Ces dernières vingt quatre heures, deux opposants à la junte guinéenne ont été arrêtés. D’abord, Étienne Soropogui, président du parti ‘’Nos valeurs communes’’ hier samedi. Ensuite, Aliou Bah, l’un des conseillers du président de l’UFDG cette nuit. Réagissant à cette actualité, le porte parole du gouvernement de transition a tenté de minimiser cette vague d’arrestations.
Ousmane Gaoual Diallo indique qu’il en est pas question de spéculer sur cette série d’arrestations. Car, estime-t-il, la justice n’a pas encore statué là-dessus : ‘’Personne ne peut faire le lien entre ce qui s’est passé à la radio, l’arrestation et l’inculpation. Je pense que les gens sont entrain de faire de la spéculation, ils ont la volonté de jeter du discrédit sur tout ce qui se passe dans le pays. Dans tous les pays, il y a les arrestations. On attend que les motifs soient exprimés, pour au moins donner un jugement, une appréciation. Si on donne des appréciations sur des évènements dont on ne connait ni les tenants ni les aboutissants, alors ça s’appelle des préjugés », a-t-il déclaré chez nos confrères de TV5 Monde.
Mohamed Lamine Souaré
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