Après plus de deux heures d’audition, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse a été déféré à la maison centrale en entendant son procès. Le parquet du tribunal de première instance de Dixinn a déclenché la poursuite sur manifestation non autorisée.
Une déception pour l’avocat de Sekou Jamal Pendessa.
« C’est la déception. C’est une liberté qui vient d’être confisquée. Je suis déçu et désemparé», a fustigé maître Salif Béavogui.
Quant au syndicat, il ne compte pas baisser les bras. Après le déclenchement de l’action publique par le parquet, les camarades du secrétaire général du syndicat de la presse annoncent des actions fortes.
« C’est une journée noire. On vient de nous déclarer la guerre. Nous sommes prêts à la mener jusqu’au et au prix de nos sangs. On va mettre en action toutes nos antennes de l’intérieur du pays», a martelé Ibrahima Kalil Diallo, secrétaire général adjoint du SPPG.
Selon l’avocat de la Défense, le délai prévu par la loi est respecté, le procès devra se tenir dans 24 heures.
Il faut signaler que pendant l’audition de SeKou Jamal Pendessa, le ministre de la justice et des droits de l’homme a fait son entrée au tribunal. A sa sortie, il réitéré aux journalistes son engagement à respecter l’autorité de l’Etat. « Personne ne peut saper l’autorité de l’Etat», a-t-il laissé entendre.