spot_img
spot_img
AccueilPOLITIQUEMohamed Lamine Kamissoko du RPG: «le parti est fortement menacé» 

Mohamed Lamine Kamissoko du RPG: «le parti est fortement menacé» 

L’ancien parti au pouvoir le RPG arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 9 novembre à son siège sis à l’aéroport dans la commune urbaine de Gbèssia. À cette occasion les cadres de l’ancien président Alpha Condé, se sont prononcés sur les menaces qui pèsent sur le parti en cette période de transition. 

Selon Honorable Mohamed Lamine Kamissoko, « Le parti est fortement menacé, jusqu’à sa décision. Tous les grands responsables du parti sont en prison. Ceux qui ne sont pas en prison sont sous contrôle judiciaire. Je ne sais pas comment on peut dire à un tel parti politique de présenter les situations quotidiennes et financières durant les trois dernières années. On se pose la question, pourquoi tout ça ? Mais ce que vous les militants, vous devez comprendre, c’est que les gens partiraient par tous les moyens pour vous intimider, pour vous effrayer, afin que vous ne revendiquez pas la source pour vous en retirer», a-t-il déploré avant de poursuivre: 

« C’est pour ça que je dis souvent, chacun est le préféré des membres du parti pour lui-même. Donc, le coup d’État n’est pas une finalité d’être le premier parti. Mais au-delà de ça, le RPG, nous sommes menacés à tous les niveaux. Les grands responsables du parti ne peuvent pas venir assister aux assemblées, aux réunions ordinaires, ils sont sous contrôle judiciaire. La plupart des cadres du parti se trouvent aujourd’hui dans notre administration. L’administration n’est pas la propriété privée du CNRD. Le CNRD va passer, l’administration reste. Mais vous ne pouvez pas négativement influencer la conduite d’un cadre parce qu’il appartient au régime. Vous ne pouvez pas le faire. Le lien qui vous lie, c’est qu’en temps normal de travail, le cadre effectue son travail administratif convenablement. Là, on est d’accord. Mais dès qu’il quitte l’administration, il est dans la société civile, il est libre de ses opinions. En tout cas, même les dispositions nationales qui sont notées, on ne peut pas menacer quelqu’un à cause de son opinion politique. Mais aujourd’hui, les gens sont menacés à cause de leur opinion politique. Les militants doivent comprendre que nous ne sommes pas abandonnés par des cadres qui sont dans l’administration. Mais aujourd’hui, ils sont sous menace», a martelé Mohamed Lamine Kamissoko. 

Naby Moussa

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments