Le ministre de l’Agriculture et l’Élevage Félix Lamah séjourne dans la capitale forestière depuis lundi 14 octobre 2024. Venu célébrer la journée mondiale de la femme rurale, il a, dans son discours, fait le zoom sur le programme Simandou 2040 qui, pour lui, est un vaste projet d’envergure qui pourra sortir la nation Guinéenne de l’ornière.
Pour lui, « aucun Guinéen ne va quémander. Nous avons besoin de le soutenir dans cet élan, nous devons être solidaire dans cet élan, cet élan du développement social et économique de notre pays. Vous avez vu le projet Simandou qui est un vaste projet, un projet d’envergure qui va nous sortir de l’ornière. Ce projet a été lancé par le président pour que nous arrêtions de quémander et que nous vivions le produit de ce que nous avons dans notre pays. Simandou 2040 est une véritable opportunité pour nous. Simandou commence en région forestière. Et c’est pourquoi il est important que nous continuions la réflexion à tous les niveaux, notamment au niveau de la jeunesse, la jeunesse est le pilier et l’avenir de la Guinée. Le président tient à ce que cette jeunesse arrête de sortir hors du pays pour aller mourrir en mer. L’avenir est possible ici parce que nous avons les ressources qu’il faut c’est ce que nous voulons mettre à la disposition de cette jeunesse parce que vous êtes l’avenir de demain. Vous n’avez plus besoin d’aller en mer, vous n’avez plus besoin d’aller ailleurs ici c’est possible est maintenant avec le général Mamadi Doumbouya », rassure Félix Lamah.
Par ailleurs, le ministre Lamah précise que tout est bouclé au niveau du projet Simandou, car selon lui Simandou n’est pas seulement une zone minière, mais aussi une zone agricole.
« Nous mettons tout en œuvre et vous l’avez constaté déjà que tout est bouclé au niveau du projet Simandou. Le premier pilier de ce gigantesque projet Simandou c’est l’agriculture. Le président veut que l’agriculture et l’élevage soient le fer de lance de notre économie voilà pourquoi dans le projet Simandou l’agriculture et l’élevage viennent en tête. Nous avons les potentiels qu’il faut ici notamment en région forestière, nous devons travailler c’est pourquoi nous sommes là pour rencontrer tous les groupements et fédérations agricoles qui sont là. Nous ne pouvons pas comprendre que nous disposons 13 millions de terre cultivable que plus de la moitié de la population guinéenne soit agro-pastorale et que nous continuons à importer ce que nous consommons, ce n’est pas possible. Nous devons arrêter cela c’est pour cela que nous devons tous travailler dur pour pouvoir le résoudre ». Lance-t-il.
Il faut signaler que plusieurs séances de travail avec des paysans sont prévus durant son séjour dans la région forestière.
De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, Kalenews.org