Lorsque l’homme s’interroge sur son surgissement dans le monde, il peut certes localiser et dater son apparition parmi les vivants et en préciser les cadres économico-sociaux ; mais, lorsqu’il cherche à justifier le lieu et le temps qui sont les siens, il se trouve acculé à une impasse. L’angoisse est précisément l’expérience naissante de l’inadéquation entre les questions que chaque individu pose au monde, quant à sa propre origine et à sa destinée, et les réponses que ce même monde peut donner : à travers elle, tous les repères définis par le savoir n’apparaissent que comme de dérisoires conceptions résiduelles de la dimension et de l’habitation. Si bien que, dans l’angoisse, ce n’est pas tellement nous qui questionnons le monde que nous-mêmes qui nous trouvons mis en question.
Ceci pour dire, que ceux qui ont quitté les langes du bloc libéral il y a moins d’une année et ceux qui sont restés dans le navire dans l’âme malgré le poids de l’âge, les épreuves de la vie politique ou encore les balafres du temps. C’est le moment d’écrire, alors que, sans doute, du fond du courage natal, chacun déjà est en train de remplir sa hotte d’espoir et ses rennes qui trépignent d’impatience à l’avant du traîneau libéraliste. Le véloce Rudolph en tête.
C’est le lieu de vous encouragez et de vous féliciter vivement pour le combat que vous menez parfois assez difficile, auprès de notre très cher Président qui est le porte étendard des cieux politiques guinéens, sa marque lui est collée à la cheville comme une marque de naissance d’héritier, tellement que le peuple s’impatiente, loin du tohu-bohu politique qui tympanise les bons gens, Dr Faya jusque là tient en deux mains le destin de tout un peuple, qui lui sera confié très bientôt. La présidence de la république sentant son odeur de loin s’impatiente incommensurablement aussi, quel choc guinéen ? Que dire alors du fauteuil présidentiel, sa future véritable place, il se plaint d’un vide Fayariste à l’envie très osée de l’accueillir dedans pour assurer ses tours habituels dans les quatre sens.
Comme disait l’autre le temps et la patience sont les meilleurs juges.
Cette citation de Morgan Hounton est de facto la couche traditionnelle aujourd’hui au bloc libéral. Dieu le veut ! Le peuple le veut ! Les guinéens conscients le veulent ! Alors qui pour s’y opposer ?
Oui nous y croyons !
À très bientôt, pour un autre numéro !
Aboubakr Guilavogui.
