A l’approche de la fête de Tabaski, les salons de coiffure pour hommes, débordés de clients venus se faire une beauté avant le grand jour. Les coiffeurs travaillent sans relâche.
Depuis quelques jours, leurs fauteuils ne désemplissent pas. Les hommes, jeunes comme adultes, affluent pour se faire coiffer en prévision de la Tabaski.
« Je suis venu me faire coiffer parce qu’il travaille bien, c’est pour cela que j’ai choisi ce salon. Il y avait beaucoup de monde : je suis arrivé à 14 heures et je n’ai été coiffé qu’à 16 heures. J’ai opté pour la coupe Gascogne, que j’aime beaucoup. Je demande à ceux qui viendront de garder patience », raconte Ibrahima Sory N’Diaye.
Thierno Ibrahima Talibé Sow, lui, adopte une approche plus simple. « Je suis venu voir si je peux me faire coiffer, mais il y a trop de monde. J’attends un peu. J’ai choisi une coupe simple, c’est ce qui me plaît. Il y a pas mal de personnes avant moi, mais je vais patienter », confie-t-il.De leur côté, les coiffeurs doivent jongler entre les demandes diverses, la fatigue et les clients impatients.
Abdoulaye Diallo explique : « Il y a plusieurs styles de coiffure. Chacun vient avec son choix, certains nous envoient même des photos du modèle qu’ils veulent. On retrouve les coupes simples, Gascogne, Bellingham, et bien d’autres. Les prix varient selon le style demandé. »
Il poursuit : « Certains clients sont compliqués : ils arrivent en retard mais veulent passer en premier. D’autres nous appellent pour réserver leur place, mais on essaie de gérer. Les enfants aussi ne sont pas faciles à coiffer : certains pleurent, d’autres refusent carrément. C’est parfois très compliqué. » a-t-il précisé.
Malgré les difficultés, les professionnels de la coiffure redoublent d’efforts pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante, déterminée à briller le jour de la fête.
Boubacar Garki Diallo, correspondant régional de Kalenews.org à Labé.