spot_img
spot_img
AccueilGUINEEKindia : tombée des 1ères pluies, une entrée aux enfer pour les...

Kindia : tombée des 1ères pluies, une entrée aux enfer pour les femmes du marché Gnenguema

A Kindia, après l’apparition des premières pluies, les femmes du marché Gnenguema rencontrent d’énormes difficultés liées à l’insalubrité et le manque de places. Elles sont obligées d’étaler leurs marchandises dans la boue. Une situation qui inquiète plusieurs d’entre elles.
Depuis le déguerpissement et la démolition du marché Gnenguema, ces femmes étalagistes traversent des moments difficiles. Au secteur cinéma Vox par exemple, elles font face aux ordures qui dégagent des odeurs nauséabondes et la plupart d’entre elles sont assises dans la boue par manque de places.

Hadja Dioubaté présidente de ces femmes explique leur calvaire « nous avons de sérieux problèmes ici qu’on ne peut même pas finir de lister. Ils ont démoli notre marché Gnenguema on n’a plus de places, nous sommes assises dans la boue et cela menace notre santé. Nous sommes installées sur la route ici sous la pluie et sous le soleil. Si vous voyez que nous sommes assises dans la boue c’est parce qu’on n’a pas où aller et nos places ont été démolies. Donc il faut que les autorités fassent vite les travaux pour nous permettre de nous retourner à notre place», dit-elle.


Au delà de ces difficultés, les camions viennent souvent stationner à leurs places. Une situation qui provoque des échauffourées entre elles et chauffeurs, ajoute Hadja Dioubaté «Les camions viennent chaque fois garer à la place des femmes ils passent tout le temps à se disputer ici hier j’ai parlé fatigué, c’est ce qui a fait même ma voix est partie. Nous prions les chauffeurs des camions de chercher un autre endroit où garer» lance-t-elle.

Selon Nabinty Camara « Chaque jour nous payons la taxe 1000 GNF si tu ne paye on prend ta marchandise pour envoyer au bureau. Mais malgré tout cela ils ne ramassent pas les ordures. Nous sommes obligées de les mettre dans les sacs c’est ce qui est couché ici. On n’a même où mettre ces ordures » fustige-t-elle.
Les femmes du marché Gnenguema demandent l’accélération des travaux de rénovation dudit marché pour leur permettre de retrouver leur place habituelle.

Hassatou Lamarana Bah

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments