiative vise à booster les jeunes dans le domaine musical mais aussi apporter de la richesse dans le secteur de la culture.
« Cette école a pour ambition de former les professionnels du secteur de la culture et des industries culturelles et créatives. l’initiative de cette formation est d’aider à la montée en compétence de tout ce qui est ingénieur de son, technicien de studio, beatmaker, programmation de musique pour qu’ils puissent finaliser leur processus de création », a fait savoir Moussa Mbaye, avant de poursuivre « Ce qu’on veut apporter à ces jeunes mais aussi dans le secteur de la culture, c’est la création de richesse. On veut qu’on arrête de dire à un moment donné de la carrière cette personne était ingénieur de son, cette personne était artiste. Il faut que chacun donne un peu pour qu’il puisse aller se soigner. Il faudrait que les jeunes guinéens dans n’importe quel domaine aient un métier qui leur permettra de pouvoir se construire, se prendre en charge et leur famille, pouvoir créer de la richesse, embaucher d’autres jeunes et donner du travail».
Durant sept (7) jours de travaux intenses, les bénéficiaires ont passé en revue toutes les bases qui font vivre le Mastering numérique.
« la formation était axée sur la musique assistée par ordinateur. Aujourd’hui la musique se fabrique majoritairement dans des lieux différents avec les ordinateurs. Le principe de la formation était venir renforcer les capacités des acteurs actuels de la musique guinéenne. On a abordé à travers la MAO, l’ingénierie de son. On a passé en revue toutes les techniques pour permettre de faire évoluer les qualités et on est revenu sur toutes les bases qui se font aujourd’hui en Mastering numérique pour les permettre d’être concurrents », a indiqué Alen Toucha, formateur.
Du côté des bénéficiaires cette formation a été un ouf de soulagement comme l’explique Ansoumane Traoré. « j’ai bénéficié d’une bonne formation avec la cité des Arts. Cette formation va beaucoup m’aider dans l’exercice de mon métier ».
Président la cérémonie de clôture de cette formation, le ministre de la culture Moussa Moïse Sylla, a tout d’abord remercié les initiateurs avant d’inviter les bénéficiaires à être le moteur d’une véritable industrie en Guinée. « au nom du président de la République, le général Mamadi Doumbouya, du premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement j’aimerais vous féliciter chers lauréats. Sachez que vous n’êtes pas seulement des techniciens du son. Vous êtes aussi des architectes du futur musical guinéen. Nous voulons avoir une véritable industrie de la musique chez nous comme la côte d’Ivoire. Et cela passe par la formation, par la structuration du secteur », a lancé le ministre de la culture et de l’artisanat.
Il faut signaler que les deux (2) meilleurs de cette formation décrocheront un stage à Marseille en mars 2026.
À Labé, l’élan de soutien en faveur de la candidature du Général Mamadi Doumbouya prend de l’ampleur. Ce jeudi 30 octobre 2025, plusieurs femmes issues de différents quartiers et sous-préfectures de la région ont pris part à une marche pacifique pour exprimer leur attachement au chef de l’État et annoncer leur intention de réunir la somme de 900 millions de francs guinéens payer sa caution de candidature à l’élection présidentielle de décembre prochain.
Parties du rond-point Tinkisso, les manifestantes ont arpenté les principales artères de la ville avant de rallier le stade régional Elhadj Saïfoulaye Diallo. Brandissant des pancartes et banderoles aux messages explicites et elles scandaient « Labé réclame la candidature du général Mamadi Doumbouya » ou encore « Pour la paix et la continuité ».
Au nom des femmes de Labé, Hadja Mamme Kouyaté a pris la parole pour réaffirmer leur détermination. « Les femmes de Labé me chargent de vous dire qu’elles s’engagent à payer la caution de 900 millions de francs guinéens pour la candidature du général Mamadi Doumbouya. Nous voulons qu’il soit candidat », a-t-elle déclaré sous les applaudissements.
Pour sa part, Mariama Ciré Diallo a expliqué les motivations de cette mobilisation. « Nous, citoyens et citoyennes de Labé, unis autour des idéaux de paix, de prospérité et de cohésion sociale, reconnaissons les efforts et les réalisations du général Mamadi Doumbouya et de son équipe. Avec le lancement du projet Simandou 2040, nous, hommes, femmes, jeunes et sages des 13 sous-préfectures et de la commune urbaine de Labé, demandons solennellement sa candidature à la présidentielle du 28 décembre 2025 ».
Tout au long de la manifestation, les participantes, dans la diversité de leurs langues et de leurs expressions ont réaffirmé leur volonté d’accompagner le Général Mamadi Doumbouya dans son parcours politique et de soutenir sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
Boubacar Garki Diallo, correspondant régional de Kalenews.org à Labé
LE FORUM MONDIAL DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE A BORDEAU : LA GUINEE REPRESENTEE PAR LE MINISTERE DE LA JEUNESSE A TRAVERS LE DG DE L’ANVJ MAMADOU MACKA BALDÉ
Le Forum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), organisé par le GSEF, s’est ouvert ce mercredi 29 octobre 2025 à Bordeaux, France, et se poursuivra jusqu’au 31 octobre. Cette 7ᵉ édition marque une étape importante, car c’est la première fois que la France accueille cet événement international. Ceci, après des éditions à Séoul, Montréal, Bilbao, Mexico et Dakar.
La Guinée participe activement à ce forum à travers la présence du Directeur Général de l’Agence Nationale du Volontariat Jeunesse (ANVJ), Monsieur Mamadou Macka BALDE, représentant Monsieur le Ministre de la Jeunesse, Mamadou Cellou BALDE. Cette participation à ce rendez-vous mondial témoigne de l’engagement du pays dans les dynamiques de l’économie sociale et solidaire, notamment en matière de volontariat, inclusion des jeunes, et développement communautaire grâce a la vision et le leadership du Chef de l’Etat, le Général Mamadi Doumbouya. Cette rencontre qui se tient sous le thème central, « FAIRE DE l’ESS LA NORME DE L’ÉCONOMIE DE DEMAIN » a pour objectifs de :
• Partager les pratiques et visions qui placent l’humain au cœur de l’économie; • Renforcer les partenariats internationaux autour de l’ESS; • Valoriser les initiatives locales et les parcours territoriaux innovants.
La participation de la Guinée à travers l’Agence Nationale du Volontariat Jeunesse (ANVJ) à cette rencontre internationale va permettre au pays de non seulement présenter ses projets de volontariat et d’insertion socio-économique des jeunes, mais aussi de renforcer sa coopération avec d’autres pays et acteurs de l’ESS et enfin de s’inspirer des modèles réussis pour adapter des solutions aux réalités guinéennes.
Cette participation est une opportunité stratégique pour la Guinée de renforcer son positionnement dans les débats mondiaux sur l’économie inclusive et durable, tout en mettant en lumière les efforts nationaux en matière de jeunesse et de solidarité.
SERVIR LES AUTRES EST LE PLUS GRAND BIEN QU’ON PUISSE SE FAIRE
L’influenceuse Telly Oury Diallo « Ourychou » a été interpellée dans la matinée du mardi 28 octobre 2025 avant d’être libérée un peu plutôt dans la soirée. Une interpellation qui a suscité de nombreuses spéculations notamment sur les réseaux sociaux. Au lendemain de cette affaire, le parquet du Tribunal de première instance de Dixinn a apporté des précisions pour mettre fin aux spéculations.
Dans un communiqué publié ce mercredi, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, Algassimou Diallo annonce que l’arrestation de l’influenceuse fait suite à une plainte déposée contre elle pour vol d’argent d’une somme de 15.000 dollars US. La plainte a été déposée par Lamarana Diallo.
« Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Dixinn porte à la connaissance de l’opinion publique que le samedi 25 octobre 2025, Monsieur Lamarana DIALLO, citoyen, domicilié au quartier Cosa, saisissait l’Escadron de Gendarmerie Mobile N°18 de Cosa, d’une plainte formulée contre Mademoiselle Telly Oury DIALLO, élève, domiciliée au quartier Hamdallaye- Mosquée, pour vol dans sa voiture d’un montant de quinze mille (15 000) dollars US. Au regard des premiers indices recueillis, notamment l’exploitation du compte orange-money de la personne suspecte, une demande de réquisition aux fins de comparution forcée a été adressée à notre Parquet par l’officier de police judiciaire chargé de l’enquête le 27 octobre 2025. » peut on lire dans le communiqué.
Après sa décision suspendant le responsable prospection et marketing, Ibrahima Kalil Chérif Haïdara, pour « sous facturation »l, e directeur général adjoint de l’office guinéen de publicité est rappelé à l’ordre par son directeur général. Aladji Cellou Camara rappelle être le seul responsable qui nomme, suspend et révoque un responsable de sa direction. Pour lui, la décision du DGA Jean Marie Soriba suspendant Ibrahima Khalil Cherif Haïdara est nulle et nul effet.
Selon nos sources le DGA Jean-Marie Soriba Coumbassa devrait répondre à la convocation d’une plainte qu’Ibrahima Khalil Cherif Haïdara aurait déposé contre lui pour menace et intimidation. En effet, le responsable prospection et marketing de l’OGP avait informé les responsables hiérarchiques notamment les ministères de l’information et de l’économie sur ces faits dont il était victime. dont kalenews dispose les copies pour les mêmes faits énumérés dans la plainte.
Pour rappel, le DGA Coumbassa aurait déclenché le même acharnement contre M. Namory Keita Directeur de l’exploitation et la conseillère Principale Mme Fatoumata Binta Barry.
L’essor de l’intelligence artificielle (IA) est perçu comme une problématique pour les enseignants dans le milieu éducatif. Interpellée sur cette situation, Dr Safiatou Diallo, enseignante chercheuse à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, donne s’est exprimée sur le sujet. Pour cette enseignante, l’IA s’impose désormais comme une réalité incontournable à laquelle les enseignants et étudiants doivent s’adapter
« On ne peut plus faire comme si l’intelligence artificielle n’est pas là. Nous sommes obligés aujourd’hui de nous adapter à cette nouvelle onde. Il faut l’intégrer absolument dans notre enseignement » a déclaré Dr Safiatou Diallo.
Toutefois, Dr Diallo déplore une conséquence directe de cette révolution numérique qui est la perte de repères dans l’évaluation académique. Selon elle, il est de plus en plus difficile de distinguer les travaux réellement produits par les étudiants de ceux générés par des outils de l’IA. « Nous disons que les fautes de nos étudiants nous manquent. Aujourd’hui, on ne sait pas la limite entre ce qu’ils produisent et ce que l’intelligence artificielle produit. Nous avons des devoirs homogènes souvent sans faute et qui manquent de fond. On a des difficultés dans l’évaluation de ces données parce que vous avez un sujet qui est bien traité. Mais,le problème, vous savez pertinemment que ce sujet n’a pas été traité par votre étudiant»
Face à ce constat, l’universitaire plaide pour un renforcement des capacités des enseignants afin qu’ils puissent mieux appréhender les productions issues de l’IA et adapter leurs méthodes d’évaluation.
« Il est important d’avoir des outils et les enseignants doivent être armés face à cette nouvelle onde. Les étudiants doivent comprendre que les machines ne doivent pas réfléchir à leur place. L’esprit critique dans laquelle nous les formons doit rester et dominer tout ce qu’ils doivent faire» à fait savoir Dr Safiatou.
Tout en reconnaissant les avantages indéniables de l’intelligence artificielle, gain de temps, facilitation du travail, accès rapide à l’information, Dr Safiatou Diallo insiste sur la nécessité d’en connaître les limites.
« Nous acceptons aujourd’hui les avantages de l’intelligence artificielle. Ça facilite la tâche et fait gagner du temps. Mais, il est important aussi de parler des limites de cette intelligence artificielle. Il ne s’agit pas de faire simplement la promotion de l’intelligence artificielle, mais de poser le vrai débat et surtout d’aller vers une critique objective de l’intelligence artificielle. Il ne faut pas confondre ce que l’étudiant fait et ce que la machine fait», a t’elle plaidé.
Amadou Damaro Camara, ancien président de l’assemblée nationale sous le regime du professeur Alpha Condé est sorti de prison ce mardi 28 octobre 2025, après quatre années passées à la maison centrale de Conakry. L’information a été confirmée par son avocat, Me Lanceï 3 Doumbouya à nos confrères de Guinéenews.
« Je suis actuellement à la Maison centrale. Je vous confirme que mon client, Amadou Damaro Camara, est libre. Il est rentré chez lui », a declaré l’avocat au micro de Guineenews.
Amadou Damaro Camara était poursuivi par la CRIEF pour détournement de deniers publics portant sur un montant de 15 milliards de francs guinéens.
À l’entame de ce sujet, je félicite l’AGEROUTE GUINÉE qui continue de construire de nombreuses passerelles à la fois belles et solides sur nos deux principales artères urbaines en 2×2 voies Fidel Castro et Le Prince à Conakry. Cependant, en dépit de l’importance de ces ouvrages, ceux-ci sont dans l’ensemble moins utilisés sur ces voies par les piétons qui constituent pourtant leurs uniques destinataires.
Pour corriger cet état de fait, l’AGEROUTE érige même à chaque fois des barrières en grilles métalliques sur plusieurs dizaines de mètre de part et d’autre de chacune de ces passerelles. Même avec cette disposition technique, malheureusement à proximité des grands marchés le long de ces deux artères principales, nous constatons des étalagistes et des commerçants ambulants gêner le passage des piétons sur ces ouvrages.
D’autres mesures s’imposent donc afin d’améliorer durablement la qualité de service de ces passerelles, chacune dans sa zone d’installation. À cet effet, deux mesures principales et efficaces sont nécessaires:
A) La démarche pédagogique qui consiste à sensibiliser suffisamment les piétons et les autres usagers de la route à la compréhension des deux fonctions principales successives des passerelles sur des voies routières principales comme sur nos deux 2×2 voies Fidel Castro et Le Prince. Ces deux fonctions principales que ces passerelles doivent jouer sont:
A1) L’amélioration de la sécurité routière pour les piétons :
Les passerelles, autrement dit des << passages cloutés en hauteur ou en dessous >> sont des installations chargées d’assurer la traversée en dessus ou en dessous (pas encore faiten Guinée) de la ou des chaussées par les piétons avec leurs petits bagages sans risque de collision entre les piétons et les véhicules.
Comprendre donc que quelques soient les difficultés et le temps à mettre dans l’utilisation des passerelles, le <> y est assuré en comparaison avec les passages cloutés en bandes blanches à même sur la chaussée.
Surtout sur les routes très affluentes en 2×2 voies, les passages cloutés sont risqués à plus forte raison les endroits où les bandes de priorité aux piétons n’existent pas.
A2) La contribution à l’amélioration de la fluidité des véhicules dans la circulation:
Aux bons endroits, en quantité requise et suffisamment utilisées, les passerelles contribuent à l’amélioration de la fluidité des véhicules dans la circulation plus fluide des véhicules, lorsque les risques de croiser constamment les piétons à la traversée de chaussée est suffisamment réduit.
B) La seconde mesure principale à renforcement de la qualité de service des passerelles en question sur nos deux 2×2 voies principales consiste en l’identification claire et nette du rôle pratique de chaque acteur majeur concerné pour la bonne gestion de la circulation sur ces deux routes:
L’ AGEROUTE Guinée se charge déja de la construction des passerelles de plus en plus avec qualité, quantité et aux bons endroits. Elle a également la charge de l’entretien technique de ces ouvrages;
La police routière a la responsabilité entière de ne réserver ces passerelles qu’aux seuls piétons. Étant donné que ces ouvrages font partie de la circulation routière, sont donc entièrement soumis aux contrôles routiers de la même police, en termes de normalisation de la circulation des véhicules et de la mobilité des piétons, chacun dans les conditions bien définies;
L’ AGUISER est chargée de la coordination du maintien des normes de la sécurité routière pour tous les usagers de ces routes, y compris les piétons sur les passerelles;
Le gouvernorat et les communes concernées de la ville de Conakry doivent collaborer pour le respect strict de la <>. Toute chose qui les engage à ne pas que les marchés débordent sur les routes et les passerelles (y compris leur alentours) comme c’est le cas au droit du marché ENTA sur Fidel Castro dans la commune urbaine de Tombolia.
De cette manière, on pourrait mieux reussir dans les passerelles pour une circulation fluide et apaisée sur les 2×2 voies Fidel Castro et Le Prince à Conakry.
Ensemble, pour un secteur routier de plus en plus dynamique en Guinée.
(Par Balla Moussa Konaté, Ingénieur en ponts et chaussées)
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web à des fins de marketing similaires.