Deux leaders appartenant à une même coalition politique l’Inter-Africaine Progressiste(IAP), partageant à peu près une même idéologie mais avec des stratégies différentes selon les réalités de leurs pays respectifs. Chacun d’eux a ses propres qualités à lui.
Un siaka qui a accepté de perdre son poste ministériel pour la défense de ses valeurs n’a rien à envier à Sonko; Un Siaka qui a su se faire distinguer positivement pendant ses 20 mois dans le gouvernement de Youla à travers ses résultats qui lui ont valu le titre de meilleur ministre de 2016 n’a rien à envier à Sonko; Un siaka qui donne de bons exemples déclarant volontairement ses biens avant et après sa fonction de ministre(chose qui est rare chez nous) n’a rien à envier à Sonko; Un siaka qui a refusé poliment en 2020 la main tendue de celui qu’il appelle affectueusement père spirituel « Président Alpha Condé » avec des offres politiques alléchantes pour le respect et la cohérence dans ses démarches politiques n’a rien à envier à Sonko pendant qu’on pensait qu’il cherchait à revenir à la mangeoire mais c’est mal connaître l’homme comme il parle jamais de lui-même; Un siaka qui a osé prévenir l’actuel Président de la transition en face lors des assises nationales de tout ce que nous commençons à constater aujourd’hui sans langue de bois pendant que tout le monde le craignait n’a rien à envier à Sonko mais comme le guinéen oublie vite; Un siaka disponible pour cette couche juvénile à laquelle il ne cesse d’enseigner et d’inculquer des valeurs patriotiques et sociales n’a rien à envier à Sonko; Un siaka qui a sillonné et qui continue encore dans tous les coins et recoins les plus reculés de notre pays pour rendre visite aux paysans, s’enquérir de leur situation et leur donner de l’espoir n’a rien à envier à Sonko etc.
L’irresponsabilité de cette majeure partie de la jeunesse qui rêve moins et petit(facilité, manque de conviction et vision et surtout le régionalisme) est aujourd’hui l’unique raison du blocage de situation dans notre pays sinon c’est loin d’être un manque de personnalité crédible, vertueuse ou compétente ni de leadership mais parce que chaque jeune roule pour un grand qu’il soutient voir à un niveau de responsabilité qu’il ne mérite au détriment de celui qui a le mérite d’y être pour des intérêts personnels. Cela amène le pays où ? Là où nous sommes aujourd’hui.
Alors aucune raison de comparer SIAKA à SONKO même si
Siaka= 5 lettres
Sonko=5 lettres, ce qui fait 10 alors que le nom complet SIAKA BARRY= 10 lettres, ce qui revient à dire que c’est le numéro 10, le Messi des politiques africains.
Par Ibrahima Ibless Keïta
