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Brice Clotaire Oligui Nguema le dansomane de Libreville qui vient de montrer au reste du monde que son peuple est ignorant et manipulable (Par Aboubakr)

Albert Einstein disait «  que faire la même chose et s’attendre à un résultat différent, c’est précisément cela la folie ». Pauvre Gabon, pauvre Afrique… Il n’y aura aucune magie. Même après mille siècles, le Gabon ne progressera pas si le peuple africain de ce pays laisse un comédien dénué de toute élégance persévérer dans sa comédie politique, gouverner sans véritablement incarner le changement. Il est clair qu’élargir le contrat d’enfer de cet homme à la tête de l’État gabonais c’est accepter de voir de si près le danger et refuser de l’éviter.
En déclarant sa candidature à la prochaine élection présidentielle, Oligui ce prestidigitateur aux scènes pittoresques, se rend coupable d’un acte de complicité d’une gravité sans précédent. Il sait pertinemment qu’il vient de donner le signal aux autres putschistes pour qu’ils s’accrochent au pouvoir, en écartant définitivement l’idée de le quitter dignement.
Cette déclaration ne se limite pas à causer d’énormes dégâts ; elle hypothèque triplement l’avenir d’un continent déjà en perdition.

C’est fait. L’impensable est consommé. L’inacceptable est désormais proclamé avec l’arrogance du parvenu et la morgue du mythomane mythomaniaque : Brice Clotaire Oligui Nguema sera candidat à l’élection présidentielle gabonaise. Ainsi donc, cet homme, surgissant des bas-fonds de la dictature, pense avoir droit de cité parmi ceux qui s’élèvent par le mérite et non par la force. Cet individu, arrivé au pouvoir non par la volonté du peuple mais par la trahison et le putsch, se croit investi d’une légitimité qu’il n’a jamais conquise. Il se croit roi, alors qu’il n’est qu’un usurpateur.

Il faut le dire sans détour, avec la dureté qu’exige la gravité du moment : Brice Clotaire Oligui Nguema est une invective à l’histoire démocratique de l’Afrique. Son accession au pouvoir fut un accident, une infraction, un viol manifeste de la légalité constitutionnelle. Pourtant, au lieu de corriger l’anomalie, au lieu de se retirer avec un minimum de dignité après la transition, il choisit de persister dans l’illégalité, de s’accrocher aux lambeaux d’un pouvoir qu’il n’a jamais mérité.

Oligui Nguema vient d’ouvrir la boîte de Pandore. Il vient de cracher sur l’article 25 alinéa 4 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance qui dispose sans équivoque que “les auteurs de changements anticonstitutionnels de gouvernement ne peuvent en aucun cas être éligibles aux élections organisées pour restaurer l’ordre démocratique”. En déclarant sa candidature, il foule aux pieds les principes mêmes qui fondent l’Afrique moderne, il poignarde l’idéal démocratique pour lequel tant de peuples ont saigné, lutté et souffert.

Cet homme donne le pire des exemples. Il conforte tous les putschistes en herbe qui rôdent dans l’ombre, tapis dans l’attente d’une opportunité pour s’emparer du pouvoir par la force. Il leur dit : « Allez-y, prenez les armes, chassez les dirigeants en place et installez-vous sur le trône. Un jour, vous pourrez vous faire élire. » Il consacre ainsi le règne des complots, des intrigues et de la force brute au détriment du droit et du suffrage libre.

Un second qui veut être premier

Il faut insister sur une vérité crue : Brice Clotaire Oligui Nguema est un éternel second.
Toute sa vie, il a été un exécutant, jamais un visionnaire. Un homme de l’ombre, un simple serviteur des dynasties dictatoriales qu’il feint aujourd’hui de combattre. Lui qui a servi Ali Bongo pendant des années dans sa garde rapprochée, lui qui a protégé le système mafieux du clan Bongo, lui qui a profité du pillage de l’État gabonais, voudrait aujourd’hui nous faire croire qu’il est un homme neuf, un réformateur, un guide providentiel. Quelle farce grotesque !

Il n’est pas et ne sera jamais un homme d’État. Il n’est qu’un opportuniste de l’histoire, un accident politique qui s’imagine en stratège, un soldat sans envergure qui croit pouvoir porter la toge d’un chef d’État légitime. Mais les peuples ne se laissent pas tromper éternellement. L’usurpation a ses limites, et le Gabon, comme l’Afrique, saura un jour lui faire payer son imposture.

Car ne nous y trompons pas : ce qui se joue aujourd’hui au Gabon dépasse le cadre national. Ce n’est pas seulement la démocratie gabonaise qu’Oligui Nguema assassine, c’est toute la fragile avancée démocratique de l’Afrique qu’il poignarde. Chaque putschiste qui se présente à une élection, chaque soldat qui se transforme en candidat après avoir pris le pouvoir par la force, retarde l’émancipation de tout un continent.

Oligui Nguema s’inscrit dans cette longue lignée des prédateurs de l’Afrique, ces hommes sans foi ni loi qui ne vivent que pour le pouvoir et qui sont prêts à sacrifier l’avenir de millions d’âmes pour leur propre gloire éphémère. Il n’est ni un libérateur ni un sauveur, il est un fossoyeur. Un fossoyeur de la démocratie, un fossoyeur de l’espoir, un fossoyeur de l’Afrique.

Le temps viendra où l’histoire lui demandera des comptes. Et ce jour-là, il découvrira que le pouvoir pris par la force se perd toujours dans le fracas et l’humiliation.

Par Aboubakr (Ledear du mouvement de la palingénésie de l’ancien gouvernement panafricain en Exil. La FEANF)!

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