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Maitre AST sur l’arrêt de la cour suprême : «Dr Mohamed Diané doit recouvrer sa liberté»

Les avocats de l’ex ministre de la Défense Dr Mohamed Diané et le ministère public sont divisés sur l’interpellation de l’arrêt rendu par la cour. Alors que le parquet indique que le prévenu est renvoyé devant la chambre de jugement pour être situé sur sa mise en liberté, la défense insiste sur l’effet ordonnant la mise en liberté.

Maitre Almamy Samory Traoré, un des avocats de Dr Mohamed Diané revient sur le cheminement et l’effet de l’arrêt rendu par la cour suprême.

« L’effet qui est attaché à l’arrêt de rejet qui a été rendu hier par la chambre pénale de la cour suprême de Guinée, c’est la mise en liberté immédiate de Dr Mohamed Diané. Je vais vous expliquer pourquoi, il vous souviendra que Dr Mohamed Diané, tout comme ses co-détenus à la maison centrale, avaient bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté qui a été rendue par la chambre de l’instruction de la CRIEF. Cette ordonnance sur appel du procureur spécial , a été confirmé par un arrêt de la chambre spécial de l’instruction. Alors le parquet s’est opposé à l’exécution de cette décision en faisant pourvoi contre cet arrêt devant la cours suprême. Je rappelle que ce pourvoi a été formé par le procureur spécial avant même que Dr Diané ne soit renvoyé devant la juridiction de jugement pour être jugé.
Normalement la cours suprême, en rejetant le pourvoi du parquet, Dr Mohamed Diané doit recouvrer sa liberté, parce que l’arrêt qui a été attaqué par le procureur spécial doit produire les antis effets. C’est ça en réalité, mais hier (mardi) quand nous avons appris avec beaucoup d’étonnement, une déclaration du procureur spécial suivi malheureusement par un des conseils de l’Etat qui sont en train de travestir l’information, en disant que la cour a renvoyé les parties devant la chambre de jugement pour demander la mise en liberté. Non seulement c’est de l’intox, mais l’arrêt n’est même pas encore rédigé. Donc c’est pratiquement impossible pour le procureur spécial et le conseil de l’Etat de commenter les motivations d’un arrêt qui n’est même pas encore disponible
», a-t-il laissé entendre dans l’émission MIRADOR.

Olladi-Ibrahima

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