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NZérékoré : Plus de 300 individus logés dans une cour fermée arrêtés par les forces de sécurité

Un groupe de plus de 300 individus logeant dans une cour fermée, au quartier commercial, secteur Ossud 2, commune urbaine de N’zérékoré, a été arrêté vendredi dernier par les services de sécurité.  Ils ont été dénoncés par les citoyens de la localité qui s’inquiètent de leur sécurité. Selon nos sources, ces individus dont entres autres des Guinéens, Libériens, Maliens, travaillent pour la société de vente en ligne QNET.

Joint au téléphone par notre rédaction, le préfet de Nzérékoré, Sékou Keita a fait savoir :

« Allez au commissariat urbain, j’ai confié le dossier au commissaire. C’est des citoyens qui se sont plaints, moi j’ai appelé les services de sécurité. On a fait une réunion pour prendre des dispositions, parce qu’il y avait beaucoup de  vol dans ce quartier. Les forces de sécurité sont parties, elles ont trouvé plus de  300 personnes dans cette cour. Il y’avait des Ghanéens, les Libériens et autres », dit en quelques lignes le préfet de N’zérékoré.

Un autre groupe d’individus logeant dans une autre cour fermée au quartier  Kpangana est aussi dénoncé par les citoyens.  Nyankoï Maomy, citoyen de cette localité dit être victime d’agression dans la nuit du samedi à Dimanche et pointe du doignt  ce groupe d’individus.

« Il y’a un monsieur qui a construit quelques bâtiments auprès de chez nous c’est là-bas que ces jeunes sont logés. Moi quand je les ai vus je pensais que c’était des étudiants, mais après plusieurs enquêtes auprès de quelques-uns, c’est là-bas ils m’ont fait savoir qu’ils  travaillent au compte de QNET. Ils passent toute la journée enfermés dans les chambres et tu peux trouver près de 30 jeunes logés dans une même chambre », dénonce-t-il avant d’informer :

« J’ai été victime le samedi dernier quand je venais de la danse avec ma copine. Arrivé à ce lieu deux jeunes sont sortis devant nous avec les armes blanches pour nous agresser. Sur le champ, ils nous ont demandé de l’argent et nos téléphones, mais je n’ai pas accepté et on a commencé à se disputer. Dans cette dispute l’écran de mon téléphone a été cassé. J’ai été sauvé par les phares d’une voiture qui venait sinon qu’on allait me tuer », relate ce citoyen de Kpangana.

« Le lendemain de l’acte, je suis parti rencontrer le chef de quartier en lui disant que nous sommes menacés dans ce quartier. J’ai dit au chef de secteur de faire tout possible de rentrer en contact avec le propriétaire des bâtiments ou de voir les services de sécurité. Je ne sais pas s’il l’a fait. Il y’a plusieurs années que nous résidons dans ce quartier. Ces genres de chose ne sont jamais arrivés ici. On peut compter plus de 300 jeunes qui sont dans ces bâtiments. Il y’a parmi eux les Libériens, les Ligériens, les Maliens, les Ghanéens et les Guinéens aussi »,  lance Nyankoï Maomy.

Il faut noter qu’en 2019, d’autres groupes de jeunes ont été également arrêtés dans d’autres préfectures.  

De N’zérékoré Yoma Neyo Tinguiano correspondant régional Kalenews.org

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