Tidiane Diallo, journaliste à la Radio GPP FM Labé a été libéré. Il était placé en garde à vue ce jeudi suite à une plainte du substitut du procureur du TPI de Labé, qui a porté plainte pour diffamation, après la publication d’un article sur le site mediaguinée.org dont il est correspondant régional.
Après plusieurs heures en garde-à-vue, le substitut du procureur Patrice Koman Koivogui a finalement retiré sa plainte.
Nous y reviendrons
De Labé, Boubacar Garki Diallo pour Kalenews
626 98 52 52
Labé: Après des heures en garde-à-vue, le journaliste Tidiane Diallo est libre
Répartition des 15 sièges des partis politiques au CNT: Voici ce que l’ANAD conseille au MATD
Une délégation de l’ANAD a été reçue mercredi par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Cette rencontre était axée sur le mode de désignation des représentants des partis politiques au sein du Conseil National de la Transition.
Jacques Bonimy, vice-président de l’ANAD revient sur les points débattus.
« Au cours de cette rencontre, il s’agissait de deux points essentiellement. Le premier point portait sur les relations entre le ministère et les partis politiques. Vous savez depuis la prise du pouvoir, il n y a pas eu d’échange réel entre les partis politiques et le ministre depuis sa nomination. C’est pourquoi cette question a été soulevée et le ministre a promis d’être en contact régulier avec les partis. Il nous a même dit que son téléphone était ouvert à tout moment et que les portes du ministère aussi étaient ouvertes pour recevoir les partis politiques à tout moment », a-t-il indiqué avant de poursuivre:
« Le deuxième point portait la mise en place du CNT. A cette occasion, le ministre a souhaité que les alliances se retrouvent et il a demandé au président Cellou de prendre l’initiative, mais il se trouvait déjà que cette rencontre d’aujourd’hui (jeudi) était programmée et Cellou l’a informé sur la tenue de cette réunion entre les alliances ».
« Par rapport au CNT, nous lui avons conseillé de tenir compte soit du poids électoral, parce que le nombre de partis (81) comme annoncé la dernière fois par le secrétaire général du ministère de l’administration, pour 15 siège, c’est très compliqué. Alors dans ce cas, quels sont les critères que nous pouvons prendre en compte pour sélectionner les 15 partis qui vont peut-être avoir au moins un siège ? Donc c’est tous ces calculs qui ont été faits », a notifié Jacques Bonimy.
« On a souvent eu des cas comme ça où il fallait repartir un nombre insuffisant entre un grand nombre. Les critères existent toujours, mais on ne peut rien prédire à l’avance, parce qu’il y a une rencontre aujourd’hui entre les différentes alliances et les discussions vont nous permettre de trouver un consensus. Le ministre même en se quittant hier a dit qu’il souhaitait vraiment avoir des propositions concrètes de la part des partis politiques, ce qui est un peu contraire à l’esprit de la première lettre qui était venue et qui demandait de fournir des dossiers au ministère et de déposer les CV et les rapports des partis politiques. Donc, si l’initiative de désignation revient aux partis, forcément les partis vont s’entendre », précise le vice-président de l’ANAD
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
Manifestation à Kolaboui: La situation embarrasse le maire: «je ne sais plus où donner ma tête »
Il y’a 4 jours, les femmes de Kolaboui dans la préfecture de Boké sont dans les rues pour protester contre le manque d’électricité dans leur localité. Malgré l’intervention des autorités sur place, ces manifestantes ne comptent pas abandonner. Chose qui inquiète le maire Ansoumane Zito Koumbassa.
« Le climat qui prévaut à l’instant T à Kolaboui vraiment est mauvais. Parce qu’hier, les barricades qui ont été installés ont été enlevées. Mais à 8 heures de ce matin, les femmes sont venues encore s’installer. La voie du chemin de fer est occupée, le central est occupé, je ne sais plus où mener la tête parce qu’il n y a pas ce qu’on n’a pas dit comme conseil, d’accepter pour le moment à ce que nous ayons le temps de converger avec l’ANAIM et le préfet de Boké pour trouver la solution à ce problème de carburant », a-t-il dit.
Selon le maire, la solution à ce problème est entre les mains d’un certain Sampil qui est l’intermédiaire entre la population et l’ANAIM ; « La solution réelle à ce problème, il faudrait que celui qui est l’intervalle entre l’ANAIM et nous, soyons présents devant monsieur le préfet. Ça fait une année c’est un seul petit moteur qui alimente Kolaboui », a-t-il fait savoir.
Le maire interpelle les nouvelles autorités à revoir la situation de Kolaboui car, dit-il, cette localité n’a même pas d’EDG.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
Transition/Conseils des ministres : « Le président nous a exhortés à l’unité, au travail, à l’esprit… »
Le premier Conseil des ministres du gouvernement de la Transition s’est tenu ce jeudi 18 novembre. Il a été présidé par colonel Mamady Doumbouya, président de la Transition.
Au sortir de ce conseil des ministres, le premier ministre Mohamed Beavogui est revenu sur les grandes lignes.
« Nous venons de terminer notre premier Conseil des ministres. A cette occasion, le président du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), le Colonel Mamadi Doumbouya nous a rappelé la vision de la Transition. Il nous a exhortés à l’unité, au travail, à l’esprit de sacrifice et à l’abnégation pour qu’enfin nous donnions à la Guinée, la place qu’elle mérite dans le concert des nations. Surtout que la Guinée soit un pays de bonheur pour ses enfants, un pays où ils trouvent les solutions à leurs problèmes, un pays qui se parle en un et non en région, non en ethnie mais un pays où tous les Guinéens, qui n’ont qu’un seul drapeau, un seul passeport qui ne correspond à la nation, à la patrie, vivent dans un Etat juste, transparent et prospère », a laissé entendre le premier ministre.
Alhassane Camara
UGLC-S : Le professeur d’anglais accusé de viol nie : « On s’était entendu sur le mariage, elle a un enfant »
Après 2 ans de fuite, Arouna Condé, professeur d’Anglais à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, accusé de séquestration et de viol sur une mineure, s’est fait arrêter par l’OPROGEM. Il a été présenté aux hommes de médias ce jeudi 18 novembre.
Les faits remontent à 2019 quand l’enseignant a connu une aventure avec une fille, âgée de 16 ans à l’époque. Selon commissaire Marie Gomez, Directrice Générale de l’OPROGEM, lors de son audition, le mis en cause a reconnu « avoir séquestré la victime pendant 3 jours mais il ne reconnaît pas avoir abusé la fille ».
Des accusations rejetées en bloc par sieur Condé qui dit avoir eu un projet de mariage avec l’enfant en question. Il dénonce également que la fille avait déjà un enfant avant leur rencontre et leur relation était connue par la famille de celle-ci.
« Le 19 du mois d’Aout 2019 j’avais voyagé mais je sortais avec une fille qui s’appelle Mabinty Sylla. Notre relation est pratiquement connue parce que quand je venais à la maison, je garais à peu près à 8 mètres de leur porte. Elle venait avec un enfant qui était âgé de 6 mois à l’époque. Elle me disait que c’est son enfant. Et d’habitude, elle venait à la maison, elle prenait mes habits pour aller les laver. Des fois je prenais les habits chez eux et des fois elle les déposait chez moi. J’avais confiance en elle, on s’était entendu sur le mariage », raconte-t-il
Je lui ai donné une de mes clés. Quand mon beau-frère est décédé. J’étais en correction en ce moment, je ne pouvais pas aller parce que le sacrifice c’était le 20. J’ai dit à la fille que je dois voyager mais puisqu’elle détenait ma clé, je l’ai laissée. A mon insu maintenant j’ai appris que la police m’a absentée et ils l’ont prise », se défend Arouna Condé.
Par contre, le papa de l’enfant balaie d’un revers de la main toute maternité de sa fille. « C’est faux, ma fille n’a pas d’enfant», réplique-t-il face aux journalistes.
Le présumé auteur dit avoir retourné après avoir été interpellé par ses étudiants lui notifiant qu’il est accusé dans un cas de viol. Sauf que les parents de la fille disent qu’il est venu après avoir mené des démarches pour demander pardon. « Il a reconnu. Il nous a dit de pardonner, qu’il a tout perdu à cause de cette affaire », dit le père de l’enfant.
D’après la DG de l’OPROGEM, la victime avait été transférée à la médecine légale qui a délivré un rapport médico-légal avec une ITT de 25 jours. « Et dans le même rapport, il a été signalé que la fille a consommé une boisson et qu’une substance avait été ingérée dans cette boisson », révèle Commissaire Marie Gomez avant de rassurer que dans les heures qui suivent, le dossier sera transféré au parquet compétent.
Pendant ce temps, Arouna Condé réclame sa voiture(Prado) et d’autres matériels saisis par les services de sécurités lors de leur invention à son domicile.
Ibrahima 2 Diané
Course au CNT : « Je doute déjà de la probité de certains candidats » ( Maké Fofana)
Depuis des mois, j’ai décidé de me mettre au service de la Nation en ma manière, tout en accompagnant les autorités militaires dans leur mission de la refondation de notre Etat. Une motivation inspirée de leur affirmation d’être au service du peuple. À cet effet, je suis également requinquée de voir plus de mobilisation autour de cette transition, et nous restons convaincus qu’ensemble, nous allons atteindre les objectifs.
Mais force est de constater et de dénoncer le couac qui caractérise, la formation du Conseil National de la Transition (CNT), après la désignation du président de la transition, la nomination d’un premier ministre et les membres du gouvernement. La troisième institution tant attendue qui est le (CNT), devient la source des polémiques. Et pourtant, il aura pour mission, de suivre et de contrôler l’exécution par le gouvernement des décisions et orientations du Conseil Militaire; De veiller à la défense et à la promotion des droits de l’homme et des libertés; D’examiner et adopter le projet de constitution, et les textes législatifs…
Et il sera également chargé de fixer le mandat des putschistes pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Sa mission prendra fin, dès l’installation du parlement élu.
Je doute déjà de la probité morale de certains candidats à cette course.
Eux qui seront chargés d’aller nous défendre au cours de cette période tant cruciale, démontrent qu’ils cherchent à siéger pour leurs intérêts personnels. Ce qui est dommage pour nous Guinéens.
Je m’exprime ce soir déçue de nos compatriotes, si c’est de la sorte ils estiment rétablir le pays dans son droit constitutionnel, c’est pour le moment peine perdue.
De par mes visions, la transition civilomilitaire en Guinée, est loin de voir son épilogue. Il serait préférable que le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) désigne les (81) membres à l’image du Tchad pour le bonheur de tous.
Journaliste Maké Fofana
Mamadouba Sylla Gaucher, l’entraîneur au cœur du Milo FC de KanKan
Arrivé il y’a plus d’une année dans le Nabaya et avec pour unique mission de ramener l’historique du club kankanais dans la sphère de la ligue 1 du football national, alors que le Milo était pensionnaire de la ligue 2 depuis quelques années, Mamadouba Sylla Gaucher natif de Kindia est parvenu à fédérer un groupe composé de jeunes joueurs pour la plupart méconnus du grand public . Des guerriers capables de gagner à domicile, comme loin de leur base.
De retour en ligue 1, et déjà 3 matchs joués pour 3 victoires avec 6 buts au compteur et 1 seul encaissé, c’est une autre preuve que l’expérimenté du coach de l’équipe kankanaise est de taille, même si le chemin est encore long. Tout de même l’âme vivante de la bonne santé du Milo FC peaufine des stratégies pour continuer à montrer l’étendue de sa connaissance et sa vision du football. En attendant les matchs à venir du championnat de ligue 1, l’ancien entraîneur du Horoya Ac , du FC Séquence de l’ ASFAG ,du Santoba pour ne citer que ceux-là, poursuit intelligemment son aventure avec ses poulains pour le plaisir de nombreux kankanais qui vivent au rythme du ballon rond dans le Nabaya.
Mathé Bah
« Femmes activistes toujours incomprises ou le malheur d’être une femme »(Kadiatou Tounkara)
Perdue dans mes pensées les plus profondes, j’eus envie de partager mes ressentis. Ces expériences mûres qui ne me laissent point le choix de me taire. Croyez-moi, ça n’a pas été du tout facile pour moi de trouver les mots justes et adaptés afin de vous décrire exactement ma pensée Odyssée. Néanmoins j’ose espérer.
Je parle au nom de toutes ces femmes activistes incomprises qui ressentent presque la même chose peut-être plus, mais qui n’arrivent pas à l’exprimer. Saviez-vous que nous les femmes activistes souffrons dans le silence ? Peut-être oui ou fort probable non. Sous les feux des projecteurs, nous sommes obligées de présenter la bonne mine, ou s’engouffrer sous une bonne présentation pour parler, aider ou défendre les autres quelle que soit notre humeur, nous agissons pour le bien-être de tous. Le commun de toutes ces activistes femmes.
Nous passons la majorité de notre temps à aider les femmes à se battre, à prendre leur destin en main, à s’intégrer dans la société. Pendant ce temps nous sommes en train d’être discriminées par notre propre famille et nous sommes obligées d’y faire face, assumer et vivre avec cette solitude jusqu’à ce qu’on soit acceptées comme telle, nous devons donner l’exemple. Voilà la mission que nous nous sommes fixée.
Au moment où nous soutenons et aidons les femmes victimes de violences et de maltraitance dans le foyer à agir, nous nous mettons en mal avec notre belle famille ou notre époux à cause de notre combat inadapté à leur réalité, une réalité à eux, bien sûr.
Nous sacrifions la totalité de notre temps à travailler sur des projets visant l’amélioration des conditions de vie de notre communauté. L’exécution de ces projets nous procure une satisfaction psychologique et non financière. Parce que ce n’est pas l’objectif visé.
Par ailleurs, les personnes pour lesquelles nous nous battons, pensent que nous profitons de leur image pour s’offrir une belle vie. Ce qui est tout à fait faux.
Lorsque vous faites une petite erreur, les gens pour qui vous vous êtes toujours sacrifié vous tournent le dos et considèrent que vous n’avez rien fait de bon. Votre famille vous rappelle votre désobéissance, vous êtes seule face à votre destin. Il n’y aura personne pour vous épauler.
Le pire c’est quand les gens vous rappellent que vous êtes une femme et qu’il faut toujours respecter les limites.
Être une femme activiste demande beaucoup plus d’efforts et de sacrifices à la base.
Kadiatou Tounkara
Conakry/Cosa : Déguerpissement sur le long du chemin de fer et l’inquiétude des vendeuses
La libération des emprises des chemins de fer se poursuit à Conakry. Les femmes qui occupent le marché sur la transversale de la Tannerie, menant vers Simbayah Gare ont été contraintes de déguerpir les lieux, aux environs de 19h GMT.
Mariama Sylla vendeuse sur cette zone, exprime son inquiétude « vraiment nous accusons les autorités du marché car chaque femme qui vient est obligée de payer 250.000 GNF pour s’installer alors qu’ils savent qu’une demande de démolition est déjà faite depuis longtemps par les autorités. Et si maintenant ils viennent nous aviser de quitter sans nous diriger sur un autre endroit, comment allons-nous faire ? » Interroge-t-elle.
Diallo Fatoumata une autre occupante aborde dans le même sens « notre inquiétude il y a assez de jeunes qui sont là actuellement, certains sont en train de déterrer les tables et nous ne savons pas leurs idées, nous craignons beaucoup s’ils ne vont pas dérober nos marchandises. Nous demandons de l’aide à l’autorité » lance-t-elle.
Hassatou Lamarana Bah
Nécrologie : l’arbitre Mohamed Lamine Keïta est décédé
La famille du football guinéen est en deuil. L’arbitre Mohamed Lamine Keïta a tiré sa révérence dans la nuit du mercredi à Conakry, suite d’une courte maladie.
L’homme en noir guinéen était depuis quelques saisons parmi les arbitres retenus pour siffler les rencontres de la Ligue 1 guinéenne. Cette saison, Mohamed Lamine Keïta a officié les matchs Flamme Olympique – Wakriya (J1) et Loubha de Télémélé – Hafia FC au compte de la 2e journée.
La rédaction de Maxisport224 présente ses condoléances à la famille du football guinéen et à sa famille biologique.
Yagouba Diallo