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Me Pépé sur le cas refus des prévenus de comparaître : «  ils y seront contraints»

Des anciens dirigeants prévenus pour des faits de délits économiques devant la CRIEF n’entendent pas comparaître. Du moins, c’est la position exprimée par leurs avocats dans les médias. 

En cas de refus de comparaître, Me Pépé Antoine Lamah, avocat de l’État dans le dossier Oyé Guilavogui et Mohamed Diané, estime que l’article 477 du code de procédure pénale est applicable. Selon cet avocat, cette disposition permet à la juridiction de contraindre un prévenu à comparaître. 

L’avocat laisse comprendre également que la constitution d’avocat n’est pas obligatoire dans le cas d’espèce. 

« Je ne suis pas d’accord avec leur affirmation selon laquelle techniquement et juridiquement ce procès ne pourrait pas se tenir ou que ce procès ne peut pas se tenir en raison de boycott des avocats ou du refus des prévenus de comparaître à la barre pour des questions des infractions économiques et financières. Dans ce dossier, les conseils des Oyé et Mohamed Diané sont en train de se prêter à un jeu qui à mon avis ne milite pas en faveur de ces prévenus. Vous êtes en face d’une procédure dans laquelle il y a eu des ordonnances de renvoi et en la matière, seul le procureur de la république est juridiquement fondé à exercer un recours. L’inculpé ne peut pas sur le fondement de l’article 293 du code de procédure pénale exercer appel contre l’ordonnance de renvoi.

Ils ont exercé ce recours fantaisiste et fallacieux pour faire retarder la tenue du procès. Ils ont été déboutés par la chambre spéciale de contrôle de l’instruction qui les a renvoyés à nouveau devant la juridiction du jugement de la cour de répression des infractions économiques et financières. Et ils se sont donné le plaisir sans aucun fondement légal de se pourvoir en cassation.», conteste-t-il.

Pour lui « On peut contraindre ces mis en cause de comparaître à la barre du tribunal, l’article 477 du code de procédure pénale permet de conduire par la force devant la juridiction de jugement le jour leur jugement. S’ils ne le font pas volontairement, ils y seront contraints», a lancé Me Pépé Antoine Lamah.

Mansaré Naby Moussa 628-030-370

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