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La patience, un caractère de grandeur ; la persévérance, un effort de résistance (Par Aboubakr Guilavogui)

Encore une illustration de grande persévérance d’un homme qui rêve de grandeur et pense avoir le potentiel d’y parvenir ! Comme le dit l’adage : « c’est dans les actes et les combats les plus coriaces qu’on reconnaît les grands hommes ».

Dans la vie, prima facie, surtout celle politique qui, ouvre tous les chemins, mène parfois à tous les compromis et impose des cohabitations forcées. Celle vécue et partagée par tous, dans la commune humanité, commence par l’engagement et finit dans la reconnaissance du mérite ou le regret des illusions perdues, ou encore dans le malheur de tous les échecs, il faut savoir s’accommoder à la culture de la défaite dans la patience des grands hommes et l’espoir de jours meilleurs, pour afin percevoir la vertu de réussir le pari de la société et de son destin, qui est une marque imprescriptible dans les années difficiles d’apprentissage et d’euphorie pendant lesquelles on rêve d’un grand destin, à défaut de réussite dans la voie qu’on a choisie, chacun se comporte comme un don quichotte pensant que si rien n’est défendu, rien n’est possible aussi.

Certains détracteurs clamaient sans sourciller, balbutiaient, baragouinaient, déblatéraient même si je peux le dire des énormités sur le refus de visa enregistré l’année passée et la grosse ambition de palingénésier l’ancien gouvernement panafricain en exil (la FEANF).

Mais Quand comprendront-ils, enfin, qu’ils ne peuvent pas dissoudre, ni s’opposer à la volonté suprême du maître de l’univers, parce que l’histoire est unique, le destin est individuel ? En attendant qu’ils sachent que la palingénésie de la FEANF est un pari qui sera gagné.
Quand on ne connaît pas les gens, il ne faut pas s’empresser de les juger. Il ne faut pas croire non plus qu’un ressentiment mal contenu, exprimé avec violence et insolence, comme c’est souvent le cas des âmes faibles, est un acte d’engagement historique et de courage exemplaire, voire la marque d’une quelconque vertu exceptionnelle ou celle d’une conquête légitime.
La paraphrase d’un penseur célèbre peut leur servir de leçon de morale : « Certains hommes sont meilleurs que d’autres. Les êtres humains vont beau naître égaux en droits, il n’en reste pas moins que certains hommes possèdent des qualités humaines qui en font de meilleurs hommes pour tous et la société entière ».
Chaque personne connait une progression personnelle, un apprentissage et une évolution de ses qualités à force de temps et d’épreuves.

Toujours se dit, qu’une histoire partagée et un pari commun unissent les hommes et façonnent leur destin. Je vis dans la gratitude de combats passés et garde en mémoire toutes les abnégations consenties par des héros anonymes et des soutiens indéfectibles. Cependant je suis sensible à la conviction et à l’engagement dans un monde ou plus personne n’y pense, dans l’empressement et l’ardeur de se distinguer des autres et d’aller plus loin et plus vite que tout le monde. Je vis à l’heure d’un destin fatidique, où certains tentent l’impossible pour changer l’image sombre de cette histoire tumultueuse, et donner raison aux oiseaux de mauvais augure qui critiquent tout, peignent tout en noir dans le sombre dessein de briser l’élan des nouvelles espérances. Le mal, serait-il d’être heureux pour le bonheur des autres ?

C’est suite à trois bonnes années de patience qui m’ont été fatales, qu’aujourd’hui marque pour moi et pour ceux qui m’ont soutenu durant ce combat tant jalonné de récriminations et d’injustice mais truffé aussi d’une résistance incommensurable, un jour historique qui retiendra les traces indélébiles d’un homme que d’aucuns avaient hâtivement caricaturé par lourde faute morale d’une méconnaissance impardonnable de sa personne. Dans l’art de savoir garder patience face aux épreuves coriaces de la vie et les actes mesquins des hommes, il faut savoir défier les mauvaises langues et les prédicateurs indélicats et espérer dans la « dynamique du dynamite » le meilleur pour tous et pour soi. Ainsi ne dira t-on pas que pour être jugé par l’histoire, faudrait-il encore participer à la faire ou à la connaître un tant soit peu, l’inéluctabilité de l’échec n’est-elle pas le pire des drames pour des hommes qui rêvent de grandeur sans avoir le talent d’y parvenir. C’est pourquoi Karl Otto l’a si bien écrit, « Le hasard n’existe pas », ce ne sont que les hommes à l’hystérie de l’incompétence qui croient au hasard, mais que beaucoup feignent d’omettre aussi trop souvent.
Malgré moi et contre moi, j’ai longtemps subit de nombreux préjugés et des procès expéditifs. Si je n’ai pas que des ennemis irréductibles je peux prétendre avoir, moi aussi, des amis dévoués, je me suis incompris et caricaturé sur l’échiquier sociétal et j’en souffre intimement. Mais, c’est la rançon de tous les grands hommes et le destin commun à tous les hommes qui aspirent gouverner la société. Peu importe !

Après trois ans d’une bataille acharnée, contre une puissante institution (l’ambassade de France) me voici à l’épreuve du fruit bien mûr, le fruit d’un combat qui m’a fait perdre trois bonnes années de ma vie académique à attendre le permis d’entrer en France qui est le visa, visa qui va me permettre de poursuivre mes études universitaires et post-universitaires à La Sorbonne Paris 1 Panthéon, prestigieuse université française, une attente qui a été difficile par simple cause du périlleux état des institutions d’enseignement supérieurs de mon pays ne pouvant d’ailleurs pas répondre aux enjeux du savoir et de la connaissance dans un monde de la concurrence et de l’expertise. J’y étais bien conscient des années d’échecs consulaires qui passèrent mais j’avais longtemps fait mienne ces deux maximes qui nous enseignent que : « les routes les plus difficiles nous mènent aux belles destinations », « Certes, la patience est amère et dur mais son fruit est bien doux ». Cette mutation silencieuse et discriminante exclut, d’emblée, beaucoup de ceux qui rêvent d’un grand destin en transgressant toutes les valeurs admises et reconnues par tous et partout, en voulant chaque fois, et seuls, remettre en cause l’ordre établi et des légitimités acquises dans la loyauté aux objectifs et la fidélité aux convictions. Certes, aucune œuvre humaine n’est parfaite, aucun homme ne peut prétendre à l’innocence absolue, mais, il y a des hommes qui, malgré les autres, marquent leur temps, fascinent leurs contemporains, et survivent ainsi à toutes les épreuves dont ils n’ont jamais eu peur dans la sérénité du succès assuré. Ces hommes avertis affrontent avec stoïcisme les injustices, méchancetés et rivalités inhérentes rencontrées dans la vie. Ils font face, avec un courage froid et une détermination farouche, aux nombreux obstacles qui jalonnent le parcours du combattant. Chacun doit être capable de pardonner les offenses et d’être indifférent aux fausses interpellations pour se sentir fort et accompli, c’est-à -dire oser se distinguer des autres à travers une personnalité authentique et une identité affirmée, c’est ce qui détermine la grandeur d’un grand-homme.

Malgré toutes les péripéties et tous les écueils, traversés d’aucuns pensaient que j’allais sortir noirci dans cette histoire comme une pièce de monnaie qui serait passé dans beaucoup trop de mains mais Dieu étant guide de tous, face à cela j’ai su garder pieds sur terre c’est pourquoi je suis sorti blanc et clair comme un blanc-seing autant dire indemne et plus grand encore ! Dieu soit loué……..
Alliés et collaborateurs, vous pouvez désormais clamer haut et fort que votre héros, aura un parcours de la très prestigieuse université de La (Sorbonne Paris France). Puisque que cela est officiel, ce sont les prestigieux bancs de La Sorbonne qui vont user mes pantalons. Ainsi s’ouvre une nouvelle aventure pour moi, et c’est suite à cette précédente aventure tumultueuse que je découvrirai un autre monde, monde dans lequel je compte faire et écrire l’histoire, oui c’est un pari.
Il n’est donné à personne d’être aimé de chacun, d’être compris de tous.
L’histoire, sans limites ni fin, dont je suis acteur depuis longtemps, sous des regards incrédules, dont chacun a pu être témoin et associé à certaines des péripéties, retiendra dans sa discrimination volontaire ce que j’ai fait de mieux, ce que j’ai de meilleur. Mais, elle saura se souvenir aussi de toutes les injustices et des préjugés qui ont jalonné cette partie de mon parcours et alimentera la future légende politique.
L’homme de demain n’a pas peur des critiques, se soucie peu de déplaire, reste engagé avec des convictions héroïques et toujours décidé à vaincre les préjugés et les réticences ; tandis que l’homme qui a tout perdu, ou qui croit avoir tout gagné, comme souvent par pure vanité, est plutôt préoccupé par son image, sa réputation, et entend bien profiter du moment présent et de ses fébrilités. Il ne croit en rien, et se démène à faire plaisir à tout le monde en épousant la cause de chacun. Peut-être que l’opportunisme amicale tente toujours quelques catins, mais ne peut plus prospérer à une époque de toutes les exigences et de l’éveil des consciences, même ordinaires. Et comme cela n’est pas compris par « des petits gens pressés de devenir grands » de tous les temps (hélas, encore nombreux parmi nous), abritant leur monde de négations et de dénégations sans limites ni fin, pathétiques dans leur obstination absurde, la vie, celle publique en général, ressemble souvent à un asile de déments. D’où la désaffection de plus en plus de certains qui veulent être à la fenêtre et se voir dans la rue, le désamour grandissant à l’encontre des autres qui ne se rendent pas compte qu’ils sont devenus leurs propres ennemis, des menaces contre la société des bonnes mœurs et des vertus cardinales. L’aplomb surdimensionné en a enfanté quelques-uns, continue à en voir encore même s’il s’est toujours refusé à eux, qui lui fuient souvent parce que la société des marginaux, le campement des hors-la-réalité jouant aux Robins des Bois n’existe que dans le monde imaginaire de leur forêt de Sherwood à eux.
Au lieu de jouer les donneurs de leçons ou les gardiens on ne sait de quelles vertus, ou se considérer comme les chantres de la bonne cause, ils seraient plus inspirés de se remettre en cause, de méditer leurs échecs et de s’interroger sur le châtiment de l’histoire qu’ils n’ont pu faire, de Dieu qu’ils ne peuvent tromper ni contrarier dans sa volonté implacable. Mais, la malédiction du jactancier et du mécréant est de toujours penser qu’il peut avoir une emprise sur les événements, ou peser sur le destin des autres dans l’illusion qui l’habite d’être maître du temps et de l’univers.
Nombreux sont ceux qui voudraient voir le monde comme ils veulent qu’il soit, les autres comme ils souhaiteraient les voir, et ne se lassent pas donc de leurs prophéties de malheur (heureusement sans lendemain) et persistent aussi dans leur mauvais jugement des hommes dont l’histoire a choisie, voire de Dieu lui-même. Ils défient la nature et la Providence.
Le destin des hommes sans foi ni loi est connu d’avance : ils périssent dans l’envie et sombrent dans la haine. Rien n’arrive par la faute des autres, chacun est responsable de son malheur et artisan de son bonheur.
Pour rendre l’impossible possible, il faut le faire sans se poser trop de questions, ni se laisser envahir par des doutes, mais il faut surtout ignorer les préjugés et affronter tous les tabous. Comme on le remarque dans la vie et le voit aussi dans l’histoire. L’homme qui a déjà échoué est celui qui ne veut rien tenter, et croit que tout ce qui est difficile sera toujours impossible. Car la meilleure façon de réussir c’est de ne jamais abandonner.
Continuons à écrire l’histoire ensemble !
Craindre Dieu, c’est croire en lui pour le meilleur tout en conjurant le pire, car seul lui ne trahit et ne trompe personne.
Comme pour dire, Petit , grandira, grand ne tombera pas.

À très bientôt !

Aboubakr Guilavogui, leader du mouvement de la palingénésie de l’ancien gouvernement panafricain en exil (La FEANF).

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