Le responsable des stratégies et de la planification du FNDC a réagi ce Vendredi suite aux manifestations enregistrées à Conakry et qui ont causées la mort d’un jeune élève au quartier Hamdalaye. Sékou Koundouno a d’abord félicité le ministre de la sécurité pour le discours tenu au lendemain des évènements et a posé certaines questions qui selon lui peuvent aider à situer les responsabilités dans le cadre de la manifestation de la vérité.
« Je commencerai par féliciter les autorités, je parle du ministre de la sécurité et de la protection civile qui a tenu un discours hautement responsable et nous souhaitons que ces propos là se matérialisent en des actes concrets et surtout les initiatives engagées par le procureur général près la cour d’appel de Conakry depuis sa nomination donne une lueur d’espoir aux militants pro démocratie.Les questions qu’il faut se poser et qui permettront aux enquêteurs d’aller à la manifestation de la vérité c’est de chercher à savoir qui a sécurisé le grand Conakry de 6h à 18h? Qui prend le relais en terme de sécurisation de 18h à 6h? Quelles sont les unités présentes sur le terrain ? Qui était au niveau de la coordination au niveau du poste de commandement de la police et de la gendarmerie ? Est ce que le maintient de l’ordre se fait avec les armes conventionnelles?», a-t-il indiqué.
Sékou Koundouno s’est aussi exprimé sur la reconstitution des forces vives ainsi que la création du forum pour une transition apaisée.
« C’est un droit constitutionnel. On ne peut pas interdire à un groupe de personnes de se réunir et défendre un idéal qui leur semble juste et réaliste mais de même il faut que nous soyons dans le factuel. Nous contribuons et nous voulons tous une transition réussie. Durant les 4 premiers mois de la transition on est passé par toutes les stratégies auprès du colonel Mamadi Doumbouya malgré l’attitude méprisante de son entourage, nous avons été les premières personnes a y être reçues par le colonel. On lui même fait un exposer du modèle de cadre de dialogue, mais comme vous le savez dans le palais il y’a des personnes qui pensent être plus patriotes que n’importe qui et qui peuvent défier la communauté internationale et les forces vives mais c’est mal connaître la détermination du peuple de Guinée. On ne peut pas pretendre dans une démocratie que les armes remplacent les urnes», a laissé entendre le responsable des stratégies et de la planification du FNDC.
Hady MINTHE
