Arrêté depuis le vendredi 19 janvier 2024, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée a été mis en liberté ce mercredi 28 février, par une décision de la cour d’appel de Conakry. Après cette liberté le syndicaliste a pris la parole pour s’adresser à ses pairs.
Dans ses propos Pendessa a rassuré que le mouvement syndical guinéen survivra devant tous les obstacles avant d’indiquer qu’il a en personne résisté à toutes les tentatives en prison.
« Le mouvement syndical ne peut pas mourir en Guinée, je ne parle pas d’un notre Pays mais ici le mouvement syndical ne peut pas mourir. Vous savez c’est par décennie que la grande porte de l’histoire s’ouvre, la porte souvre et toutes les fois quelle s’ouvre c’est le mouvement syndical qui rentre en premier, les autres suivent après(…). Ils ont inventé tout juste pour décrédibiliser le mouvement syndical pour ne pas qu’on soit fort. Vous avez apporté une réponse éloquente à toutes ces allégations. Le mouvement syndical reste fort et capable d’unir les forces de l’essentiel (…). Nous avons des valeurs à défendre dans ce Pays, nous avons une histoire, même le procureur reconnaît que c’est le mouvement syndical guinéen qui a donné naissance à notre État. Donc pour rien au monde on ne pourra mourir», a tout d’abord dit avant de rajouter:
« J’étais en prison beaucoup pensaient qu’on pouvait m’affecter moralement parce que la plus grande sanction qu’on pouvait infliger à un prisonnier c’est de l’atteindre moralement. Mais comment pouvais-je être atteint moralement quand chacun de vous m’a prêté une partie de sa force. J’avais les échos de ce qui se passait dehors cela m’a renforcé, j’ai tenu et le peuple de Guinée a prouvé qu’il est reconnaissant vis à vis du mouvement syndical c’est pourquoi il a répondu à votre appel. Ceux qui disaient qu’on est pas légitime, on ne représente plus rien, la réponse elle est là. Vous avez repris la main», a rassuré Sékou Jamal Pendessa.
Mansaré Naby Moussa
