A l’occasion de son 100ème jours, le CTN a tenu ce Jeudi un panel avec les représentants des partis politiques du pays. L’objectif était d’échanger avec eux, de leur présenter le CNT, ses missions et échanger sur des grands sujets qui font débats en ce moment en Guinée.
« le CNT a émis un avis. Le CNT n’a pas fixé le chronogramme de la transition. Ce n’est pas à lui qui l’a élaboré mais plutôt le CNRD et le gouvernement. Nous nous avons simplement émis un avis la dessus et cet avis, il est en fonction des activités qui ont été déroulée par le gouvernement. » A expliqué M. Ibrahim Sorel Keita président de la commission des affaires étrangères du CNT.
Sur le débat relatif à l’interprétation de l’article 77 de la charte de la transition, M. Keita lève l’équivoque.
« Nous ne sommes pas les forces vives que cela soit claire. Les forces vives de la nation, on sait ce que sais. C’est les composantes actives de la nation: les partis politiques, les organisations de la société civile, les syndicats… nous nous sommes un organe législatif et nous ne sommes pas concernés par l’article 77 de la charte de la transition. Par contre a l’intérieur du CNT, il y’a les représentants des forces vives. » A-t-il donné comme précision.
Au sujet de l’interdiction des manifestations par le CNRD, Ibrahim Sorel Keita dit ne pas comprendre cette décision de la junte.
« En matière de liberté, le principe c’est de la liberté. L’interdiction doit être une exception. J’ai peut-être ma petite idée la dessus. C’est probablement parceque les manifestations souvent en Guinée, entraine des violences, des morts, des dégradations des biens publics et privés. Probablement c’est celà. Dans ce cas là, s’il ya des risques de dégradation, là aussi le droit permet à un pouvoir de restreindre ou d’encadrer certaines libertés. Mais, ça doit être limitée et dans le temps et dans l’espace. » a-t-il ajouté.
Ibrahima 2 Diané
