Les Forces vives de Guinée appellent à les citoyens à manifester les 17 et 18 mai. D’ores et déjà, des dispositifs impressionnants ont été installés par le gouvernement de Doumbouya le long des routes dans les zones réputées chaudes pendant les manifestations.
De leur côté, les organisateurs dénoncent le déploiement de l’armée et la répression des ces manifestations.
« Ainsi, des unités de la Brigade Anti Criminalité (BAC), de la Brigade de Recherche et d’Interpellation (BRI), du Groupement des Forces d’Intervention Rapide (GFIR), de la Brigade de Répression contre le Banditisme (BRB) appuyées par des militaires lourdement armés du Groupement d’Intervention Rapide (GIR) du camp Kwame Nkrumah et le Bataillon Autonome des Troupes Aéroportées (BATA) du camp Alpha Yaya Diallo ont pris d’assaut la route le prince et l’autoroute Fidel Castro accompagnées de personnes habillées en tenues civiles»
Dans un communiqué lu mardi sur les médias d’Etat, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a accusé les FVG de rendre le pays ingouvernable en appelant à des manifestations qu’elles n’encadrent pas.
En réponse, les Forces vives appellent dans leur communiqué : « les militants pro-démocratie doivent se mobiliser et se tenir prêts à empêcher par tous les moyens légaux cette autre tentative d’assassinat de la démocratie qui conduira notre pays inéluctablement vers le chaos».
Dans le même communiqué, le Comité d’Organisation informe l’opinion nationale que pour cette journée de manifestation du mercredi 17 mai, seul le GRAND CONAKRY est concerné.
Elles invitent l’Armée, la Police et la Gendarmerie à assumer leur devoir républicain en refusant d’obéir à des ordres illégaux. « Refusez d’être l’instrument meurtrier du CNRD».
