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Édito : La Guinée entre larmes et calculs politiques ! (Olladi Ibrahima, journaliste)

Notre Guinée traverse l’une des périodes très sombres de son histoire récente. Des catastrophes en chaîne (inondations, effondrements d’habitations, accidents meurtriers et incendies, endeuillent des familles). Chaque semaine apporte son lot de larmes, d’orphelins et de familles disloquées. Pourtant, au lieu de voir une mobilisation nationale à la hauteur de ces tragédies, le peuple guinéen assiste, impuissament à un spectacle politique où les priorités semblent inversées.
Et cela se passe à Kalum tout près de la maison royale.

Pendant que la douleur s’installe dans les foyers, les “refondateurs” s’activent ailleurs : campagnes déguisées, des discours et manœuvres pour imposer une nouvelle constitution. Les cortèges officiels s’organisent avec faste, alors que les convois funèbres se multiplient dans le quartiers populaires, le cas de Maneah est une illustration où le PM débarque en veste et cravate rouge mains dans les pauches. Cette dissonance entre les réalités du peuple et les ambitions du pouvoir révèle une fracture inquiétante : celle d’un État qui tourne le dos à la souffrance de ses citoyens.

Au lieu de soutenir les sinistrés d’abord, d’investir dans la prévention des catastrophes et de panser les plaies d’un pays meurtri, l’énergie gouvernementale se concentre sur des calculs politiques. La « refondation » promise se résume t-il d’un agenda de conservation du pouvoir, quand le peuple, lui réclame avant tout dignité, justice et sécurité ?

Ces drames répété ne sont pas des fatalités. Ils traduisent l’échec d’un système incapable d’anticiper, de protéger et de réagir efficacement. Mais pire encore que l’impuissance, il y a l’indifférence. Et c’est cette indifférence qui révolte : comment parler d’une nouvelle constitution alors que les fondements mêmes de la vie sociale – le droit de vivre en sécurité – s’effondrent sous nos yeux ?

L’histoire retiendra peut-être que la Guinée a été endeuillée, non seulement par des catastrophes naturelles et humaines, mais aussi par l’aveuglement d’élites plus préoccupées par leurs sièges que par les larmes de leurs concitoyens.

Mon Générale réfléchissez mieux sur les conseils que l’entourage vous offre, le moment n’est pas opportun pour une campagnes politique.

Olladi Ibrahim, journaliste.

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