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AccueilEDUCATIONTribune : La jeunesse face à son destin (Ibrahim Dioum)

Tribune : La jeunesse face à son destin (Ibrahim Dioum)

Si la jeunesse est l’épine dorsale de la croissance socio-économique d’un pays, , chez nous cette logique pourtant longtemps chantée lors des grands événements(campagne électorale, séminaire, foire…) est très loin d’être une réalité. La jeunesse guinéenne est très loin de se tirer d’affaire, force est de le constater à travers le comportement à l’air des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Il serait judicieux de tirer la sonnette d’alarme pour en rappeler que nous sommes la pierre angulaire de notre destin qui nous est commun car nous sommes tous d’une même nationalité, pour certains jeunes de chez nous, le simple fait d’être un peu influent sur les réseaux sociaux font d’eux de grandes personnes avec toute l’arrogance qui sied, aucune créativité, aucune activité et sans la moindre mesure des enjeux liés à leur responsabilité en tant que jeune.

Ces jeunes côtoyant un peu de personnalités d’ailleurs des personnes il faut dire, font du griotisme moderne(publications instantanés et démagogiques des petits rois qu’ils ont crés eux-mêmes) raquettant des pourboires de bureau en bureau pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Pauvres de nous, incapables de trouver des issues favorables pour êtres des leaders transformationnels.
Rares sont parmi nous ceux qui parlent des métiers pour encourager ou orienter certains ou aider les autres à travers des métiers adaptés au monde actuel.
Allons nous continuer à nous victimiser sur notre non-considération par nos dirigeants qui, parfois n’arrivent même pas à nous associer lors des prises de grandes décisions?

A quand l’éveil de nos consciences sur les questions fondamentales de notre pays?
A un moment donné, il faut s’arrêter et se mettre en cause car dit-on « On n’est jamais âgé pour ne pas être conseillé « .
D’un avis général, un jeune doit s’assumer avant d’assumer, s’assumer revient donc d’avoir une certaine autonomie financière à travers un travail digne, pouvoir faire quelque chose, assurer ses besoins fondamentaux. Assumer serait d’avoir une opinion claire et saine sur les sujets brûlants de sa société car il ya un dicton qui dit, je cite « la main qui donne c’est la main qui dirrige« . Et donc avoir une petite liberté financière pourrait vraiment nous aider à être écouté. On ne peut vivre des pourboires d’un brigands et le dénoncer, cela serait un avœu d’échec.

Il faut donc avoir du vécu potable pour inciter les autres à être courageux car la facilité n’est pas toujours la bonne voie, et bien d’autres vont croire à une chance mais croyez moi la chance c’est la rencontre de l’opportunité et celle de la préparation. De plusieurs avis, la chance serait d’être mentalement stable et d’être endurant.
L’autre paradoxe serait la définition de la réussite par d’autres.

Bien de jeunes croient que la Réussite chez nous serait d’être propriétaire d’un appartement, d’avoir un véhicule et de faire le tour des boîtes de nuits avec le  » m’as tu vu? »… Eh bien, la réussite c’est de marquer sa condition d’existence, aider les autres à croire en eux et les fédérer sur des idées constructives pour leur avenir.
Apprenons un peu des autres, si la Chine est devenue aujourd’hui une puissance économique c’est bien sa jeunesse, pourquoi pas nous?

Agissons au lieu de dénoncer des faits que nous cautionnons nous-même.
Aucun gouvernement ne viendra nous trouver chez nous pour nous employer et d’ailleurs pourquoi ne pensons-nous pas comme les autres qui, aujourd’hui n’ont pas trop besoin d’un régime politique pour vivre ou travailler d’eux- même. Combien de jeunes acceptent de payer des matricules pour accéder à la fonction publique sans aucune qualification professionnelle ? Et après c’est pour dire non à un Ministre qui veut changer la donne ou assainir le fichier des fonctionnaires. Il convient de dire parfois que nous sommes responsables de nos problèmes.

La jeunesse Africaine en général et celle de la sous-région région en particulier doit espérer ppur sa revalorisation et son association sur les grandes instances de prises de décisions.
Nous devons donc sortir du tabernacle et arrêter d’être des boucs émissaires de ces vieux qui nous font croire qu’il faut de l’âge pour gouverner.

Aux gouvernants et aux administrateurs des sociétés mixtes et privées qui parfois refusent de penser à cette jeunesse par leur histoire de manque d’expériences, dites nous s’il ya une école d’expérience et on ira nous inscrire. Arrêtez cette flagrance et mettez nous à l’œuvre et vous serez surpris de nos brillants résultats.

En toute franchise, l’avenir de la jeunesse repose sur elle-même.
Croyons en nous, réfléchissons, discutons et on verra le bout du tunnel.
Osons
Agissons ensemble !
Vive la jeunesse !

Ibrahim Dioum

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