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N’Zérékoré: le président de la chambre régionale du commerce met en garde les commerçants

Dans moins de deux semaines les fidèles musulmans de Guinée et leur coreligionnaires du monde entameront le Ramadan. Un mois de pénitence, de pardon et de tolérance. À l’approche de ce mois saint, le président régional de la chambre du commerce de N’zérékoré appelle ses pairs au respect strict des prix des denrées alimentaires. Pour Makan Camara, tout commerçant qui tentera à changer le prix sur le marché aura à faire avec la chambre du commerce.

« Nous en forêt ici nous maîtrisons un peu les prix sur le marché. Le sac de riz étuvé (Barbara) est à 340.000fg. Si le partenaire CIAO a réduit le prix à 290.000fg le sac c’est le prix en gros. Mais, le transport d’un sac de riz de Conakry à N’Zérékoré coûte 30.000fg. Si vous ajoutez les 290.000fg cela vous fera 320.000fg et si on ajoute maintenant les frais d’embarquement, débarquement et les frais du magasin ça sera 330,000fg.
Alors, si les commerçants de N’Zérékoré vendent le sac 340.000fg, je pense que le prix est un peu abordable» a fait savoir Makan Camara, avant de poursuivre.

« Je demande aux opérateurs économiques de travailler entre eux et le bon Dieu tout en respectant ce qu’on a dit pendant la sensibilisation. Nous demandons les vendeurs ou vendeuses des denrées alimentaires à respecter les anciens prix, de ne rien changer sur les prix ordinaires. On ne veut pas que ce mois crée des problèmes entre nous. Tout commerçant qui tentera de changer le prix, il aura à faire avec la chambre du commerce. Nous connaissons les prix en gros, les frais d’embarquement et de débarquement et tout le processus. Celui qui va augmenter un franc sur les anciens prix, il aura à faire avec nous. Je ne souhaite pas que celà arrive entre un opérateur économique et la chambre du commerce, mais souvent ce sont des détaillants qui racontent certaines choses quand la presse s’adresse à eux car ils ne connaissent pas les réalités du terrain. Ce sont eux qui crient à la cherté de la vie. Nous savons que l’État est entrain de faire son devoir et on connaît comment les marchandises arrivent à N’zérékoré. Tout ça, c’est grâce aux efforts fournis par l’État. Chacun de nous doit faire correctement son travail selon les instructions données » a conclu Makan Camara

De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano Kalenews. org

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