Visiblement, la junte guinéenne ne compte pas lâcher prise face à la réticence de certains acteurs sociopolitiques absents lors de la première session du dialogue inter guinéen. Sans passer par le dos de cuillère, Ousmane Gaoul Diallo martèle qu’il en est pas question de revenir en arrière.
Le ministre porte-parole du gouvernement laisse entendre que le processus suit son cours normal : « On ne cherche plus à avoir quelqu’un autour de la table. Chaque chose a son temps. Dans une gouvernance, on se donne le temps et les possibilités de réunir les gens. Après, on réussit à 100%, 82%, 80% ou on ne réussit pas du tout, mais on passe à autre chose. On ne va pas continuer à parler du calendrier de la transition, il y a eu un temps pour ça. Toutes les conditions ont été réunies pour que les acteurs qui le souhaitent viennent autour de la table. Après, il y a des gens qui ont choisi de lier le destin de leur institution à celui des individus, tant mieux. Ceux qui étaient venus, ont dit ce qu’ils ont fait, et les conclusions ont été tirées. On avance à autre chose. Après, c’est les mêmes qui vont dire qu’on n’a pas la volonté d’aller de l’avant. Dans un pays, ça ne veut pas dire que le dialogue ne se fera pas, mais ça se fera sur d’autres sujets. On ne gouverne pas un pays avec l’unanimité », a-t-il lâché sur Djoma TV.
Mohamed Lamine Souaré
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