« Le plus lourd fardeau de toute existence, c’est d’exister sans vivre », Victor Hugo. Cette maxime de Victor Hugo, est la représentation actuelle de l’Afrique sur la scène internationale.
En tout cas ça n’a tout l’air, puisque ce continent existe mais ne vie pas, pour le simple fait du sidérant sort qu’il s’est réservé lui-même, celui d’être toujours dans l’arrière plan, de jouer le rôle de l’éternel dernier, il vous suffit juste d’observer avec un regard particulier ce continent sur la scène internationale pour comprendre que l’Afrique n’est qu’une spectatrice de ce que d’aucuns appellent le jeu des grandes puissances.
Pathétique, ce continent qui n’arrive toujours pas à parler d’une seule voix, à cause des prétentions égoïstes des uns, animés d’ambitions malsaines, des sans visions qui aujourd’hui nous ont placé dans une situation de grande faiblesse et d’inquiétante fragilité face à une menace mondiale d’ordres nucléaire, économique et industrielle, mais malheureusement ce sont eux très souvent qui sont placés à la tête des États africains.
En réalité, ce qui rend davantage l’équation de notre continent complexe, est que nos dirigeants prennent notre état de misérabilisme à la légère, ils voient les choses que dans le mauvais sens, ils s’en fichent de notre retard grandissant, comme des nez-percés. Par voie de fait, ils se considèrent comme les seuls dotés du cogito ergo sum. Mais, il est temps pour eux de se ressaisir et de prendre les choses sérieusement.
L’abstentionnisme de certains États africains au vote de résolution « exigeant que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’UKraine », organisé à l’ONU, n’est que l’application à la lettre des pieds de cette sagesse populaire qui dit : « Quand les éléphants se battent, les souriceaux gagneraient à se mettre à l’écart ». Pour traduire d’avantage cela pour des faibles d’esprits, cela veut tout simplement dire que quant on est édenté l’on doit se méfier des discussions sur l’os. Cette hilarité du moment africain n’est que la conséquence de nos échecs depuis tant et tant d’années à pouvoir se relever et se tenir debout, à s’assumer, à s’affirmer, bref à construire autour de nous un respect mondial.
Parlant de Sacré Poutine, Voici un homme qui vient d’appliquer à la lettre l’adage selon lequel « la fin justifie les moyens ». Animé d’un aplomb qui va au-delà du naturel, le président Russe tient responsables les africains de leurs malheurs prétextant qu’ils font trop confiance à l’Europe, ce qui parait factuel car l’irresponsabilité de certains de nos Chefs d’États traduit de façon claire ce qui nous arrive, étant en arrière sur tous les plans, nous ne pouvons que faire profil bas, et fermer le clapet du continent et ne rien dire, comme de simples spectateurs à un match de football, car c’est exactement ça notre sort, face à ce conflit Russo-Ukrainien. Quelle vergogne continentale.
L’on sait tous que le monde en parle, Ukraine-Russie. Mais pourquoi ?
Poutine assure et inspire que, tout ce qu’on veut se trouve au delà de la peur et quoiqu’il arrive il faut payer le prix du sacrifice pour ses rêves. Loin de moi l’idée d’être pour ou contre l’ukraine, mais ce qui se passe doit nous apprendre un truc. Pour gagner sa vie comme on le mérite, il ne suffit pas de jouer à la défensive mais il faut attaquer, il faut se lever et aller à la rencontre des opportunités sans tenir compte du regard des autres ni de ce qui pourrait arriver (négatif ou positif) dans le bi-sens.
Les mots c’est bien mais ils ne gagnent jamais la guerre, et la victoire se mesure par vos actes et non par vos discours, comme : « je ferai ceci, quand j’aurai les moyens « ,« je commencerai demain quand j’aurai un plan parfait »… Ne soyez pas trop parfait mais faites preuve d’audace. Imposez-vous quant-il faut pour ce qu’il faut parce-que vous le voulez. Les défaites, les échecs, les réussites, sont les conséquences de nos actes si au moins nous le faisons, nous n’avons pas à justifier nos choix, c’est notre destin.
Bon sang, ayons confiance en nous-mêmes maintenant. Ça n’est de trop.
Un penseur ne s’adressait-il pas à l’Afrique quant-il disait : « Quand vous le voulez, vous devez le faire. Quand vous le voulez, vous devez le faire ». Répétez-ceci au tant de fois que vous voulez mais c’est ça la réalité de la vie. Il faut oser.
L’Afrique doit encore s’inspirer malheureusement de l’enseignement de l’auteur Romain Végèce qui dit : « Si vis pacem, para bellum », (« Si tu veux la paix, prépare la guerre » en français) cet enseignement représente le concept de paix armée. Pour gagner la paix il faut préparer la guerre.
Vive la paix mondiale.
Aboubakr Guilavogui