La société Guinéenne tend vers une mauvaise habitude. L’agression sexuelle sur la junte féminine et le viol sur les mineurs devraient interpeller tout un chacun de nous. Notre pays va très mal ces derniers temps. La couche féminine souffre à plus d’un titre. Le viol s’est rependu ces derniers temps au point qu’il n’y a pas un seul jour qui passe sans qu’il n’y ait un ou deux cas de viol dans notre pays. Mais où allons nous avec une telle allure ? C’est la question.

Je pense encore une fois de plus, nos autorités doivent sévir ardemment contre ces inhumains de violeurs sans cœurs ni foi. Il faut urgement une loi contre ces voyous. Notre république ne mérite pas des telles bavures. Il faut hausser le ton quand il le faut. Un pays à 95% de croyants ne peut pas se permettre d’une telle forfaiture. Aucune confession religieuse de ce pays ne soutient cette pratique. A un moment donné, si tu sais que tu ne peux pas te passer du sexe mais trouve toi une femme et ou une amante mais à aller jusqu’à violer des bébés de 3 ans ? C’est même impensable. Cette pandémie de viol doit cesser dans toutes ses formes.

J’en appel à la sage responsabilité de nos autorités de se saisir du dossier. Il faut punir sévèrement cet acte barbare et inhumain. Chez les français par exemple, la répression du viol s’étend comme suit.
Il fait encourir quinze ans de réclusion criminelle. En outre, il existe des circonstances aggravantes du viol. Cela renforce alors la peine encourue.

Tout d’abord, s’agissant du viol aggravé, il est réprimé de 20 ans de réclusion criminelle (article 222-24 du Code pénal). Concernant le viol ayant entraîné la mort, il est puni de 30 ans de réclusion criminelle (article 222-25 du Code pénal). Enfin, le viol précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d’actes de barbarie, se voit puni de réclusion à perpétuité.  [(article 222-26 du Code pénal)].

Tous ensemble pour sauver l’honneur et la dignité de la femme Guinéenne.

Saliou Diallo

Le viol des enfants prend une proportion inquiétante dans la région administrative de Labé. Selon les statistiques fournies par l’inspectrice Régionale de l’Action Sociale, 41 cas de viol sur mineures ont enregistrés dans cette région de janvier à Octobre 2021. Et au mois de Novembre plusieurs autres cas de viol d’enfants dont l’âge varie entre 03 ans à 8 ans ont été enregistrés. Notamment le triste cas d’une fille âgée de 3 ans qui a été kidnappée, violée et assassinée par deux jeunes dans le secteur Djanyabhe, quartier Madina, commune urbaine de Labé. Sans oublier que certains viols sont aussi commis par des mineurs.

Pour moi, la délinquance et le manque d’éducation sont à la base de cette situation critique. L’évolution de la technologie a aussi impacté l’éducation. Personne ne se met à sa place, non seulement les enfants ne sont pas éduqués sur le sexe, mais aussi les délinquants sexuels ne sont presque pas punis à la hauteur de leur forfaiture.
Pour donc stopper ce fléau, je pense qu’il faut éduquer nos enfants sur le bon chemin, contre la délinquance et le banditisme, réprimer des coupables, interdire les enfants de partir dans les boîtes des nuits, la consommation du chanvre indien. Il faudrait que le viol surtout sur les mineurs s’arrêtent » a ajouté Boubacar Garki Diallo journaliste a la radio GPP FM Foutah et correspondant du site d’information Kalenews.org.

Boubacar Garki Diallo 626985252