L’ancien parti au pouvoir le RPG arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 1 juin à son siège, à l’aéroport dans la commune de Gbèssia. À cette occasion, le parti de l’ancien président Alpha Condé, s’est exprimé sur les trois (3) axes des missions que le président de la transition a assignés au premier Amadou Oury Bah.
Selon Marck Yombouno, membre du bureau exécutif et ancien ministre du commerce, ces axes énumérés par le premier ministre dans son discours de politique générale du gouvernement ne reflètent pas les réalités de la gestion du CNRD.
« Le premier ministre a commencé à énumérer les mission selon lui, que le président de la transition lui a assignées. Ces missions en trois (3) axes: “l’axe social, l’axe économique et l’axe politique”. Selon lui, pour l’axe social, il faut rétablir le vivre ensemble. C’est-à-dire créer des conditions pour qu’il y ait la paix, la quiétude, l’entente, la solidarité entre tous les citoyens. Par rapport à ce premier axe de sa mission, nous sommes tous des citoyens est-ce qu’il y a un bon vivre ensemble? Est-ce qu’on peut parler du bon vivre ensemble où les principaux acteurs politiques sont écartés de la discussion de la chose politique? Est-ce qu’on peut parler du bon vivre ensemble où les dignitaires qui ont servi le Pays loyalement croupissent en prison il y a de cela plus de 2 ans, sans preuve, ni jugement? Donc cet axe de sa mission jugeons-en(…)», a-t-il dit.
Abordant l’axe économique, il justifie la négativité de cet axe par la cherté de la vie: «Le deuxième axe qui est l’axe économique selon lui pour amorcer les processus de développement économique afin d’assurer le bien-être des populations guinéennes. Ça fait maintenant deux (2) ans, est-ce que le citoyen guinéen vit bien? Par rapport au temps d’Alpha Condé prenons certaines conditions de vie, l’électricité, l’Internet, la presse, les prix, qu’est-ce qui était meilleurs? C’est hier. Donc cet axe en le jugeant, le résultat est presque négatif», a justifié Marck Yombouno.
Sur l’axe politique, il déplore l’implication de l’exécutif dans les décisions de justice: «Prenons l’axe politique. Selon lui, il a été demandé de bâtir les fondamentaux de l’État. Un État de Droit à travers la mise en place des institutions fortes avec une justice comme boussole pour tous les citoyens. Où en sommes-nous ? Est-ce que la boussole tient? Quand les décisions de justice ne sont pas rendues. Quand certaines sont rendues on refuse de les exécuter. La CEDEAO même demande de libérer Kassory et ses compagnons. Certaines juridictions de la CRIEF demandent de libérer les Kassory, mais quelqu’un dit non. Est-ce qu’il y a la justice pour tous les citoyens ? Il y’en a pas», a-t-il déploré.
Naby Moussa
