Le congrès électif du syndicat des transporteurs routiers s’est tenu ce vendredi 03 décembre dans l’enceinte de la gare routière de Matam. Ce scrutin s’est déroulé sur fond de vives altercations entre le camp d’Ousmane Horoya Sylla, candidat sortant qui aurait passé 36 ans à la tête du syndicat, et celui du candidat Mamadou Aliou Diallo, communément appelé « Bantignel ».
Certains chauffeurs accusent le candidat Ousmane Horoyah Sylla d’avoir réquisitionné trois pick-ups de police pour empêcher le camp de Bantignel d’accéder à l’intérieur de la cour où devait se tenir le vote, chose qui a créé une forte tension.
« Ousmane Horeyah qui est là, n’a jamais défendu les causes des chauffeurs. Quand on fait un accident, nous payons 200.000 GNF par camion. Il ne nous défend jamais sauf nous réclamer de l’argent. Il a fait 36 ans et rien dans la caisse. Nous voulons qu’il nous laisse aller voter de manière libre et transparents », nous a confié Mamadou Djouldé Diallo chauffeur.

De son côté, Amadou Aliou Diallo, candidat au poste de secrétaire général de la section syndicale de la confédération nationale des transports de mécanique générale de Matam, fustige la volonté d’Ousmane Horoya de s’offrir un 4ème mandat, après 36 ans à la tête de cette structure.
« L’actuel secrétaire a fait 36 ans. Chaque fois que son mandat finit, il mobilise 20 à 30 personnes pour l’élire clandestinement. 1er, 2ème et 3ème mandat, c’est ce qu’il a fait et il veut le faire pour le 4ème mandat, mais je me suis opposé pour dire qu’il n’est pas le seul. C’est pourquoi je me suis présenté candidat. Entre temps, il est parti me voir chez moi pour me dire de renoncer à ma candidature. Cela fait quatre mois que son mandat est fini. Je lui ai dit que je ne suis pas prêt pour une élection clandestine et je lui ai dit que je préfère qu’on organise une élection libre et transparente. Les chauffeurs vont choisir leurs premiers responsables », a-t-il expliqué.
Selon ce dernier, il y’a de cela deux semaines, Ousmane Horoya a voulu organiser des élections clandestinement pour s’éterniser à ce poste. « il a voulu organiser les élections clandestinement. C’est le lundi qu’on m’a appelé pour me dire que l’élection se tiendra ce vendredi le 03 décembre. Et depuis hier, personne n’était informé de là où se tiendra l’élection. A la mairie de Matam comme au stade de Bonfi, ils n’ont pas voulu car le bureau n’a pas payé les taxes de l’Etat. Donc, C’est à 22h qu’on m’a informé que c’était à la gare routière de Matam. Ils sont partis prendre des loubards partout, en leur donnant des casquettes bleues, pour qu’ils viennent voter pour lui (Horeyah). En même temps, ils ont envoyé trois pick-ups de police pour dire que personne ne rentre qui n’a pas de casquette. Nous demandons aux autorités compétentes d’intervenir », a précisé Amadou Aliou Diallo.
Malgré les contestations, Ousmane Horoya a été réélu à l’absence de son adversaire. Une élection que son adversaire Bantignel ne reconnaît pas, et qu’il qualifie d’illégitime.

Mansaré Naby Moussa 628-030-370

Monsieur Ibrahima Sory Diallo, Fondateur et Administrateur général du site d’informations Laguinee.info et son épouse Houlaymatou Diallo, ont la joie de vous annoncer la naissance sous leur toit d’un garçon.

Ils remercient tous ceux qui les ont appelés, envoyé des messages et leur ont rendu visite suite à cette bonne nouvelle.
Par la même occasion, monsieur et madame Diallo vous informent que la cérémonie de baptême du bébé aura lieu ce dimanche, 05 décembre 2021 au quartier Baïlobaya, à quelques mètres du point d’arrêt ‘’ Carreaux blancs’’.  

Pour avoir plus d’informations, veuillez contacter les numéros suivants : 

(00224) 621 09 08 18 / 621 37 24 26/621007376

Monsieur et madame Diallo

Une fumée toxique qui se dégage dans le dépotoir d’ordures de Dar-Es-Salam suffoque les citoyens habitant à côté. Après la saison pluvieuse qui a propulsé des odeurs nauséabondes au niveau de ce dépotoir d’ordures, une masse de fumée envahit les citoyens du quartier Dar-Es-Salam.
C’est le cas de Madame Baldé Fatoumata Binta qui se sent étouffée par cette fumée.
« Cette décharge d’ordures nous fatigue beaucoup car la fumée rentre dans les concessions, même si votre bâtiment est fermé. Nous avons construit notre concession et cela fait 18 ans nous vivons ici, c’est difficile de quitter. Nous invitons le gouvernement à délocaliser cette décharge d’ordures » lance-t-elle.

A Dar-Es-Salam, les élèves se plaignent également de cette fumée. C’est le cas de Kadiatou Sylla, élève de la 5ème année « nous souffrons énormément pour les révisions. Nous sommes obligés d’aller chez nos voisins car la fumée ne nous permet pas de nous concentrer et on ne peut pas rester dans les maisons », indique-t-elle.

Au-delà du calvaire lié au dépotoir d’ordures, les habitants de Dar-Es-Salam sont confrontés à une pénurie d’eau « il y a le manque d’eau puisqu’avant nous utilisions l’eau de puits et la pompe. Mais depuis 2012, nous ne recevons plus une eau potable à la pompe car elle est devenue comme de la rouille et cela n’est pas bon pour notre santé » déplore dame Fatoumata Binta Baldé.
Pour rappel, en 2018 l’éboulement d’une montagne d’ordures dans cette localité a endeuillé plusieurs familles et a enregistré d’importants dégâts matériels.

Hassatou Lamarana Bah

Comme chaque année, l’humanité célère ce 03 décembre la journée internationale des personnes porteuses de handicap. Cette journée est également inclue dans les 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences basées sur le genre.
A l’occasion de cette journée, Massoud Barry, présidente de l’Organisation de Secours aux Handicapés OSH-Guinée dénoncent les violences dont cette couche vulnérable est victime.
« Quand on parle de violences basées sur le genre, nous savons que la femme est vulnérable et si elle porte un handicap, elle est doublement vulnérable. Ce n’est pas parce qu’on en parle pas que ça n’existe pas. Les femmes handicapées sont victimes, violentées, violées mais elles n’osent pas dénoncer car elles se voient toujours inférieures aux autres. Elles se disent si j’en parle, est-ce que les gens me croiront ? Et que vont-ils penser de moi ? Pourtant il faut dénoncer, si tu es victime, il faut en parler », déplore-t-elle.
Face à cette situation, Massoud Barry invite les organisations féministes à ne pas oublier cette couche vulnérable dans leur lutte « c’est le moment pour nous organisations des droits des personnes handicapées, d’attirer les organisations féministes de ne pas oublier les femmes handicapées dans leur lutte. Il faut les faire participer aux débats, aménager un espace participatif. Il faut que chacun arrive à témoigner pour que la communauté sache que oui les personnes handicapées sont victimes », lance-t-elle.
L’activiste a également invité les autorités à l’application de la loi : « de nous aider à appliquer les lois qui protègent les personnes handicapées, faire en sorte que l’auteur de cette violence soit puni à la hauteur de sa forfaiture. Si on ne sanctionne pas, on ne rassure pas les personnes qui sont victimes, elles n’auront jamais le courage de dénoncer », sollicite-t-elle.
En Guinée, les personnes handicapées représentent 1,5 % de la population et rencontrent assez de difficultés. Notamment, l’inaccessibilité aux établissements publics. La présidente de l’Organisation de Secours aux Handicapés OSH-Guinée invite à cet effet, le gouvernement à faire une cartographie des personnes vivant avec le handicap afin trouver une solution pour améliorer les conditions de vie de cette couche vulnérable.

Hassatou Lamarana Bah