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Transfert des compétences de la HCJ à la CRIEF :  La réaction de Me Mohamed Traoré

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Par une ordonnance rendue publique dans le JT de la RTG de 20h30 du 6 décembre 2021, le Président de la Transition a renforcé davantage les règles de fonctionnement de la CRIEF. En effet, selon ce texte, aucune immunité, aucun privilège de juridiction n’est opposable devant la CRIEF. À titre d’exemple, l’ exception d’incompétence de la CRIEF au profit de la Haute Cour de Justice ne pourrait pas être accueillie. Ainsi, un ministre qui, en principe,est justiciable de la Haute Cour de Justice pour les infractions commises dans l’exercice de ses fonctions, ne pourrait invoquer ce privilège de juridiction.

La compétence de la Haute Cour de Justice pouvait-elle être invoquée d’ailleurs dès lors qu’elle n’a jamais été mise en place bien que prévue par les lois fondamentales de 2010 et de 2020? Rien n’est moins sûr. Il faut rappeler qu’un arrêt de la défunte Cour constitutionnelle avait enjoint aux Pouvoirs Législatifs et Exécutif d’alors de mettre en place la Haute Cour de Justice. Mais en vain.

C’est peut-être maintenant que certains réaliseront que la mise en place de cette juridiction présentait un certain intérêt pour eux-mêmes.

Devant la CRIEF, ils seront jugés, en cas de poursuite, comme n’importe quel citoyen selon les règles du code de procédure pénale.

Enfin, les infractions relevant de la CRIEF sont imprescriptibles.

Quand on est au pouvoir, il faut mettre en place les bases d’une bonne justice, sans aucune arrière-pensée politique.

Me Mohamed Traoré, ex-bâtonnier

Transition : Les compétences de Haute Cour de Justice transférées à la CRIEF(Ordonnance)

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Dans une ordonnance du président Colonel Mamady Doumbouya, les compétences de la Haute Cour de Justice, prévue par la constitution de 2010 ont été attribuée à la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières.

« Les attributions des  Hautes Cours de justice instituée ou prévues depuis 1990, notamment celles relatives aux crimes et délits économiques et financiers sont dévolues à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières conformément aux dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale », peut-on lire dans ladite ordonnance.

Selon l’article 2 de l’ordonnance, les immunités et privilèges de juridiction reconnues à certaines personnes, autorités et agents publics, tels que prévus par la législation en vigueur au moment des faits incriminés, conformément au Code pénal et au Code de procédure pénale, sont inopposables et inopérants à l’égard de la CRIEF.

L’article 4 de l’ordonnance indique que la CRIEF est compétente pour connaître de tous les faits antérieurs ou non à sa création relevant de son domaine de compétence.

Kalenews

TPI NZérékoré : 3 mois de sursis requis contre l’ancien ministre Kémo Charles Zogbélémou

Comme annoncé, l’ancien ministre Kémo Charles Zogbélémou a comparu ce lundi 6 décembre 2021 au Tribunal de Première instance de N’Zérékoré. Lui, son neveu et son chauffeur sont accusés de coups et blessures volontaires sur l’un de ses travailleurs du nom de Mathos Kolié, chaudronnier de son état.

Dans ses réquisitions, le parquet a requis successivement 3 mois de sursis et 2 millions GNF d’amande contre l’ex ministre, 12 mois d’emprisonnement et un million GNF d’amande contre Koly Sonomou et 6 mois dont 3 mois assortis de sursis et un million GNF d’amande contre Jeans Théa.

Quant à la défense, elle qualifie cette affaire de faux dossier et elle demande au président de la cour de dire le droit.

Après la confrontation entre la partie civile et la défense, le juge en charge du dossier a mis l’affaire en délibéré pour le mercredi 8 décembre 2021. De

N’zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional Kalenews.org

Desserte en eau : Col. Doumbouya met 20 Groupes électrogènes à la disposition de la SEG

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 Le premier ministre, Mohamed Beavogui a présidé ce lundi 06 décembre la cérémonie de remise officielle de 20 Groupes électrogènes à la Société des Eaux de Guinée (SEG). Ce geste rendu possible par le Colonel Mamady Doumbouya, président de la Transition s’inscrit dans les actions prioritaires  du gouvernement de la Transition et dans son souci à approvisionner la population en eau potable.   

 Dans son discours à cette cérémonie, le premier ministre a exhorté les employés de la SEG au travail pour atteindre l’objectif visé.

« Je suis très heureux parce que la tâche qui attend la SEG est l’une des plus importantes que nous avons aujourd’hui dans le pays. L’eau c’est la vie. On peut se passer de beaucoup de choses  mais pas de l’eau. Or vous, Dieu vous a donné comme tache de donner de l’eau aux Hommes, c’est une tâche noble et sacrée. Et je vois que vous la prenez avec enthousiasme et beaucoup de joie et d’unité. Je sens la symbiose et votre direction. Je vois aussi que cette symbiose se traduit par une volonté  profonde d’accompagner le CNRD. Je vois le syndicat qui a décidé de ne plus faire de grève mais d’accompagner le CNRD.  Le président de la République nous a donné des instructions la semaine dernière, il faut donner de l’eau à tous les Guinéens et le premier soldat pour ce travail-là c’est vous. Alors au travail », a dit Mohamed Beavogui au Travailleurs de la SEG.

Après avoir accueilli les équipements, Mamadou Djouldé Diallo, Directeur Général de la SEG a affirmé l’engament de son équipe à fournir un service de qualité à la population.   

« En s’inscrivant dans la dynamique du changement amorcé par le gouvernement de la transition pour la clairvoyance du Colonel Mamady Doumbouya, l’ensemble des travailleurs de la SEG par ma voix s’engage sans faille à l’atteinte de sa mission, celle de fournir de l’eau à la population guinéenne.  M. le premier ministre, nous vous assurons de notre totale disponibilité à  œuvrer pour un service de qualité. Je reste quant à moi convaincu que sur votre instruction le plan déjà bâti  par la SEG à travers des différents projets initiés, en attendant les mégas projets avec des investissements majeurs, nous ne souffrirons désormais aucune léthargie car, donner de l’eau potable de façon continue à nos populations est l’une des préoccupations dans votre agenda», a rassuré le DG de la SEG.

La Société des Eaux de Guinée fonctionne sur ses fonds propres sans subvention de l’Etat. Pour changer la donne, Mamadou Djouldé Diallo sollicite l’accompagnement des nouvelles autorités.

« Nous souhaitons l’accompagnement des nouvelles autorités de la République pour booster le secteur afin de gagner ensemble le pari de l’eau potable pour tous en Guinée», a-t-il lancé.

Les travailleurs de la SEG, à travers  leur Syndicat, s’engagent pour un service de qualité et appellent les abonnées à s’acquitter du paiement de leur facture d’eau.

Alhassane Camara, Ibrahima Diané

Voiture plongée dans le fleuve à Linsan: le corps du chauffeur repêché, après 72 heures

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L’information vient de nous parvenir ! Le corps de Ousmane Camara, chauffeur à bord du véhicule de marque Toyota immatriculé RC 0099 AV qui a fini sa course le samedi dernier sous le pont de Linsan, vient d’être repêché par les secouristes.

Le véhicule en provenance de Mamou pour Conakry a été retiré de l’eau le samedi 04 décembre 2021, quelques heures après l’accident.

Kalénews.org

Cour d’appel : Ousmane Gnelloy retourne en prison, l’audience renvoyée à huitaine

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La cour d’appel de Conakry devrait se prononcer ce lundi sur la requête de mise en liberté de Ousmane Gnelloy, mais cette audience n’aura finalement pas lieu. Elle a été envoyée à huitaine, pour raison de santé du premier président de la Cour.

Pour rappel, Ousmane Gnelloy Diallo a été condamné à deux ans d’emprisonnement par cette cour pour « menaces de mort » et « injures publiques » à l’encontre de Kadiatou Biro Diallo, fille de l’ancien président de l’Assemblée Nationale El Hadj Boubacar Biro Diallo. Il a engagé un pourvoi en cassation contre cette décision. En attendant la décision de la cour suprême, la défense a adressé une demande de mise en liberté à la cour d’appel.

A suivre…

Santé: Qui est Professeur Fodé Amara Traoré, nouveau Directeur de l’ANSS ?

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Le Professeur Fodé Amara Traoré, nouveau Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire est médecin spécialisé en infectiologie. Né le 29 Décembre 1979 à Conakry, il est marié et père de deux enfants.

Il est Enseignant-chercheur (Maitre de Conférences Agrégé des Université du CAMES) à la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Médecin responsable des soins dans le service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital national Donka du CHU de Conakry, il est également vice Doyen de la Faculté des Sciences Médicales et paramédicales de l’Université Kofi Annan de Guinée.

Après son Doctorat d’Etat en Médecine à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée, 2006), il obtient un diplôme d’études spécialisées en Maladies infectieuses à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal, 2011). Il est également titulaire d’un diplôme Spécialisé approfondie en Pathologie infectieuse clinique et biologique de l’Université de Franche Comté à Besançon (France, 2017).

Il est membre du comité national de surveillance des Manifestations Adverses Post Immunisation (MAPI) en Guinée, du comité national guinéen de pilotage du volet santé du Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PGIRE) de l’OMVS,  membre de la commission recherche du Centre d’Excellence Africain pour la Prévention et le Contrôle des Maladies Transmissibles… et de plusieurs sociétés savantes en infectiologie dont la Société Africaine de Pathologies Infectieuses, la Société Guinéenne de Pathologies Infectieuses et Tropicales (dont il est le vice-Président).

Par ailleurs, il a été consultant au compte de plusieurs institutions nationales et internationales sur les questions de maladies infectieuses.

Dans le domaine de la recherche, il est co-investigateur de plusieurs projets de recherches sur le VIH, la tuberculose, le paludisme, les hépatites virales, la maladie à virus Ebola, la Covid-19… Il a participé à la gestion de plusieurs épidémies dont celles de Choléra et d’Ebola en Guinée.

Il Co-auteur de plus de 60 publications scientifiques et de plus de 75 communications scientifiques en rapport avec les maladies infectieuses et tropicales.
Dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 en Guinée, il était jusqu’à sa nomination le vendredi 03 décembre 2021 membre du conseil scientifique de riposte contre la Covid-19 en Guinée, membre de la commission nationale de prise en charge de la Covid-19, du comité national de supervision des sites de prise en charge de Guinée et Coordonnateur médical du centre de prise en charge de la  Covid -19 de Gbessia à Conakry.

Source: ANSS

Hausse du prix du pain : Les précisions du ministre Commerce

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Le prix des baguettes de pain ont augmenté sur le marché guinéen. Interrogé sur les causes de cette hausse, le Ministère du Commerce, de l’industrie et des PME a tenu à faire quelques précisions.

« l’Etat subventionne le pain. Le blé dont nous parlons n’est pas produit en Guinée. Toute la quantité de blé est importée de l’extérieur. Le monde est devenu tellement restreint qu’on ne peut pas s’amuser à tromper le peuple ou à donner des chiffres inventés. Au cordon douanier quand vous arrivez, vous déclarez la valeur de votre marchandise. Aujourd’hui, l’Etat accepte de dédouaner le prix du blé à 60 dollars. Lorsque le prix du blé était à 280 dollars, sur le cordon douanier l’Etat accepte de dédouaner à 60 dollars. Aujourd’hui le prix du blé est passé à 400 dollars, imaginez-vous, il y a un écart de 370 dollars que l’état renonce à ces taxes pour que le prix du pain ne soit pas exagérément augmenté», a justifié le ministre du commerce, Bernard Gomou.

Kalenews

CRIEF : « On ne s’attaque pas à une personne mais à sa gestion », dixit Alhassane Makanera

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Dr Alhassane Makanera Kaké, s’est prononcé ce lundi  sur la mise en place de la Cour de Répression des Infractions Economiques et financières (CRIEF). L’économise salue cette initiative des nouvelle autorités. Cependant,  il demande au colonel Mamady Doumbouya de créer toutes les conditions nécessaires pour le bon fonctionnement de cette institution.

« Ma première réaction consiste à féliciter les autorités pour cette initiative et demander également aux autorités de mettre en place tous les mécanismes nécessaires pour permettre à cette cour de fonctionner correctement. Notamment, les ressources humaines. L’exécutif doit tout faire pour donner assez de liberté et d’indépendance à la cour. Ceci pour que celui qui est poursuivi puisse répondre de ses actes conformément à la loi sans intervention de l’exécutif ni un autre pouvoir » interpelle-t-il.

Pour ceux qui pensent que la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) vise à une chasse aux sorcières contre les anciens dignitaires d’Alpha Condé, cet économiste précise :

« On ne s’attaque pas à une personne mais à sa gestion. Si maintenant tu es du régime d’Alpha Condé et que tu as bien géré, tu n’as aucun problème. Mais on saurait dire que je suis du régime défunt ou déchu la loi ne peut pas m’être appliquée. Donc il faut que nous retenions que la cour ne doit pas s’intéresser à l’origine ou à la position des uns et des autres. Mais plutôt de leur gestion ».

Plus loin, ce docteur en finance publique exprime ses attentes vis-à-vis de cette cour juridictionnelle.

« Lorsque ça  va fonctionner, l’Etat aura suffisamment de moyens. Chose qui aura une incidence sur le budget de la Guinée qui pourra doubler ou multiplier en X. Et on a suffisamment de moyens, l’Etat peut faire face à des grands investissements sans demander l’aide du FMI ou d’autres partenaires », pense-t-il.  

Mohamed Barry

Kadiatou Biro ne lâche pas Gnelloy : « Non, je n’ai pas accordé mon pardon à l’insulteur public »

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Contrairement aux rumeurs, Kadiatou Biro Diallo, celle qui a porté plainte contre Ousmane Gnelloy n’a pas accordé son pardon. Dans une publication sur sa page Facebook, la fille de l’ancien président de l’Assemblée Nationale affirme sa détermination à poursuivre celui qui se fait appeler ministre du président Alpha Condé sur les réseaux sociaux.

« Mon Papa une fierté nationale…..

Pendant que les hommes et femmes d’honneur se battent à mes côtés pour l’application de la décision de justice condamnant Ousmane Gnelloy, des personnes malintentionnées publient des posts prétendant que j’ai offert mon pardon à l’insulteur public.

Je dis NON, mille fois NON !

La manipulation ne me fera jamais abandonner le combat pour l’honneur de mon cher papa

Ma gratitude à tous ceux qui m’apportent leur soutien.

Ma reconnaissance à tous ceux qui  ripostent à ces publications mensongères.

Le procès se poursuit aujourd’hui lundi 06 décembre à la Cour d’Appel de Conakry

Justice pour Elhadj Biro et tous nos parents

Vive la justice … », a-telle écrit sur sa page Facebook.

Il faut que la cour d’appel de Conakry doit se prononcer sur la mise en liberté demandée par la défense ce lundi.

A suivre…