S’enquérir des réalités tout le long des frontières, tel est l’objectif de la tournée du commandant de la 4ème région militaire. De la frontière Guineo-Sierra Léonaise en passant par la frontière Guineo-Liberienne jusqu’à la frontière Guineo-Ivoirienne, Damawoulén Djoumessy a rappelé à ses hommes la mission qui leur incombe.
« La mission des forces de défense et de sécurité est très noble mais très complexe. Pour accomplir cette mission ils doivent s’aimer entre eux. Ils doivent créer ce qu’on appelle synergie d’actions, la cohésion sociale. Car un seul doigt ne prend jamais un caillou à terre. C’est en conjuguant des efforts qu’on pourra remonter des difficultés. Il faut le rapport civilo-militaire. Ils n’ont qu’à rassurer la population, des citoyens des différentes localités, à commencer par des autorités locales, les rassurer que nous sommes venus pour les protéger et les défendre. On n’est pas venu contre eux. On doit créer un rapport au sein de cette population, travailler main dans la main avec les citoyens pour mieux assurer la sécurité. Voici entre autre les messages que j’ai véhiculés à mes hommes », mentionne le commandant zone.
Et d’ajouter : « On doit perfectionner nos qualités, nos manières de faire, pour qu’on soit aimé par la population. Il faut qu’ils changent leurs habitudes. Dans la vie des hommes même si tu as des défauts il faut que des qualités dominent. Les forces de défense et de sécurité ne doivent pas camper à un seul endroit, ils doivent être mobiles à tout moment, fouiller des coins et recoins », ordonne Damawoulén Djoumessy.
A la question de savoir s’il y’avait eu des tirs entre les militaires ivoiriens et guinéens lors de la découverte d’un poste de contrôle avancé des conservateurs de la nature, le commandant zone précise :
« Il y’avait un poste de contrôle avancé des conservateurs de la nature, composé des gendarmes tous Ivoiriens, qui sont venus s’installer sur le territoire Guinéen, c’est juste à un kilomètre. C’était une interprétation fallacieuse que certains internautes ont fait.
Il n’y a jamais eu de tirs entre l’armée Guinéenne et Ivoirienne. Ce n’était pas vrai », explique le commandant de la 4eme région militaire.
De N’zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org
