Comme le dit un adage de chez nous: » tout ce qui est debout se couchera, un jour ». Il n’y a pas d’âme qui puisse échapper à ce destin. On le goûtera tous sans exception. C’est fatal!
Maintenant, au regard de cette évidence, pourquoi l’être humain, qui sait pertinemment qu’un jour ou un autre il répondra à l’appel de son créateur peut se laisser dominer par le luxe et l’ostentatoire d’une vie éphémère?
Pourquoi l’être humain, malgré son intelligence fait la part belle à Satan qui le mène en bateau ?
La beauté d’une richesse dépend de la tranquillité de l’âme de celui qui la possède.
Faisons un tour dans nos cimetières, regardons parfois dans le rétroviseur. Cette vie nous trompe et elle nous ment. Satan n’est pas un être extraordinaire, il est la vie. Malgré la générosité de cette dernière, elle est parfois très cruelle.
Ô, la vie, ah l’être humain! Quelle naïveté ?
On ne sent la mort, on ne vit le drame de la vie et on ne subit la tristesse des deux quand on aura perdu un être cher, une partie de nous. C’est à partir de là, qu’Allah rappelle chacun de nous à l’ordre.
Pour la petite histoire, la douleur de la mort je l’ai sentie quand j’ai perdu une connaissance qui fait partie de mon quotidien et de mon vécu. A chaque fois, je me disais qu’il allait bientôt revenir. Qu’il sera ressuscité, miraculeusement, parce que je m’étais retrouvé dans un naufrage provoqué soit par mon âge innocent ou l’énergie positive que la vie avait réussi à m’asperger. Ce n’était ni l’un, ni l’autre mais c’est parce que la mort avait frappé un être qui m’est cher.
Cette vie nous enseigne et la mort nous éduque.
Ni ta célébrité, ni ta fortune ou ton savoir ou bien ton pouvoir ne fera de toi un être immortel.
Aux croyants, on nous dit souvent de vivre comme si on allait mourir à tout moment. Car, la mort ne prévient pas. Elle ne connaît ni enfant, ni vieux. Ni riche, ni pauvre. Ni fort, ni faible. Quand le moment fatidique arrive, même une seconde de plus n’est possible.
Quelle que soit la durée de vie d’un être, un jour, on dira de lui: « Paix à son âme ». On vit un temps mais on meurt pour toujours.
Ainsi va la vie !
A bon entendeur, salut !
Marouane.
