Le ministre de la justice et des droits de l’Homme rétorque le rapport publié récemment par les États-Unis sur les pratiques des droits de l’Homme en Guinée. Alphonse Charles Wright met en cause ce rapport intitulé à la Une des médias « la Guinée épinglée par les États-Unis».
Selon le garde des sceaux, ledit rapport est tiré des informations non actualisées.
« Ce rapport est sorti complètement du cadre dans lequel ça a été fait. Ce rapport dit que la République de Guinée était un État démocratique avant le coup d’Etat. Il dit: selon certaines informations les membres des forces de sécurité auraient commis des abus. Un rapport est établi sur la base des informations mais ces informations là sont prises ici au conditionnel. Ce qui amène à dire qu’il n y a aucune certitude», réplique le ministre de la justice.
Pour l’évaluation de la Guinée sur la pratique des droits de l’Homme, le garde des sceaux dit attendre plutôt le rapport de l’ONU.
«Depuis notre arrivée, beaucoup d’efforts ont été fournis par rapport à la promotion des droits de l’homme dans notre pays. La Guinée doit être évaluée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Nous attendons que l’évaluation de la Guinée qui doit être faite sur la base des informations actualisées, qui tiennent compte de l’évolution de la promotion des droits dans notre pays puisse être la chose par laquelle on peut apprécier le niveau d’avancement de la Guinée en matière des droits de l’Homme, que de se baser sur des informations non actualisées, mises au conditionnel, tirées des rapports qui ne tiennent pas compte de l’évolution», a-t-il laissé entendre avant de marteler :
« les États-Unis n’ont jamais épinglé la Guinée. Il fait que cela soit rectifié».
Lancinet Camara
