Ces derniers temps le Front National pour la Défense de la Constitution accentue les manifestations de rue, notamment à Conakry. Celles-ci ne sont pas autorisées par les autorités communales de la capitale. Entre le vouloir des manifestants à se faire entendre dans la rue et l’opposition des forces de maintien d’ordre, éclatent des heurts. Des heurts qui se soldent parfois par des pertes en vies humaines.
Pour l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme et du Citoyen, la solution n’est pas forcément l’interdiction des manifestations.
Son responsable de communication joint par notre rédaction, ajoute que le droit de manifester est consacré par les lois nationales, garantie par la charte de la transition ainsi que les instruments juridiques internationaux auxquels le pays a souscrit.
« Nous nous estimons que s’inscrire dans une logique d’interdiction systématique des manifestations reconnues par les lois nationales et internationales, constitue pour le pays, une violation de ses engagements internationaux. Nous, nous ne partageons pas cette stratégie de vouloir confisquer complétement les libertés publiques alors qu’on est dans une démocratie » a rappelé Alseny Sall.
Sekou D Camara
