Pour doter de la Guinée une constitution inclusive, le conseil National de la transition (CNT) a lancé le 15 mai dernier un débat d’orientation constitutionnel. Cet exercice consiste à permettre à toutes les parties prenantes d’apporter leurs propositions sur ce que doit être le contenu de la future constitution. Ce mardi 30 mai, le ministère de la sécurité et de la protection à travers son secrétaire général a apporté sa contribution tout en souhaitant la constitutionnalisation de la tolérance zéro contre les violences basées sur le genre dans la nouvelle constitution.
«Le ministère de la sécurité et de la protection civile a cru dans un premier temps proposé la constitutionnalisation de la tolérance zéro contre les violences basées sur le genre; La deuxième série de proposition consiste pour nous à constitutionnaliser la nécessaire obligation de l’Etat d’assurer la protection des populations en matière de gestion des risques catastrophes et de terrorisme; La troisième proposition que nous formulons devant vous consiste aussi pour nous de constitutionnaliser la primauté des forces de police nationale dans la sauvegarde de la sécurité intérieure; constitutionnaliser la soumission exclusive des forces de police et de protection civile aux statuts spéciaux qui les régissent. Sans quoi le rêve d’une police dynamique sera encore lointaine; Nous voulons voir prescrire la constitutionnalité de l’imprescribilité des délits économiques et financiers, les blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme; Le MDPC estime que la constitutionnalisation et la criminalisation des agressions physiques contre tout fonctionnaire de police et de la protection civile dans l’accomplissement des exercices de leurs fonctions doit être caractérisé; La nécessaire constitutionalisation du financement des forces de sécurité intérieure», a proposé Nouhan Traoré.
Abordant l’aspect sécuritaire, il apporte: «La lutte contre la criminalité est nécessaire au développement de tout, nécessaire au bien être de tous guinéens, elle est nécessaire à la stabilité politique de notre pays. Pour gagner cette lutte nous estimons que les conditions optimale de travail doivent être créées. Mais ces conditions de travail si elles ne sont soutenues par des dispositions où par des normes suprêmes qui est celle de la constitution nous estimons que la prise en compte de ce défi va encore perdurer longtemps», a-t-il indiqué.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370